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20 mai 2025
Prévenir les violences électorales faites aux femmes en République centrafricaine : les Nations Unies appuient un dialogue de haut niveau à Bangui
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22 avril 2025
Promotion de l’approvisionnement local auprès des entreprises centrafricaines
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Séminaire sur la promotion de l'approvisionnement local auprès des entreprises centrafricaines
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Les objectifs de développement durable en République centrafricaine
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en République centrafricaine:
Publication
19 mai 2025
Rapport annuel sur les résultats des Nations Unies en République centrafricaine 2024
L’année 2024 a marqué une étape significative pour la République centrafricaine (RCA), engagée dans la mise en oeuvre de réformes structurelles et d’investissements stratégiques afin d’accélérer sa transition vers un développement durable. Dans un contexte national et international complexe, le Gouvernement a fait preuve d’un leadership affirmé en adoptant son premier Plan National de Développement (PND) 2024–2028. Élaboré avec l’appui du Système des Nations Unies (SNU) et des partenaires de développement, il s’aligne à la fois sur les Objectifs de développement durable (ODD), les six axes de transition et l’Agenda 2063 de l’Union africaine, traduisant ainsi une volonté claire d’ancrer les priorités nationales dans les objectifs globaux. La participation active de la RCA aux consultations du Pacte pour l’Avenir a permis d’intégrer les défis spécifiques du pays dans cette dynamique stratégique visant à revitaliser l’engagement multilatéral pour le développement. En parallèle, la mise en oeuvre du Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF 2023-2027) s’est poursuivie, avec une attention particulière portée à une nouvelle dynamique de partenariats, notamment avec les acteurs humanitaires, les Institutions financières internationales (IFI) et l’Union européenne (UE). Cette collaboration renforcée a permis de favoriser la complémentarité entre les interventions, la cohérence avec les priorités nationales et la mobilisation conjointe des ressources, conformément aux principes de l’initiative ONU 2.0 et du Pacte de financement (Global Funding Compact). Les progrès réalisés en 2024 témoignent d’avancées significatives dans plusieurs domaines clés. Ce rapport annuel illustre les résultats obtenus grâce à un partenariat étroit entre le Gouvernement, l’Équipe-pays des Nations Unies (UNCT), les partenaires techniques et financiers, la société civile et le secteur privé. Ces progrès n’auraient pas été possibles sans le leadership déterminant du Gouvernement, qui a su mobiliser l’ensemble des acteurs autour d’une vision commune. Nous saluons l’engagement des bailleurs et partenaires qui ont soutenu ces efforts, malgré un environnement financier difficile. Toutefois, pour accélérer la dynamique et maximiser l’impact en faveur de la paix, de la stabilité et du développement, une mobilisation accrue des ressources demeure essentielle. Sur les 2,4 milliards de dollars nécessaires, 541 millions ont été mobilisés à ce jour (23 %), laissant un besoin de financement de 1,7 milliard de dollars (77 %) pour la période 2025-2027. L’année 2025 est une année charnière pour la RCA. Elle marque la poursuite de la mise en oeuvre du PND 2024– 2028 et constitue également une échéance électorale cruciale. Dans ce contexte, le SNU continuera d’être un partenaire stratégique de premier plan pour le Gouvernement. Garantir des élections inclusives, crédibles et pacifiques est essentiel pour consolider la démocratie et poser les bases d’un développement local qui ne laisse personne pour compte. Parallèlement, la mobilisation des ressources et le renforcement des partenariats sont essentiels pour traduire en actes les ambitions du PND, qui vise à mobiliser 12,8 milliards de dollars, dont 4,96 milliards pour son Plan d’action prioritaire (PAP). La réussite de ce plan repose sur un engagement fort du Gouvernement et un soutien international continu. À l’aube du 80e anniversaire des Nations Unies en 2025, le thème « Construisons notre avenir ensemble » résonne tout particulièrement. Il incarne l’urgence d’une coopération renforcée, indispensable pour construire un avenir plus stable, inclusif et prospère pour la République centrafricaine. Le Gouvernement et le SNU demeurent pleinement engagés à transformer ces engagements en actions concrètes, pour le bien du pays et de ses citoyens., filtered_html
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Publication
19 mai 2025
Bulletin d'information du Fonds du Secrétaire général des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF) - N°01/2025
SIRIR NA BE AFRICA: Une nouvelle édition, une nouvelle voix pour la paixLa paix est un rêve partagé en République centrafricaine : SIRIR NA BE AFRICA, la paix en Centrafrique ! Si elle est ardemment souhaitée par toutes et tous, la paix ne se vit pas de la même manière : elle prend un visage différent selon les régions, les expériences de vie, et les réalités quotidiennes. Nous sommes fiers de vous présenter cette nouvelle édition de la newsletter SIRIR NA BE AFRICA, avec un style renouvelé, recentré sur l'impact concret des projets financés par le Fonds pour la Consolidation de la Paix (PBF). Cette publication donne avant tout la parole aux Centrafricaines et Centrafricains : leurs récits, leurs témoignages, leurs espoirs de paix.Au cours de ce premier trimestre 2025, les projets soutenus par le FPBF ont illustré la richesse et la diversité des chemins vers la paix. Cette édition met en lumière les résultats obtenus, les transformations locales et les voix des communautés, souvent invisibles mais toujours engagées.À travers ce premier numéro 2025 de SIRIR NA BE AFRICA, partez à la rencontre des Centrafricaines et Centrafricains qui construisent la paix au quotidien, et découvrez ce que signifie pour eux, vivre enfin dans un climat de sécurité, de dignité et d'espoir. Ce que signifie pour eux, intimement, vivre en paix. , filtered_html
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Publication
05 février 2024
Lancement du Plan de réponse humanitaire 2024 en République centrafricaine
La situation s’est généralement améliorée en République centrafricaine (RCA), mais les besoins humanitaires demeurent importants suite notamment au conflit qui persiste depuis plus d’une décennie et de l’impact récent de la guerre au Soudan et de l’insécurité dans la région frontalière avec le Tchad dans le nord-ouest. 2,8 millions de personnes – 46% de la population – sont extrêmement vulnérables en 2024, au point que seule l’assistance humanitaire ne suffira pas pour rétablir leur bien-être. « Nous avons affiné les besoins à travers des consultations menées en amont et avons conclu que certaines zones à stabilité relative nécessitent plutôt la mobilisation d’autres acteurs, comme ceux du développement, pour garantir le maintien des acquis, et soutenir durablement la protection et la résilience des communautés vulnérables », a expliqué M. Ag Ayoya, Coordonnateur Humanitaire en RCA. Pour réponde aux besoins des centrafricains les plus vulnérables, le Gouvernement centrafricain et l’Equipe humanitaire pays ont officiellement lancé aujourd’hui le Plan de réponse humanitaire 2024.
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Publication
16 juin 2023
Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable 2023-2027
Le Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF) est le principal instrument du système des Nations Unies (SNU) pour planifier et mener des activités de développement afin de soutenir la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 en République centrafricaine (RCA). S’appuyant sur les priorités nationales, l’UNSDCF est un accord de partenariat dont l’élaboration, l’exécution, le suivi et l’évaluation sont conduits conjointement avec la partie nationale entre 2023 et 2027.
Pour assurer une appropriation nationale effective, l’élaboration de l’UNSDCF a rassemblé différents acteurs de la partie nationale, notamment les ministères sectoriels, les collectivités territoriales, le secteur privé, la société civile, les acteurs académiques, et les organisations confessionnelles. Cette démarche a permis d’avoir une connaissance commune des défis et de définir des priorités stratégiques qui sont alignées sur les besoins et priorités nationaux et sur les objectifs des agendas 2063 et 2030.
L’UNSDCF appuiera les quatre priorités stratégiques suivantes :
- Promotion de la paix, de la sécurité, des droits humains et de l’Etat de droit
- Inclusion et accès équitable à des services sociaux de base de qualité
- Développement des compétences et croissance économique accélérée, inclusive et durable
- Durabilité environnementale et résilience face aux crises et aux effets du changement climatique
Par la signature de ce document, les membres de l’Équipe pays des Nations Unies en République centrafricaine et le Gouvernement de la République centrafricaine approuvent ce Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable comme base de coopération et s’engagent à sa mise en œuvre pour l’atteinte des résultats escomptés.
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Communiqué de presse
12 décembre 2022
Le Gouvernement et le Système des Nations Unies lancent un nouveau partenariat fondé sur le développement durable de la République centrafricaine
Ce document a été signé en présence des membres du Gouvernement, des représentants des partenaires techniques et financiers, de la MINUSCA, de la société civile, des institutions universitaires, des organisations confessionnelles, des institutions déconcentrées, du secteur privé et des médias. En signant ce document, les parties prenantes ont approuvé le Plan-cadre comme base de coopération et s’engagent ainsi à sa mise en œuvre pour l’atteinte des résultats escomptés.
Le Coordonnateur résident a.i. du Système des Nations Unies et Coordonnateur humanitaire a.i. par intérim, Bakary Doumbia a indiqué que le processus ayant conduit à l’élaboration et à la finalisation du nouveau Plan-cadre de coopération a été participatif et inclusif : « L’UNSDCF 2023-2027 est le fruit d’un processus conjoint d’élaboration entre le Gouvernement et le Système des Nations Unies en RCA, en consultation avec la société civile, le secteur privé, les institutions universitaires, les médias ainsi que les partenaires techniques et financiers. Il s’aligne sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 de l’Union africaine et constitue la réponse collective du système des Nations Unies aux priorités nationales de développement exprimées lors de l‘atelier de consultation et priorisation d’avril 2022, et enrichies par les contributions reçues des parties prenantes au cours de l’atelier de validation tenu en septembre 2022. ».
Pour la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies et cheffe de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza, « le Plan-cadre de coopération, né de la réforme de 2019 a pour objectif de ne plus mettre les Etats dans une posture d’assistance mais plutôt d’acteurs de leur propre développement à travers les outils qui sont mis à leur disposition. Je voudrais saluer ici, la détermination de tous les acteurs à parachever le processus ayant abouti à ce document cadre qui servira non seulement de boussole pour les interventions des Nations Unies mais aussi à la mobilisation de ressources auprès des partenaires bilatéraux et multilatéraux du pays ».
Sous l’égide du ministre d’Etat chargé de l’Economie, du Plan et de la Coopération, M. Félix Moloua et du Bureau du Coordonnateur résident du Système des Nations Unies en RCA, l’élaboration du Plan-cadre de coopération s’est enrichi des débats et des consultations initiés lors des ateliers de priorisation et de validation technique organisés en amont.
Le Premier Ministre, chef du Gouvernement, Felix Moloua, est revenu sur le partenariat agissant entre le Système des Nations Unies et l’Etat centrafricain et a plaidé pour un accompagnement accru au profit des populations centrafricaines : « Le partenariat noué aujourd’hui est porteur d’espoir pour le peuple centrafricain dont nous avons la charge de conduire la destinée. Il permettra d’atteindre les objectifs fixés par le Gouvernement qui découlent de la Vision du Président de la République, Chef de l’Etat, le Professeur Faustin Archange Touadera, exprimée lors de son discours d’investiture en mars 2021 ».
L’UNSDCF est le principal instrument du Système des Nations Unies pour planifier et mener des activités de développement afin de soutenir la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 en République centrafricaine. S’appuyant sur les priorités nationales, l’UNSDCF est un accord de partenariat dont l’élaboration, l’exécution, le suivi et l’évaluation sont conduits conjointement avec la partie nationale entre 2023 et 2027.
Au total, 23 agences, fonds, programmes y compris la MINUSCA ont signé ce nouveau Plan-cadre de coopération.
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Histoire
22 mai 2025
Prévenir les violences électorales faites aux femmes en République centrafricaine : les Nations Unies appuient un dialogue de haut niveau à Bangui
Le Premier Ministre de la République centrafricaine, accompagné de plusieurs membres de son Gouvernement, ainsi que des représentants des Nations Unies et de la Délégation de l’Union européenne, ont procédé, le 16 mai dernier, au lancement officiel du dialogue de haut niveau sur la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes en période électorale en Centrafrique, une initiative d’une durée de deux jours. Près de 200 personnalités de haut rang, représentant l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus électoral – qu’il s’agisse du Gouvernement, des partenaires techniques et financiers, des agences des Nations Unies, des leaders traditionnels et religieux, de la société civile, ou encore des femmes elles-mêmes en qualité de candidates et d’électrices – ont honoré de leur présence la cérémonie d’ouverture de cet important rendez-vous. L’objectif commun : identifier les défis majeurs et, surtout, dégager des pistes de solutions concrètes en vue des prochaines échéances électorales.Ce dialogue se veut avant tout un cadre inclusif d’échange et de réflexion collective, permettant de mobiliser tous les acteurs désireux de s’engager en faveur de solutions durables aux violences électorales faites aux femmes. De nombreuses femmes leaders en Centrafrique ont, en effet, déjà subi – parfois à plusieurs reprises – des actes de violence liés à leur engagement politique en période électorale. Mme Cécile Guéré, Présidente de la Plateforme des Femmes Engagées en Politique en Centrafrique, a rappelé que les élections groupées de décembre 2020 ont particulièrement exposé les femmes à de telles violences, ce qui a conduit à la création de ladite Plateforme. Son Excellence Monsieur Diego Escalona Paturel, Ambassadeur de l’Union européenne en Centrafrique, a souligné que ce dialogue met en exergue un enjeu fondamental : celui de l’inclusion en toute sécurité des femmes dans les sphères politique et publique, condition essentielle à l’édification d’une société juste et stable. Il a insisté sur le fait que la lutte contre les violences basées sur le genre est l’affaire de tous. Il ne s’agit pas uniquement d’un enjeu politique, mais d’un véritable impératif sociétal, impliquant la responsabilité collective des acteurs de la société civile, du secteur privé, des institutions internationales, ainsi que de chaque citoyenne et citoyen. Il a également dénoncé l’impunité persistante dont jouissent trop souvent les auteurs de ces violences, appelant à garantir l’accès équitable à la justice pour toutes et tous.Dans son intervention, Madame Anan Talbi, Directrice du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, représentant la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique et Cheffe de la MINUSCA, a salué l’initiative du gouvernement, qu’elle considère comme une manifestation tangible de son engagement en faveur des droits humains et de l’égalité de genre. Elle a affirmé que les élections locales représentent une opportunité décisive pour corriger les déséquilibres persistants dans la répartition du pouvoir politique entre les sexes. En effet, selon une étude menée par ONU Femmes à l’issue des élections de 2020-2021, les femmes centrafricaines subissent des violences sexistes à toutes les étapes du processus électoral.Le Premier Ministre, Monsieur Félix Moloua, a salué cette initiative et le thème retenu, soulignant la mobilisation remarquable des parties prenantes au processus électoral, preuve de l’intérêt profond porté à cette problématique qui nous interpelle collectivement. Compte tenu de l’histoire du pays, il a jugé indispensable et légitime que ce cadre d’échange soit mis en place en amont des prochaines élections. « Ce dialogue, initié par le Gouvernement, s’inscrit dans la droite ligne de la vision de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, dont l’ambition est de garantir une participation active et effective des femmes dans tous les processus décisionnels politiques. C’est dans cette optique que ce dialogue contribuera à la tenue d’élections crédibles, inclusives, transparentes et exemptes de violences », a affirmé le Chef du Gouvernement.Ce dialogue de haut niveau de deux jours s’est achevé sur la formulation de plusieurs recommandations qui seront remises officiellement aux autorités centrafricaines dans les prochains jours. , filtered_html
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Histoire
14 février 2025
République centrafricaine : Vers l’autonomisation économique et financière des jeunes de Sibut
L’ONG internationale DanChurchAid (DCA) aux côtés du gouvernement centrafricain a lancé ce Mercredi 12 février à Sibut chef-lieu de la préfecture de KEM (region de Kaga), le projet « les voix vers l’autonomisation : faire progresser la participation des jeunes marginalisés pour promouvoir une culture pacifique et démocratique en République centrafricaine ». Financé à hauteur de $ 2 000 000 par le Fonds du secrétaire générale des Nations Unies, ce projet va contribuer à la promotion de l’autonomie financière des jeunes centrafricains, avec un accent sur l’amélioration de la santé mentale des jeunes pour leur permettre de participer pleinement au processus de la consolidation de la paix. Au cours de la cérémonie officielle du lancement dudit projet, TARAMBOYE GUTEMBERG, vice-président du conseil national consultatif des jeunes de Sibut déclare : « Le manque d’emploi constitue un grand défi auquel font face les jeunes centrafricains et qui les expose à la manipulation et à leur participation aux mouvements insurrectionnels. Mais grâce à ce projet, les jeunes pourront développer des sources de revenus légales et gagner dignement leurs vies. Ils seront ainsi en mesure de contribuer à la paix et au développement de leur pays ». En octobre 2024, le Fonds du secrétaire général des Nations Unies en RCA avait procédé à l’élaboration de son nouveau Cadre de Résultats Stratégiques 2025-2028 qui s’aligne sur les priorités nationales à travers le Plan National de développement de la RCA (2024-2028) ainsi que du Plan-cadre de coopération des Nations Unies et le gouvernement centrafricain (2023-2027). L'exercice d'élaboration et de validation dudit nouveau cadre a impliqué toutes les parties prenantes à la consolidation de la paix en RCA, notamment le gouvernement, les Nations Unies, la société civile, les institutions financières internationales (Banque Mondiale et Banque Africaine de Développement), l’Union européenne et d’autres partenaires bilatéraux. Cette synergie va renforcer les efforts entrepris par le gouvernement, dans l’application du principe : « aucune personne ne sera laissée pour compte, en anglais no one left behind » ; sur le voyage vers la consolidation de la paix ! Lucienne BAKA, gouverneur de la Région de Kaga a lancé le projet en ces termes : « Les jeunes ont besoin d’être mentalement et financièrement stables pour mieux contribuer à la paix et à la bonne gouvernance dans ce pays ! Chose particulière que ce projet apporte dans notre région. Nous allons faire de notre mieux pour que les jeunes bénéficient réellement de cette initiative et qu’ensemble nous soyons en mesure de pérenniser les acquis ». Pour renforcer la responsabilité mutuelle et l'appropriation locale, le projet va bénéficier d’un mécanisme de suivi et évaluation basé sur les communautés (CBM&E) qui place les communautés et les bénéficiaires, particulièrement les jeunes marginalisés au centre du processus de mise en œuvre. Ces derniers partageront instantanément leurs besoins et attentes sur la mise en œuvre du projet pour aider les équipes du projet à prendre progressivement des mesures correctives, s’adapter au contexte changeant et capitaliser les bonnes pratiques pour atteindre les résultats attendus., filtered_html
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Histoire
17 octobre 2024
Fonds pour la Consolidation de la Paix en Centrafrique (PBF) : le système des Nations Unies et le gouvernement définissent les priorités des quatre prochaines années
L’objectif de ce dernier était d’examiner et de valider le contenu de ce document ainsi que son mécanisme conjoint de gouvernance. Cet atelier constitue une opportunité pour poursuivre le dialogue avec les Institutions financières internationales (IFIs) pour un engagement collectif dans le domaine de consolidation de la paix en RCA. Présidé par le Ministre de l’Economie du Plan et de la coopération Internationale, le professeur Richard Filakota, le lancement de cet atelier a mobilisé plusieurs acteurs dans le domaine de consolidation de la paix en RCA. Il s’agit notamment des représentants des Nations Unies, de l’Union européenne, de la Banque mondiale, du groupe de la Banque Africaine de Développement et la société civile.Le Ministre de l’Economie accueille les participants en ces termes : « notre pays est passé par des phases de crise et cette crise a fragilisé le fonctionnement social et aujourd’hui, nous sommes en train de reconstituer cette chaîne sociétale pour permettre à la population de retrouver les moyens de vivre dignement et c’est pour cela que cette mobilisation au chevet de la République centrafricaine par ses institutions respectables dans le cadre de cet atelier qui va nous permettre de définir les quatre actions prioritaires à mener pour que cette consolidation de la paix se fasse dans les meilleures conditions ». Pour les différentes institutions représentées, cet atelier intervient à une période cruciale où le gouvernement centrafricain vient de se doter d’un Plan National de Développement (2024-2028). D’où la nécessité d’un cadre qui favorise l’alignement stratégique aux priorités nationales et la cohérence avec les interventions des IFIs et de l’Union européenne et surtout l’engagement de tous les acteurs sur les questions de consolidation de la paix en RCA. Mamady Souare, Responsable du Bureau pays du Groupe de la Banque africaine de développement a déclaré : « Notre présence ici est bien plus qu'une simple participation ; elle est le symbole éclatant de la détermination indéfectible de nos institutions respectives et du Gouvernement de la République centrafricaine à bâtir un avenir pacifique et prospère pour cette nation. Chaque voix, chaque engagement compte dans ce combat pour la paix en Centrafrique ». Ce Cadre des Résultats Stratégiques du Fonds du Secrétaire général des Nations Unies en lien avec le PND et qui définit les résultats stratégiques en matière de consolidation de la paix pour les quatre prochaines années a été élaboré avec le soutien du Bureau d’Appui à la Consolidation de la Paix (PBSO) au Département de Consolidation de la Paix et des Affaires politiques (DPPA). Désormais, le gouvernement et les partenaires internationaux de la RCA (ONU, Institutions Financières Internationales -IFIs et Union européenne) vont s’assurer que leurs investissements plus cohérents contribueront efficacement à la consolidation de la paix à travers des analyses communes du contexte, du suivi conjoint d’indicateurs communs, la mutualisation des ressources et de principes convenus pour l’intégration de la paix dans la programmation, les réformes et les politiques de développement. « En tant qu’Ambassadeur de l'Union Européenne, je m’engage dans cette voie avec enthousiasme et conviction et je me réjouis de cette collaboration à plusieurs titres : d’une part parce que l'UE est profondément convaincue que la réconciliation et la coopération sont toujours possibles; d’autre part parce que lorsque l’on parle d’alignement sur un cadre de résultats conjoint, cela implique la cohérence non seulement avec les interventions respectives des partenaires financiers, mais également avec les orientations fixées par le Nouveau Plan National de Développement du Gouvernement et les aspirations de la société civile », Renchéri Monsieur Diego Escalona Paturel, Ambassadeur, Chef de Délégation dans son mot de circonstances. A l’issue des analyses et discussions dans les travaux de groupe sur les différentes thématiques liées aux résultats stratégiques, les participants ont principalement recommandé d’intégrer dans le document, l’inclusion des femmes et des jeunes dans le processus par rapport à leur valeur stratégique dans la consolidation de la paix. Tout compte fait, les participants à l’atelier ont globalement validé le Cadre des Résultats Stratégiques pour la consolidation de la Paix en RCA 2025-2028. A la fin des travaux, la Banque mondiale, la banque africaine de développement et l’Union européenne, la MINUSCA et les agences du système des Nations Unies, ont réitéré leurs engagements à continuer à soutenir la RCA dans le domaine de la consolidation de la paix à travers des interventions intégrées et cohérentes basées sur un Comité conjoint de pilotage. « Cet engagement fort du gouvernement et de tous les partenaires ici présents, illustre la coopération sans précédent qui est essentielle pour nous permettre d’aller de l’avant et de manière durable. Je suis persuadé que cette approche cohérente pour des réponses collectives constituent un instrument efficace pour accélérer les progrès d’ici 2030 », a martelé le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général, Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire. Ce Cadre des Résultats Stratégiques du Fonds du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix, constitue dorénavant un instrument pour faciliter l’alignement stratégique et renforcer les synergies entre le gouvernement, les Nations Unies, les IFIs, l’Union européenne afin de trouver un équilibre entre les réponses aux crises et le développement à travers l’approche nexus humanitaire développement-Paix. , filtered_html
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01 octobre 2024
La République centrafricaine dispose désormais d’un Plan National de Développement couvrant la période 2024-2028
Il s’agit du lancement de l’atelier national de validation du Plan National de Développement (PND 2024-2028). La cérémonie a eu lieu à l’Hémicycle de l’Assemblée nationale sous le haut patronage du Président de la République, le Pr Faustin Archange TOUADERA assisté de toutes les forces vives de la Nation, les représentants de la société civile, les personnes vulnérables, les représentants des départements sectoriels, les collectivités territoriales et les Partenaires Techniques et Financiers dont le système des Nations Unies. La séance s’est ouverte par les mots de circonstance du Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale, Pr Richard Filakota qui a piloté les travaux d’élaboration de document de planification. « Il y a huit ans, au moment du retour à la légalité constitutionnelle marquée par l’élection à la Magistrature Suprême de son Excellence Professeur Faustin Archange Touadera, le Gouvernement a élaboré, compte tenu de la situation qui prévalait, un Plan de Relèvement et de Consolidation de la Paix en Centrafrique (RCPCA) venu à échéance en décembre 2023. Le PND couvrant la période 2024-2028 constitue le cadre de dialogue et de concertation avec les partenaires et comporte des stratégies visant à favoriser le renforcement de l’Etat de droit, de la sécurité et la paix sur tout le territoire national ; le développement du capital humain ; la création et le développement des infrastructures sociales et de soutien à l’économie ; la relance d’une croissance économique vigoureuses et la protection de l’environnement », a-t-il martelé.Il a rappelé l’inclusivité qui a caractérisé les travaux d’élaboration du PND notamment les contributions des services techniques, des membres des organes de la société civile et les partenaires techniques et financiers ; avant d’appeler les participants à l’atelier à bien examiner et évaluer le contenu du document de 236 pages qui leur est soumis.Le Représentant du PNUD, M. Jean Louis Stalon a quant à lui mis en exergue la portée des contributions apportées par la famille des Nations Unies et des PTF tout au long du processus d’élaboration du PND « Je tiens à souligner l’importance des multiples contributions des partenaires notamment l’Union européenne, la MINUSCA, le Bureau du Coordonnateur résident du système des Nations Unies, le PAM, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, le CAFI, l’UNICEF, l’UNFPA, l’OIM, ONU Femmes, la Banque mondiale et la BAD qui ont apporté des appuis financiers et techniques essentiels à la préparation de ce plan, en complément des contributions financières et techniques du Gouvernement. Au total, nous avons mobilisé auprès des partenaires la somme de 1.062.962 USD, soit 637.777.200 FCFA, en plus de la contribution propre du Gouvernement à travers le Secrétariat Technique, d’un montant de 118.000.000 FCFA ». Ces efforts vont se poursuivre autour de la mobilisation des ressources qui constitue la prochaine étape avant de passer à la mise en œuvre des projets et programmes contenus dans le PND « Pour la concrétisation des ambitions fixées pour le PND, le défi réside désormais dans la mobilisation des financements nécessaires et la mise en œuvre efficace des interventions identifiées. Les efforts de mobilisation des ressources doivent donc explorer toutes les options, en commençant par le renforcement de la mobilisation des ressources domestiques et la promotion des investissements privés, en s’appuyant sur les immenses ressources naturelles du pays ».Le Président de la République, Pr Faustin Archange TOUADERA a souligné l’importance du PND en ce qu’il permettra à son pays de sortir de la pauvreté et d’amorcer véritablement son développement : « Bien que la situation en République centrafricaine soit en voie d’amélioration progressive, il reste encore beaucoup à faire pour retrouver un niveau de développement humain souhaitable ; il faut donc s’y atteler avec toutes les forces disponibles nationales et internationales. Pour sortir de manière durable la RCA de la spirale de crises, la mise en œuvre effective et soutenue des actions inscrites dans les orientations stratégiques du Plan National de Développement est la première exigence ; et à cet effet, l’organisation d’une table ronde des donateurs s’avère nécessaire ».L’atelier national de validation du PND a permis d’avoir des recommandations suivantes : l’identification et la formulation des Programmes/projets et réformes ; la définition des indicateurs quantitatifs précis pour faciliter le suivi-évaluation du Plan ; l’élaboration et la mise en œuvre, dans le domaine des infrastructures, d’un plan directeur rapide en vue de réduire les déficits en matière de l’énergie, du transport et de la communication et ; l’assignation à la vision du PND d’une finalité en termes de Solidarité Nationale propice au Développement humain harmonieux. Contrairement au RCPCA qui contenait 3 piliers et basé sur le relèvement, le PND est articulé autour de 5 axes stratégiques pour un budget estimé à 7.040 milliards de FCFA soit 11,73 milliards de dollars. RECOMMANDATIONS ISSUE DE L'ATELIER NATIONAL DE VALIDATIONAprès analyse, les participants aux travaux de l’atelier national de validation du PND-RCA 2024 - 2028 ont formulé des recommandations fortes visant à améliorer la cohérence, la pertinence, le réalisme et la faisabilité des éléments analysés. Ces recommandations se présentent ainsi qu’il suit :A l’endroit du Secrétariat Technique du PND-RCA Identifier et formuler des Programmes/projets et reformes majeurs ;Intégrer l’environnement dans les Comités de Coordination des Grands secteurs croissance économique et Infrastructure résiliente et durable.Intégrer dans l’avant-propos et la préface, la dimension violence basée sur le Genre et abus, pratiques néfastes, sans oublier les données statistiques.A l’endroit du Gouvernement à travers les départements sectorielsElaborer et mettre en œuvre le plan national de la Défense ;Doter la RCA d’une politique nationale de développement social ;Prendre en compte l’accessibilité des personnes vivant avec handicap dans le projet de développement des infrastructures ; Elaborer et mettre en œuvre la politique nationale d’industrialisation et poursuivre le développement des Zones Economiques Spéciales (ZES) ;Mobiliser des ressources nécessaires et conséquentes en appui au bon fonctionnement des institutions et des différentes structures de l’Etat;Promouvoir l’appropriation et l’implication des chefs traditionnels et des populations dans le renseignement et la sécurité en collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité ;Elaborer et mettre en œuvre un plan directeur en vue de réduire les déficits en matière de l’énergie, du transport et de la communication ;Elaborer et mettre en œuvre un schéma directeur d’aménagement du territoire et d’urbanisme ;Accélérer l’informatisation des procédures administratives, commerciales et fiscalo-douanières ;Mobiliser la diaspora pour le financement du PND-RCA ;Créer une ligne budgétaire conséquente pour les études de faisabilité des programmes et projets ;Accorder la priorité à l’investissement dans le capital humain ;Mettre en place un dispositif efficace de suivi-évaluation et de reddition de comptes du PND-RCA ;Augmenter les ressources domestiques publiques et privées pour le financement de la mise en œuvre du PND-RCA ;Améliorer le climat des affaires/investissement et favoriser le développement du secteur privé ;Opérationnaliser la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes naturelles ;Prendre en compte les impacts du changement climatique et des chocs naturels dans le budget national ;Prendre le leadership dans la mobilisation et la coordination des PTF pour optimiser les financements climatiques ;A l’endroit des Partenaires Techniques et Financiers (PTF)Appuyer le Gouvernement dans l’organisation de la Table Ronde pour la mobilisation des ressources en vue de la mise en œuvre et le suivi-évaluation du PND-RCA ;Respecter la déclaration de Paris (2005) sur l’efficacité de l’aide au développement;A l’endroit de la Société CivileImpliquer les Organisations de la Société Civile (OSC) dans la mise en œuvre et le suivi-évaluation du PND-RCA ;A l’endroit du Secteur PrivéContribuer au financement de la mise en œuvre du PND-RCA ;A l’endroit de la Diaspora centrafricaineContribuer à la mobilisation des ressources pour le financement de la mise en œuvre et du suivi-évaluation du PND-RCA;Impliquer la Diaspora dans la stratégie de mobilisation des ressources pour le financement de la mise en œuvre du PND-RCA., filtered_html
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Histoire
26 septembre 2024
Le gouvernement lance la Stratégie nationale des solutions durables avec l’appui des Nations Unies
Ce lundi 26 juillet, le gouvernement centrafricain, avec le soutien du système des Nations Unies et des partenaires de développement a lancé la Stratégie nationale des solutions durables pour les personnes déplacées internes et les rapatriés pour la période 2024-2028 dans le cadre des efforts visant à trouver des solutions pérennes et inclusives aux déplacements forcés liés à la crise centrafricaine qui a déraciné plus de 1,2 millions personnes.La cérémonie a été présidée par S.E. M. Félix Moloua, Premier ministre centrafricain et Robert Piper, Sous-Secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge des Solutions aux déplacements internes en mission à Bangui, assistés de la ministre de l’Action humanitaire, de la Solidarité et de la Réconciliation Nationale, Ambassadeurs et Représentent des organisations internationales. Pour Robert Piper, « Je suis honoré d'être ici aujourd'hui en République centrafricaine, l'un des 15 pays pilotes qui a fait preuve d'un leadership institutionnel éclairé malgré les nombreux défis auxquels il a été confronté. La responsabilité de mettre en place les conditions propices à la réalisation des solutions durables incombe en premier lieu à l’Etat. L’appropriation nationale de la Stratégie sur les Solutions Durables est fondamentale. Le modèle de solutions en RCA est exemplaire, à bien des égards, quant à la manière dont les gouvernements peuvent prendre leurs responsabilités pour mettre fin au déplacement ».La Stratégie lancée ce jour remplace l’ancienne Stratégie 2018-2021. Elle fournit une feuille de route pour rendre opérationnelles les solutions durables afin de résoudre les déplacements internes dans la région et de s'assurer que les personnes déplacées, les rapatriés, les communautés d'accueil et les autres populations affectées par les déplacements reçoivent des solutions au déplacement et à réduire son impact. Son élaboration est le fruit d’une large consultation. S.E Félix Moloua a rappelé que « la République centrafricaine est l’un des meilleurs élèves de la protection Internationale des réfugiés et compte parmi les premiers pays de la région ayant adopté la stratégie nationale sur les solutions durables depuis 2018 dans le but de promouvoir les solutions. Aujourd’hui, nous lançons officiellement la mise à jour de cette stratégie 2024/2028 tout en étant confiant que sa mise en œuvre atteindra les résultats escomptés ». En 2016, le secrétaire général des Nations unies a appelé à réduire d'au moins 50 % les nouveaux déplacements internes prolongés d'ici à 2030. Cependant, les chiffres continuent d'augmenter, soulignant la nécessité de redoubler d'efforts pour soutenir la réintégration des personnes déplacées dans la société, que ce soit sur leurs lieux de résidence habituelle, dans les communautés locales ou dans d'autres régions du pays.La veille de ce lancement, une visite de haut niveau menée par Robert Piper, les représentants du gouvernement, les Ambassadeurs et des chefs d’agence à Bria, a permis de toucher du doigt le travail en cours par le gouvernement, l'ONU et les partenaires pour réinstaller des milliers de personnes déplacées dans leurs foyers.Il s’agit de renforcer la protection des personnes déplacées de force, de promouvoir leur inclusion et leur résilience à travers des solutions durables dans les pays hôtes et de créer des conditions propices au retour durable et à la réintégration effective en République centrafricaine.La prochaine étape après ce lancement, sera la budgétisation de la Stratégie afin de passer à la phase de mise en œuvre., filtered_html
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Communiqué de presse
27 février 2025
La Banque africaine de développement et l’UNOPS soutiennent la République Centrafricaine avec la livraison de véhicules pour appuyer la reconstruction des communautés de base
Bangui, République Centrafricaine, le 25 février 2025 - Le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale a organisé une cérémonie de remise de matériel roulant au Programme d’Appui à la Reconstruction des Communautés de Base - Phase 2 (PARCB-2). Financé par la Banque africaine de développement (BAD), ce Programme vise à faciliter la réinsertion et accroître l’accès aux services socio-économiques de base des populations aff ectées par la crise politico-militaire au pays.
Au cours de la cérémonie, S.E. Monsieur Richard Filakota, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale a remis 10 véhicules livrés par l’UNOPS à l’équipe du Programme PARCB-2, en présence de Monsieur Mamady Souaré, directeur pays du Groupe de la Banque africaine de développement; de Mme Dalila Gonçalves, directrice du bureau régional de l’UNOPS pour l’Afrique; et de Mme Tatiana Wah, directrice du bureau sous-régionale de l’UNOPS pour l’Afrique centrale.
« Je tiens au nom de S.E. Pr Faustin Archange Touadera, Président de la République, Chef de l’État, à exprimer mes sincères remerciements à [...] la BAD et l’UNOPS, pour leur engagement dynamique et leur appui indéfectible en faveur du Développement de notre pays. Grâce à leur soutien très prononcé, nous assistons aujourd’hui à la concrétisation d’un volet clé du Programme [...], » a déclaré, S.E. Monsieur Richard Filakota, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale.
Dans le cadre de ce Programme PARCB-2, il a été confi é à l’UNOPS en République Centrafricaine l’achat et la livraison de 12 véhicules, ainsi que 5 ambulances, 25 motos et le premier équipement d’imagerie par résonance magnétique (IRM) du pays. Avec un fi nancement d’environ 2,3 millions de dollars de la BAD, cet achat et livraison visent à améliorer la mise en oeuvre eff ective des activités du Programme sur le terrain, la qualité des soins et la mobilité du personnel de santé.
Monsieur Kissagne Baguyeung Boye, chef de programme du groupe de la Banque africaine de développement en République centrafricaine, a ajouté : « Je profi te également de cette opportunité pour saluer et féliciter l’équipe de la coordination nationale du projet PARCB-2, l’équipe de l’UNOPS pour son effi cacité dans l’acquisition et l’équipe de la Banque africaine de développement ayant permis la fi nalisation du processus d’acquisition ainsi que l’organisation de cette cérémonie. »
Mme Dalila Gonçalves, directrice du bureau régional de l’UNOPS pour l’Afrique, a ajouté: « ces véhicules représentent bien plus que de simples moyens de transport. Ils incarnent l’approche de l’UNOPS des achats publics, axée sur la transparence, la résilience et la durabilité [...] Notre mission est d’accompagner le gouvernement centrafricain et nos partenaires dans l’utilisation des marchés publics pour atténuer les impacts socio-économiques des crises et réduire les inégalités. »
La livraison du reste des véhicules, des ambulances et des motos est prévue en mai 2025. L'achat et l'installation d'équipements d'IRM conformes aux politiques d'infrastructure et d'architecture de la BAD seront eff ectués fi n 2025. L'UNOPS assurera également la
formation en collaboration avec les fournisseurs d'équipements d'IRM afi n de garantir la durabilité et l'utilisation appropriée par le personnel de santé.
La République centrafricaine et l’UNOPS partagent une décennie de partenariat. Depuis 2014, l’UNOPS, en collaboration avec diff érents partenaires, travaille avec le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale afi n d’apporter des solutions concrètes qui répondent aux besoins critiques et urgents de ce pays. L’appui de l’UNOPS à ce Programme témoigne la collaboration et la confi ance renouvelées au cours des dix dernières années., filtered_html
Au cours de la cérémonie, S.E. Monsieur Richard Filakota, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale a remis 10 véhicules livrés par l’UNOPS à l’équipe du Programme PARCB-2, en présence de Monsieur Mamady Souaré, directeur pays du Groupe de la Banque africaine de développement; de Mme Dalila Gonçalves, directrice du bureau régional de l’UNOPS pour l’Afrique; et de Mme Tatiana Wah, directrice du bureau sous-régionale de l’UNOPS pour l’Afrique centrale.
« Je tiens au nom de S.E. Pr Faustin Archange Touadera, Président de la République, Chef de l’État, à exprimer mes sincères remerciements à [...] la BAD et l’UNOPS, pour leur engagement dynamique et leur appui indéfectible en faveur du Développement de notre pays. Grâce à leur soutien très prononcé, nous assistons aujourd’hui à la concrétisation d’un volet clé du Programme [...], » a déclaré, S.E. Monsieur Richard Filakota, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale.
Dans le cadre de ce Programme PARCB-2, il a été confi é à l’UNOPS en République Centrafricaine l’achat et la livraison de 12 véhicules, ainsi que 5 ambulances, 25 motos et le premier équipement d’imagerie par résonance magnétique (IRM) du pays. Avec un fi nancement d’environ 2,3 millions de dollars de la BAD, cet achat et livraison visent à améliorer la mise en oeuvre eff ective des activités du Programme sur le terrain, la qualité des soins et la mobilité du personnel de santé.
Monsieur Kissagne Baguyeung Boye, chef de programme du groupe de la Banque africaine de développement en République centrafricaine, a ajouté : « Je profi te également de cette opportunité pour saluer et féliciter l’équipe de la coordination nationale du projet PARCB-2, l’équipe de l’UNOPS pour son effi cacité dans l’acquisition et l’équipe de la Banque africaine de développement ayant permis la fi nalisation du processus d’acquisition ainsi que l’organisation de cette cérémonie. »
Mme Dalila Gonçalves, directrice du bureau régional de l’UNOPS pour l’Afrique, a ajouté: « ces véhicules représentent bien plus que de simples moyens de transport. Ils incarnent l’approche de l’UNOPS des achats publics, axée sur la transparence, la résilience et la durabilité [...] Notre mission est d’accompagner le gouvernement centrafricain et nos partenaires dans l’utilisation des marchés publics pour atténuer les impacts socio-économiques des crises et réduire les inégalités. »
La livraison du reste des véhicules, des ambulances et des motos est prévue en mai 2025. L'achat et l'installation d'équipements d'IRM conformes aux politiques d'infrastructure et d'architecture de la BAD seront eff ectués fi n 2025. L'UNOPS assurera également la
formation en collaboration avec les fournisseurs d'équipements d'IRM afi n de garantir la durabilité et l'utilisation appropriée par le personnel de santé.
La République centrafricaine et l’UNOPS partagent une décennie de partenariat. Depuis 2014, l’UNOPS, en collaboration avec diff érents partenaires, travaille avec le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale afi n d’apporter des solutions concrètes qui répondent aux besoins critiques et urgents de ce pays. L’appui de l’UNOPS à ce Programme témoigne la collaboration et la confi ance renouvelées au cours des dix dernières années., filtered_html
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Communiqué de presse
11 février 2025
Le HCR et le PAM appellent à un soutien urgent pour répondre aux besoins des réfugiés soudanais en République centrafricaine
Bangui, République centrafricaine - Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies alertent sur une pénurie imminente d’aide d’urgence pour le nombre croissant de réfugiés soudanais en République centrafricaine (RCA), à moins qu’un financement urgent de 14,8 millions de dollars américains ne soit rapidement sécurisé pour soutenir plus de 30 000 réfugiés et leurs communautés hôtes en 2025.Depuis le début de la crise au Soudan en 2023, le nombre de réfugiés soudanais en RCA a fortement augmenté, avec environ 31 000 personnes cherchant refuge et assistance, en particulier dans la préfecture de la Vakaga. Plus de 17 000 d’entre elles se trouvent à Korsi (Birao), tandis qu’environ 14 000 autres sont dispersées dans d’autres préfectures difficiles d’accès. En 2024, le pays a connu une augmentation significative du nombre de réfugiés, avec une hausse de près de 90 % des arrivées par rapport à 2023. La préfecture de la Vakaga est l’une des plus pauvres de la RCA et une région extrêmement isolée, où 46 % de la population est en insécurité alimentaire et où 89 % des ménages ne peuvent pas se permettre un régime alimentaire sain. « Nous assistons à une crise humanitaire sans précédent qui nécessite un soutien international immédiat et durable », a déclaré Fafa Attidzah, Représentante du HCR en RCA. « Les réfugiés ont besoin d’un accès aux services de protection essentiels et à une aide vitale. Il est crucial d’agir maintenant pour éviter des souffrances supplémentaires. »Malgré les efforts continus du PAM, du HCR, du gouvernement centrafricain et des partenaires pour trouver des solutions durables, les réfugiés restent largement dépendants de l’aide humanitaire. En raison du financement limité, les réfugiés soudanais installés ou non dans le quartier Korsi n’ont pas accès aux services de base ni aux opportunités de subsistance. L’insuffisance de la réponse à leur situation les expose à de graves risques de protection, au manque d’abris et d’éducation, ainsi qu’à un risque accru d’insécurité alimentaire et de malnutrition. De plus, la pression s’accentue sur les communautés hôtes déjà vulnérables, épuisant des ressources limitées qui étaient déjà insuffisantes avant l’arrivée des réfugiés. « Malgré la diminution de nos ressources, nous ne pouvons pas rester insensibles ou inactifs, surtout lorsque ces réfugiés en insécurité alimentaire dépendent de nous pour ce qui est parfois leur seul repas de la journée. La nourriture fournie par le PAM est vitale pour ces familles vulnérables », a déclaré Aline Samu, Représentante adjointe et Cheffe de bureau du PAM en République centrafricaine.Sans un soutien financier suffisant, le HCR ne pourra pas répondre aux besoins minimaux en matière de protection et d’assistance vitale pour préserver la dignité humaine, notamment en fournissant des articles de première nécessité tels que des couvertures, des ustensiles de cuisine, des lampes solaires, des kits d’hygiène, des abris, de l’eau et des fournitures médicales. Depuis le début de l’année 2025, le PAM a fourni une assistance alimentaire à près de 20 000 réfugiés soudanais dans les zones de Birao, Korsi, Kaga-Bandoro, Ndélé, Pombolé et Rafaï. Faute de financements suffisants, le PAM pourrait être contraint de réduire ou d’interrompre les distributions alimentaires aux réfugiés, ce qui pourrait aggraver leur insécurité alimentaire et leur vulnérabilité. Cette situation entraînerait des conséquences irréversibles sur la survie immédiate et les perspectives à long terme des réfugiés, augmentant les tensions avec les communautés hôtes en raison de la compétition pour des ressources déjà rares.Le HCR et le PAM appellent la communauté internationale à se mobiliser pour un soutien financier afin de répondre efficacement à cette crise et d’aider le gouvernement centrafricain à mieux gérer la situation. , filtered_html
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Communiqué de presse
07 janvier 2025
Un expert de l’ONU salue l'adoption d’une loi sur la promotion et la protection des défenseurs des droits de l'homme
GENEVE (7 janvier 2025) - L'expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en République centrafricaine, M. Yao Agbetse, se félicite aujourd'hui de l'adoption par acclamation par l'Assemblée nationale le 27 décembre d'une loi sur la protection des défenseurs des droits de l'homme en République centrafricaine (RCA) qui a été adoptée par l'Assemblée nationale le 27 décembre 2024."Cette loi historique marque une étape cruciale dans la reconnaissance et la protection des organisations et des individus qui consacrent leur vie à la défense des droits fondamentaux et à la préservation de leur espace de fonctionnement", a déclaré M. Agbetse.Cette loi marque un développement significatif dans l'évolution démocratique de la RCA. Elle est également et sera décisive dans la promotion, la protection et la mise en œuvre des droits de l'homme dans le pays.La loi prévoit des mesures de protection renforcées pour les défenseurs des droits de l'homme, notamment des mécanismes de sécurité, un soutien juridique et des garanties contre les représailles. Ces dispositions sont essentielles pour que les défenseurs puissent poursuivre leur travail vital sans craindre la persécution ou la violence, a déclaré l'expert."Cette législation est un pas dans la bonne direction et permettra de sauvegarder la liberté d'expression, d'association, de réunion et de manifestation pacifique, et de protéger l'espace civique dans le pays", a déclaré M. Agbetse. "Elle reconnaît également la contribution des organisations de la société civile au développement du pays et au processus de paix.La loi vise à renforcer la contribution des organisations de la société civile à la mise en œuvre et au suivi des programmes sectoriels, de la politique nationale des droits de l'homme et du plan de développement national.Mme Agbetse a déclaré que la loi était une victoire pour tous ceux qui luttent pour la justice et l'égalité et qui s'engagent en faveur d'une démocratie dynamique et participative."Il est important que les défenseurs des droits de l'homme, qui sont les gardiens publics de la démocratie, soient protégés", a déclaré l'expert. "La paix ne peut se développer que si les droits de l'homme sont respectés. Ceux qui s'investissent dans la protection des droits et le travail pour la justice méritent d'être protégés à leur tour".L'expert a déclaré que la législation constituait une étape cruciale vers une société plus juste et plus équitable et a encouragé les autorités à adopter des mesures pour mettre en œuvre la loi le plus rapidement possible. ""Je m'engage à soutenir, avec d'autres acteurs, la mise en œuvre de cette loi et à travailler en étroite collaboration avec les autorités pour veiller à ce que les défenseurs des droits de l'homme bénéficient de la protection et du soutien nécessaires", a déclaré M. Agbetse. « J’invite les autorités étatiques, la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés fondamentales et les partenaires techniques et financiers à accompagner durablement les organisations de la société civile et les défenseurs des droits de l’homme. », a-t-il dit.FINM. Yao Agbetse est l'expert indépendant sur la situation des droits de l'homme en République centrafricaine. Les rapporteurs spéciaux, les experts indépendants et les groupes de travail font partie de ce que l'on appelle les procédures spéciales du Conseil des droits de l'homme. Les procédures spéciales, le plus grand groupe d'experts indépendants du système des droits de l'homme des Nations unies, est le nom général des mécanismes indépendants d'enquête et de suivi du Conseil qui traitent soit de situations nationales spécifiques, soit de questions thématiques dans toutes les parties du monde. Les experts des procédures spéciales travaillent sur une base volontaire ; ils ne font pas partie du personnel des Nations unies et ne reçoivent pas de salaire pour leur travail. Ils sont indépendants de tout gouvernement ou organisation et travaillent à titre individuel.Droits de l'homme de l'ONU, page pays : République centrafricainePour plus d'informations, veuillez contacter Isatou Harris (isatou.harris@un.org)Pour les demandes des médias concernant d'autres experts indépendants de l'ONU, veuillez contacter Dharisha Indraguptha (dharisha.indraguptha@un.org) Suivre les actualités liées à Expert indépendant sur la RCA @UNIECAR1Suivez les experts indépendants des droits de l'homme de l'ONU sur Twitter : @UN_SPExpertsPour plus d'informations et pour les demandes des médias, veuillez contacter : Pour toute requête des médias relative à d'autres experts indépendants des Nations Unies, veuillez contacter : Maya Derouaz (maya.derouaz@un.org) et Dharisha Indraguptha (dharisha.indraguptha@un.org)Suivez les actualités des experts indépendants des droits de l'homme des Nations Unies sur X : @UN_SPExperts, filtered_html
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Communiqué de presse
01 février 2024
Lancement de la Plateforme d’appui aux solutions durables pour les Centrafricains déplacés de force
BANGUI — Un nouvel horizon se dessine pour les populations déplacées de force de la République centrafricaine grâce à l'engagement solide et unifié des pays limitrophes et des partenaires internationaux. Le HCR, l’Agence des Nations unies pour les Réfugiés se félicite du lancement réussi de la Plateforme d'Appui aux solutions durables pour les déplacés de force Centrafricains.
Il s’agit d’une initiative majeure concrétisée par la collaboration, la détermination et le soutien des sept pays concernés par la crise centrafricaine. Elle traduit aussi les engagements pris dans le cadre de la Déclaration de Yaoundé de avril 2022. Celle-ci visait, d’une part, à renforcer la protection des personnes déplacées de force et à promouvoir leur inclusion et leur résilience à travers des solutions durables dans les pays hôtes ; et d’autre part, à créer des conditions propices au retour durable et à la réintégration effective en République centrafricaine.
L’engagement des États membres de la plateforme « à protéger nos compatriotes, à les assister et à rechercher les solutions durables en leur faveur, restent pour la République Centrafricaine, le témoignage de la solidarité internationale et l’expression du partage des charges et des responsabilités tels que recommandés par le Pacte Mondial sur les Réfugiés » a souligné S.E M. Faustin-Archange Touadéra, Président de la République Centrafricaine.
“Il est important de saluer les efforts entrepris par l’État centrafricain pour le retour progressif de la paix et de la sécurité, ainsi que la réconciliation entre les fils et filles du pays.” dit Raouf Mazou, Haut-commissaire Adjoint chargé des opérations du HCR. “Il est essentiel que se poursuivent les efforts visant à la consolidation ou à l’établissement des conditions permettant un retour durable, dans leurs foyers, du plus grand nombre possible de centrafricains, dans la sécurité et la dignité, afin qu’ils puissent contribuer à la reconstruction et au développement de leur patrie.” a-t-il ajouté.
Cette initiative significative a été grandement enrichi par des concertations fructueuses et la formation d’un consensus robuste entre les pays affectés par la crise centrafricaine et les partenaires internationaux, soulignant une volonté commune d'apporter des solutions durables à environ 1,2 million de personnes déplacées de force.
Le Cameroun, le Tchad, la République Démocratique du Congo, la République de Congo, le République du Soudan du Sud et la République du Soudan ont, avec le soutien des acteurs de développement, réaffirmé leur engagement à œuvrer de manière collaborative pour aborder et surmonter les défis multifacettes auxquels font face les déplacés de force centrafricains.
La Banque africaine de développement, la Banque Mondiale, les États Unis, la Suisse et l’Union Européenne ont affiché leur soutien à la plateforme, en mobilisant la volonté stratégique et les ressources internationales pour assurer son succès. Le lancement de la plateforme inaugure ainsi une nouvelle ère de coopération sous-régionale et internationale, basée sur des principes de partenariat, de soutien mutuel et d'innovation pour le bien-être des déplacés centrafricains.
Le processus ayant conduit à l’établissement de la Plateforme d’Appui aux solutions durables pour les réfugiés, les déplacés et les retournés a été financé par l’Union européenne.
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Communiqué de presse
16 juin 2023
La RCA organise sa plus grande campagne de vaccination contre la polio depuis 2020 : plus de 1.6 million d’enfants à vacciner
Cette campagne, soutenue techniquement et financièrement par les partenaires de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP), notamment l’OMS, l’UNICEF, le CDC, la Bill & Melinda Gates Foundation, le Rotary International et Gavi, l’Alliance du Vaccin, prévoit la réalisation de l’approche porte à porte et intègre la vaccination contre la COVID-19 ciblant les personnes de 15 ans et plus en stratégie fixe dans les structures sanitaires et dans les postes fixes temporaires.
La poliomyélite est une maladie grave et invalidante, dont la souffrance et le poids socio-économique, peuvent être évités par un simple geste : l’administration de gouttes du vaccin polio oral aux enfants, principalement à ceux de moins de 5 ans.
« Grâce aux efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires, la RCA a été déclarée pays libre de la circulation de poliovirus sauvage en juin 2020. Toutefois, malgré les efforts considérables réalisés, la RCA, comme toute la Région africaine, reste confrontée aux défis d’un virus qui mute », a déclaré Mme Meritxell Relaño Arana, Représentante de l’UNICEF en RCA. « C’est pourquoi notre but est d’immuniser tous les enfants, même s’ils sont déjà vaccinés lors de la vaccination de routine, car aucun enfant ne doit être laissé sans protection contre la poliomyélite », a-t-elle poursuivi.
Pour sa part, Dr Ngoy Nsenga, Représentant de l’OMS en RCA, a signalé que « la fin de la COVID-19 en tant qu'urgence de santé publique de portée internationale, ne signifie pas que la maladie n'est plus une menace dans le monde et en République Centrafricaine ». « C’est pourquoi, le couplage de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite à la vaccination contre la COVID-19, est une initiative louable qui vise à combler les lacunes en matière de vaccination afin de protéger davantage la population contre ces maladies et éviter leurs résurgences », a-t-il ajouté.
La campagne permet aux agents de santé d’administrer désormais des vaccins à domicile, comme dans les lieux de culte, les marchés et les écoles, afin d’alléger le fardeau qui pèse sur les parents qui d’habitude fassent un long chemin pour faire vacciner leurs enfants dans les établissements de santé.
De plus, les chefs religieux et communautaires, en leur qualité de champions de l’éradication du poliovirus sauvage, jouent le rôle de sensibilisateurs en faveur de la vaccination des enfants et adultes en vue de les protéger respectivement contre la polio et la COVID-19.
« Cette fois, ils nous ont vraiment rendu la tâche facile. Le fait que les agents vaccinateurs passent de maison en maison pour vacciner nos enfants est une très bonne chose pour nous les femmes déjà très occupées à d’autres tâches ménagères. Avec cette méthode de porte à porte, je suis parvenu à faire vacciner tous mes trois enfants et je suis rassurée maintenant parce que je sais qu’ils sont bien protégés. Car sans vaccin, les enfants peuvent attraper des maladies et même en mourir » se réjouit Marie Claire Manzinga, 38 ans et cheffe de ménage de 3 enfants dans le district sanitaire de Bangui 2.
L’UNICEF, l’OMS et les partenaires de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP) continueront à soutenir les efforts du Gouvernement centrafricain jusqu’à ce que tout enfant en RCA soit vacciné et protégé contre la poliomyélitique. Un deuxième passage de vaccination est prévu d’ici la fin d’année 2023.
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