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Histoire
01 février 2024
Les agences des Nations Unies accompagnent les communautés de Bossangoa à identifier les défis de développement
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Histoire
01 février 2024
L’UNFPA déploie son assistance humanitaire à proximité des femmes de Bocaranga
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Communiqué de presse
01 février 2024
Lancement de la Plateforme d’appui aux solutions durables pour les Centrafricains déplacés de force
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Les objectifs de développement durable en République centrafricaine
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en République centrafricaine:
Publication
05 février 2024
Lancement du Plan de réponse humanitaire 2024 en République centrafricaine
La situation s’est généralement améliorée en République centrafricaine (RCA), mais les besoins humanitaires demeurent importants suite notamment au conflit qui persiste depuis plus d’une décennie et de l’impact récent de la guerre au Soudan et de l’insécurité dans la région frontalière avec le Tchad dans le nord-ouest. 2,8 millions de personnes – 46% de la population – sont extrêmement vulnérables en 2024, au point que seule l’assistance humanitaire ne suffira pas pour rétablir leur bien-être. « Nous avons affiné les besoins à travers des consultations menées en amont et avons conclu que certaines zones à stabilité relative nécessitent plutôt la mobilisation d’autres acteurs, comme ceux du développement, pour garantir le maintien des acquis, et soutenir durablement la protection et la résilience des communautés vulnérables », a expliqué M. Ag Ayoya, Coordonnateur Humanitaire en RCA. Pour réponde aux besoins des centrafricains les plus vulnérables, le Gouvernement centrafricain et l’Equipe humanitaire pays ont officiellement lancé aujourd’hui le Plan de réponse humanitaire 2024.
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Publication
16 juin 2023
Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable 2023-2027
Le Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF) est le principal instrument du système des Nations Unies (SNU) pour planifier et mener des activités de développement afin de soutenir la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 en République centrafricaine (RCA). S’appuyant sur les priorités nationales, l’UNSDCF est un accord de partenariat dont l’élaboration, l’exécution, le suivi et l’évaluation sont conduits conjointement avec la partie nationale entre 2023 et 2027.
Pour assurer une appropriation nationale effective, l’élaboration de l’UNSDCF a rassemblé différents acteurs de la partie nationale, notamment les ministères sectoriels, les collectivités territoriales, le secteur privé, la société civile, les acteurs académiques, et les organisations confessionnelles. Cette démarche a permis d’avoir une connaissance commune des défis et de définir des priorités stratégiques qui sont alignées sur les besoins et priorités nationaux et sur les objectifs des agendas 2063 et 2030.
L’UNSDCF appuiera les quatre priorités stratégiques suivantes :
- Promotion de la paix, de la sécurité, des droits humains et de l’Etat de droit
- Inclusion et accès équitable à des services sociaux de base de qualité
- Développement des compétences et croissance économique accélérée, inclusive et durable
- Durabilité environnementale et résilience face aux crises et aux effets du changement climatique
Par la signature de ce document, les membres de l’Équipe pays des Nations Unies en République centrafricaine et le Gouvernement de la République centrafricaine approuvent ce Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable comme base de coopération et s’engagent à sa mise en œuvre pour l’atteinte des résultats escomptés.
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Communiqué de presse
12 décembre 2022
Le Gouvernement et le Système des Nations Unies lancent un nouveau partenariat fondé sur le développement durable de la République centrafricaine
Ce document a été signé en présence des membres du Gouvernement, des représentants des partenaires techniques et financiers, de la MINUSCA, de la société civile, des institutions universitaires, des organisations confessionnelles, des institutions déconcentrées, du secteur privé et des médias. En signant ce document, les parties prenantes ont approuvé le Plan-cadre comme base de coopération et s’engagent ainsi à sa mise en œuvre pour l’atteinte des résultats escomptés.
Le Coordonnateur résident a.i. du Système des Nations Unies et Coordonnateur humanitaire a.i. par intérim, Bakary Doumbia a indiqué que le processus ayant conduit à l’élaboration et à la finalisation du nouveau Plan-cadre de coopération a été participatif et inclusif : « L’UNSDCF 2023-2027 est le fruit d’un processus conjoint d’élaboration entre le Gouvernement et le Système des Nations Unies en RCA, en consultation avec la société civile, le secteur privé, les institutions universitaires, les médias ainsi que les partenaires techniques et financiers. Il s’aligne sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 de l’Union africaine et constitue la réponse collective du système des Nations Unies aux priorités nationales de développement exprimées lors de l‘atelier de consultation et priorisation d’avril 2022, et enrichies par les contributions reçues des parties prenantes au cours de l’atelier de validation tenu en septembre 2022. ».
Pour la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies et cheffe de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza, « le Plan-cadre de coopération, né de la réforme de 2019 a pour objectif de ne plus mettre les Etats dans une posture d’assistance mais plutôt d’acteurs de leur propre développement à travers les outils qui sont mis à leur disposition. Je voudrais saluer ici, la détermination de tous les acteurs à parachever le processus ayant abouti à ce document cadre qui servira non seulement de boussole pour les interventions des Nations Unies mais aussi à la mobilisation de ressources auprès des partenaires bilatéraux et multilatéraux du pays ».
Sous l’égide du ministre d’Etat chargé de l’Economie, du Plan et de la Coopération, M. Félix Moloua et du Bureau du Coordonnateur résident du Système des Nations Unies en RCA, l’élaboration du Plan-cadre de coopération s’est enrichi des débats et des consultations initiés lors des ateliers de priorisation et de validation technique organisés en amont.
Le Premier Ministre, chef du Gouvernement, Felix Moloua, est revenu sur le partenariat agissant entre le Système des Nations Unies et l’Etat centrafricain et a plaidé pour un accompagnement accru au profit des populations centrafricaines : « Le partenariat noué aujourd’hui est porteur d’espoir pour le peuple centrafricain dont nous avons la charge de conduire la destinée. Il permettra d’atteindre les objectifs fixés par le Gouvernement qui découlent de la Vision du Président de la République, Chef de l’Etat, le Professeur Faustin Archange Touadera, exprimée lors de son discours d’investiture en mars 2021 ».
L’UNSDCF est le principal instrument du Système des Nations Unies pour planifier et mener des activités de développement afin de soutenir la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 en République centrafricaine. S’appuyant sur les priorités nationales, l’UNSDCF est un accord de partenariat dont l’élaboration, l’exécution, le suivi et l’évaluation sont conduits conjointement avec la partie nationale entre 2023 et 2027.
Au total, 23 agences, fonds, programmes y compris la MINUSCA ont signé ce nouveau Plan-cadre de coopération.
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Publication
03 mai 2023
Rapport annuel sur les résultats des Nations Unies en République centrafricaine 2022
Le rapport annuel 2022 de l’Équipe pays des Nations Unies pour la République centrafricaine présente un aperçu des actions entreprises par le système des Nations Unies pour accompagner le gouvernement dans la mise en oeuvre du Plan National de Relèvement et de Consolidation de la Paix (RCPCA) ainsi que pour atteindre les objectifs de développement durable en République centrafricaine.
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Histoire
15 juin 2021
La République centrafricaine lance sa campagne de vaccination contre la COVID-19
Le lancement de la campagne nationale de vaccination contre la COVID-19 a eu lieu le 20 mai 2021, au Centre National Hospitalier et Universitaire de Bangui en présence du Premier Ministre chef du gouvernement, Firmin Ngrébada, des membres du gouvernement, des Ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques accréditées auprès de la République centrafricaine ainsi que des représentants des agences du Système des Nations unies.
La campagne est rendue disponible grâce aux 60 000 premières doses reçues dans le cadre de l’initiative COVAX. Le Ministre de la Santé et de la Population, le Dr Pierre Somsé, a indiqué que « la campagne s’étale sur plusieurs semaines du 20 mai au 23 juin 2021 et est destiné en priorité aux agents de santé qui sont les plus exposés, aux personnes âgées et/ou porteuses de maladies chroniques, qui sont parmi les plus vulnérables ».
La veille du lancement de la campagne de vaccination, le Président de la République, Pr Faustin Archange Touadera a déclaré la COVID-19 crise de santé publique : « l’aggravation de l’épidémie concerne l’ensemble du territoire car l’accélération du rythme de contamination dans notre pays s’est traduite par l’accroissement du nombre de cas à Berberati, Gamboula, Carnot, Bayanga, Bouar, Paoua, Batangafo et Bambari, a-t ’il déclaré. Parallèlement, plusieurs villes qui étaient jusqu’ici silencieuses ont déclaré des cas. Il s’agit notamment de Kabo, Kouango, Bangassou, Ndele, Birao et Obo. Au-delà des zones urbaines, l’épidémie s’étend en profondeur dans les villages ».
Abondant dans le même sens, le Représentant de l’OMS, Dr Severin von Xylander a déclaré que « Le système de santé de la RCA est encore aujourd'hui sous pression face à la persistance de cette pandémie sans précédent. L’arrivée des vaccins est dans ce sens une aubaine. Toutefois cela ne signifie pas que les gestes barrières doivent cesser. Il est nécessaire au contraire que ces gestes s’unissent au maintien des efforts face à d’autres urgences sanitaires telles que la santé mère-enfant, le paludisme, la tuberculose et le SIDA. »
Des doses symboliques ont été administrés au Premier Ministre, chef du gouvernement, Firmin Ngrébada, au Ministre de la Santé et de la Population, Dr Pierre Somse et à beaucoup d’autres personnalités.
« La campagne de vaccination que le gouvernement centrafricain a lancée aujourd'hui apportera un soutien essentiel au travail du personnel de santé dans le pays, qui sera mieux équipé pour protéger les femmes et les enfants des autres maladies mortelles mais soignables » a commenté Fran Equiza, Représentant de l'UNICEF en RCA. « L'UNICEF, en tant que partenaire clé de l'initiative COVAX, est mobilisé pour assurer l’approvisionnement, la conservation et la gestion efficace des vaccins, ainsi que l’adhésion des communautés à la campagne de vaccination contre la COVID-19. »
Rappelons qu’un mois avant, le 19 avril 2021, le système des Nations unies en République centrafricaine (RCA) a lancé sa campagne de vaccination contre la COVID-19 telle qu’instruite par le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, et approuvée par les Etats membres des Nations Unies. Le Représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en RCA, Dr. Severin Von Ritter Xylander, le Commandant adjoint de la Force de la MINUSCA, le Général Paulo Maia Pereira, ainsi que les représentants des personnels international et national de la Mission, Milan Dawoh et Jaafar Guerezebanga respectivement, ont été les quatre premiers personnels à se faire vacciner dans le cadre de ladite campagne.
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Histoire
01 février 2024
Les agences des Nations Unies accompagnent les communautés de Bossangoa à identifier les défis de développement
Accompagner la communauté à identifier ses problèmes et défis de développement, proposer des solutions possibles et surtout prendre des initiatives de réponses locales, c’est l’exercice auquel les habitants du groupement Gbélékota, dans la commune de Korompoko, sous-préfecture de Bossangoa, préfecture de l’Ouham se sont livrés ces derniers mois avec l’appui de l’UNICEF.
Grâce à cette initiative du « Diagnostic communautaire, la population s’est rendue compte qu’elle disposait de capacités locales pour entreprendre des petits projets qui n’ont pas besoin d’une intervention des partenaires humanitaires ou de développement. Pour certains leaders de la communauté, ce projet a profondément bousculé les habitudes de la population.
« Au départ, nous n’avions pas compris la démarche parce que d’habitude quand les organisations arrivent ici, c’est pour enrôler les ménages et distribuer des vivres, des semences ou encore des fournitures scolaires… Donc nous ne comprenions pas qu’il y ait des réunions où on ne parle pas de distribution. Beaucoup de personnes étaient démotivées. C’est au fur et à mesure, avec la formation et les simulations organisées par UNICEF que nous avons finalement compris la démarche », a témoigné Robert Zounendji, Pasteur de l’Eglise Liberté de Gbélékota qui a activement participé aux activités.
« Nous nous sommes rendus compte que nous avions aussi des capacités et des ressources. Nous n’allons plus croiser les bras pour attendre des dons. Nous essaierons de résoudre nos problèmes nous-mêmes », a-t-il souligné.
Des latrines pour commencer !
La cérémonie de remise officielle du Plan d’action communautaire a eu lieu le mercredi 6 décembre 2023 à l’école Gbélékota, un lieu symbolique car la première activité de l’engagement de la communauté a commencé dans cette école il y a plus 6 mois. Un bâtiment de trois salles de classe y avait été construit au temps sans prendre en compte les latrines pour les enfants.
Dès les premiers jours du diagnostic communautaire, la communauté s’est prise en charge et a décidé de construire des latrines pour l’école. Deux blocs ont été finalement construits grâce à leur initiative. Les communautés locales ont tout fait du creusage des fosses à l’élévation des murs, sans aucunes interventions de partenaires. L’UNICEF, à travers le partenaire Caritas Centrafrique de Bossangoa, a contribué par quelques sacs de ciment, du bois et des tôles pour la toiture.
« Depuis que notre groupement existe, c’est la première fois que nous faisons ce genre de chose. C’est exceptionnel ! Nous allons tout faire pour mettre en œuvre ce plan, notre plan pour le bien de notre communauté, » a déclaré Bernard Gounoumoundjou, un notable de Gbélékota.
Des engagements pour consolider la dynamique communautaire
Lors de la remise du document, les chefs des cinq villages ont apprécié l’initiative de diagnostic communautaire piloté accompagnée par UNICEF, PAM, UNFPA, PLAN INTERNATIONAL, AFEB et CARITAS. « Une grande première » dit le représentant de la communauté. Par suite, tous les chefs se sont engagés à faire de ce plan une feuille de route, et un document qui encadrera toutes les interventions possibles dans leurs localités. Ils se sont également engagés à prendre des initiatives pour répondre aux problèmes de leur communauté en attendant d’éventuels appuis extérieurs. Le slogan qui accompagne cette initiative est « Notre développement commence par nous-mêmes ».
L’UNICEF a pour sa part promis un accompagnement permanent de la communauté à travers ses différents partenaires opérationnels.
Beaucoup de partenaires ont apprécié cette initiative et se sont engagés à leur tour à accompagner la dynamique communauté développée à Gbélékota. Le Programme alimentaire mondial (PAM), a par exemple, a annoncé la mise en œuvre, dans un bref délai, du projet de cantine scolaire à l’école de Gbélékota, sollicité par la communauté.
UNICEF avec son partenaire dans le domaine de l’éducation et de la protection, l’Association des femmes évangéliques de Bossangoa (AFEB), a promis de construire un bâtiment de trois salles de classe et des latrines pour augmenter la capacité d’accueil de cette école (les agrégats sont déjà en cours de mobilisation). UNICEF va aussi former les maitres-parents, une action majeure inscrite dans le plan d’action communautaire. L’ONG Plan international s’est quant à elle intéressée à la préoccupation des femmes à propos de l’absence d’une structure villageoise d’épargne et de crédit.
Le groupement Gbélékota est un ensemble de cinq villages : Gbélékota1, Gbelekota2, Bourouna, Mandjia et Banda. Ce plan d’action communautaire est un outil de plaidoyer, une feuille de route pour la communauté. Il comprend neuf secteurs essentiels de développement social et économique. Neuf secteurs clé ont été explorés dans ce diagnostic communautaire ; à savoir l’éducation, la santé, la cohésion sociale, la sécurité alimentaire, économie et commerce, protection, jeunesse, communication/information et WASH. Pour chaque secteur, les problèmes majeurs, les solutions possibles, la contribution de la communauté et l’appui des partenaires ont été élaborés.
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Histoire
01 février 2024
L’UNFPA déploie son assistance humanitaire à proximité des femmes de Bocaranga
Elles n’ont pas le choix car la seule maternité à proximité est située au sein de l’Hôpital de Référence de Bocaranga, une des sous-préfectures les plus démunies de la Centrafrique située à la frontière avec le Tchad.
Grace à la clinique mobile organisée et animée par l’ONG ALIMA sur le site de déplacés internes de PK 3, Prisca une jeune femme de 20 ans a eu la vie sauve en parcourant 35km à pied avant de se faire déplacer sur une motocyclette de fortune sur les 5 derniers kilomètres.
Elle a été mise hors de danger grâce aux soins d’urgence dont elle a bénéficié gratuitement au sein de la clinique mobile que finance le Fonds des Nations pour la Population grâce aux ressources mobilisées auprès de DG ECHO de l’Union Européenne. En plus de l'instabilité et de l'insécurité, les communautés font face à desproblèmes sanitaires considérables, liés à la prévalence du VIH/Sida, du paludisme, de la faible couverture vaccinale et une absence des soins de santé sexuelle et reproductive ainsi que la prise en charge adéquate des personnes ayant survécu aux violences basées sur le genre.
Comme Prisca, des milliers de femmes accourent désormais vers ce centre en quête de soins prénataux et y reçoivent aussi l’accompagnement nécessaire pour la planification familiale.
Selon l’évaluation des acteurs humanitaires, environ 850 000 femmes sont touchées par la crise et ont besoin de services de santé et de protection d'urgence, notamment 136 000 femmes enceintes qui ont besoin de soins obstétriques et néonatals d'urgence pour rester en vie, et 16 900 femmes et filles (2 %) qui ne sont pas en bonne santé et qui seront violées. Dans le même temps, les structures de santé et de protection existantes ont été affaiblies par la crise et ne sont pas en mesure de fournir les services de santé et de protection nécessaires requis du fait du manque de personnel qualifié, d'infrastructures et d'équipements médicaux adéquats, associé à des difficultés d'accès physique.
Mais le parcours vers la clinique mobile demeure encore pour la plupart des femmes et filles une source de danger au regard de l’insécurité qui règne dans cette région minière de la RCA. Plusieurs groupes armés rivalisent pour le contrôle des minerais et prennent parfois pour cibles l’armée régulière et les populations civiles qui vivent en majorité dans des camps de déplacés.
Aux côtés de l'ONG ALIMA, l’ONG INTERSOS a aménagé un Espace Sûr pour les femmes et les filles pour favoriser leur autonomisation, renforcer leurs capacités de résilience communautaire à travers le soutien aux initiatives communautaires à promouvoir la cohésion sociale et la gestion des conflits et les activités d'atténuation de la VBG. La réalisation des initiatives profite à Prisca qui a été abandonné par l’auteur de sa grossesse et se retrouve sans la moindre ressource vitale dans le site de PK 3 où elle bénéficie gratuitement des consultations prénatales et assiste régulièrement aux séances de planification familiale. Avec la présence de la sage-femme humanitaire de UNFPA, elle reçoit des conseils sur la santé maternelle et un kit maman (pour soutenir les futures mères avec des articles essentiels). Elle sera prise en charge pour un soutien psychosocial au sein de l'espace sûr du site de PK3, soutien essentiel pour faire face aux défis émotionnels de sa situation.
Ce projet financé par ECHO à hauteur de 787 millions XAF permettra à l’UNFPA de soulager les souffrances de quelques 32 000 personnes dans les villes de DAMARA, BODA, BIMBO, BAMBARI et BOCARANGA et renforcer l’engagement de UNFPA en faveur de l'autonomisation des femmes et de la santé maternelle dans le pays.
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Histoire
25 août 2023
Investir dans le capital humain, les institutions efficaces, transparentes et responsables, la décentralisation, la croissance verte et l’énergie permet d’accélérer la mise en œuvre des ODD en RCA d’ici 2030
C’est ce qui ressort d’un mini-atelier de consultations organisé par le gouvernement centrafricain, le système des Nations Unies et les parties prenantes dans la salle de conférence du PNUD le 18 août de ce mois. L’objectif de cette rencontre est de contribuer à la déclaration du Chef de l’État centrafricain sur les engagements nationaux et internationaux au Sommet sur la revue à mi-parcours de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable prévu en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies de septembre 2023 à New York aux États Unis.
Les participants à cette activité ont unanimement reconnu que la mise en place d’institutions efficaces, responsables et transparentes à tous les niveaux (cible 16.6 de l’ODD 16) reste encore une priorité pour la RCA. Sa mise en œuvre favorisera la consolidation de la paix et la stabilité du pays, créera un environnement des affaires attractif et contribuera à la promotion et à la sécurisation des investissements (publics et privés), puis à l’amélioration des conditions pour le développement économique et social du pays.
Le développement du capital humain et la mise en place d’institutions efficaces permettront également de stimuler des investissements et des progrès dans tous les ODD, ceci dans les domaines des systèmes alimentaires durables, des pratiques agricoles résilientes, de la couverture sanitaire universelle, de l’éducation de qualité, de la qualité de l’eau, de la création des emplois pour les jeunes et des infrastructures résilientes et durables.
Un investissement accru dans le développement du capital humain, les infrastructures durables et l’innovation, la mécanisation et la transformation ainsi que la mobilisation substantielle des ressources financière permettra d’accélérer la mise en œuvre des domaines à fort impacts ci-dessus identifiés, ce qui impactera également la mise en œuvre des autres domaines aussi prioritaires ainsi que les chances d’atteintes des ODD à l’horizon 2030.
Pour faciliter la mise en œuvre de cette priorité concernant les institutions efficaces, responsables et transparentes, les participants ont répertorié les domaines prioritaires suivants : Etat de droit, Restauration de l’autorité de l’Etat (RESA) et cohésion sociale. Pour le Secrétaire général adjoint du Secrétariat permanent du RCPCA, M. Moïse ZAMY parmi les moyens qui ont été présentés, il est important de ne pas perdre de vue l’innovation. Pour M. Thierry BANGUI du Ministère de l’Administration du Territoire « la restauration de l’autorité de l’Etat devra aller de pair avec la question de la décentralisation ».
Dans la même logique, les secteurs sociaux de base tels que l’éducation, la santé et l’eau et assainissement sont prioritaires pour espérer atteindre les ODD d’ici les sept ans restants. Madame Sabendo Irène, Coordonnatrice du projet Capital humain, a insisté sur la nécessité de prioriser la question du capital humain, l’éducation de base, la formation professionnelle des jeunes et l’autonomisation des femmes et des filles. Elle a été soutenue dans cette thèse par Yotoloum Mayang Vivien, Chargé de mission au ministère des Affaires étrangères, de la francophonie et des Centrafricains de l’étranger qui, en plus d’insister sur l’importance d’une formation de qualité des jeunes en vue de leur permettre d’assurer la relève de demain, a plaidé pour la transformation des ressources naturelles sur place dans le pays pour créer de la main- d’œuvre et booster le progrès dans la dynamique de l’atteinte de l’Agenda 2030.
Aussi, tous les participants ont reconnu que la prise en compte de la dimension genre dans tous les politiques, stratégies et programmes est nécessaire pour accélérer l’autonomisation économiques et l’épanouissement social des femmes à l’horizon 2030. Ils ont proposé de mettre l’accent sur la promotion des investissements transformateurs de l'égalité des sexes dans le cadre de l’élaboration du nouveau plan intérimaire de développement dont le début de mise en œuvre est prévu pour 2024.
Compte tenu de l’état actuel du pays et des principales conclusions issues des analyses faites dans le cadre des deux rapports nationaux volontaires de la mise en œuvre des ODD présentés par le pays, les domaines ci-dessus sont considérés comme étant prioritaires, capables d’avoir de fort impact sur les autres domaines, à condition que le gouvernement y accroisse les investissements ou crée des conditions pour y attirer les investissements privés, mixtes et innovants. Ainsi, les participants ont proposé au Gouvernement de prendre toutes les mesures pour ramener l’incidence de la pauvreté de 68,8% en 2021 à 60% à l’horizon 2030.
Il faut noter que le Sommet sur les Objectifs de développement durable prévu du 17 au 18 septembre verra la participation des autorités politiques centrafricaines et vient juste après la présentation du Rapport national volontaire (VNR) de 2023 sur les ODD de la RCA au Forum politique de haut niveau tenu à New York en juillet dernier. La RCA est à son deuxième VNR après celui de 2019.
C’est ce qui ressort d’un mini-atelier de consultations organisé par le gouvernement centrafricain, le système des Nations Unies et les parties prenantes dans la salle de conférence du PNUD le 18 août de ce mois. L’objectif de cette rencontre est de contribuer à la déclaration du Chef de l’État centrafricain sur les engagements nationaux et internationaux au Sommet sur la revue à mi-parcours de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable prévu en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies de septembre 2023 à New York aux États Unis.
Les participants à cette activité ont unanimement reconnu que la mise en place d’institutions efficaces, responsables et transparentes à tous les niveaux (cible 16.6 de l’ODD 16) reste encore une priorité pour la RCA. Sa mise en œuvre favorisera la consolidation de la paix et la stabilité du pays, créera un environnement des affaires attractif et contribuera à la promotion et à la sécurisation des investissements (publics et privés), puis à l’amélioration des conditions pour le développement économique et social du pays.
Le développement du capital humain et la mise en place d’institutions efficaces permettront également de stimuler des investissements et des progrès dans tous les ODD, ceci dans les domaines des systèmes alimentaires durables, des pratiques agricoles résilientes, de la couverture sanitaire universelle, de l’éducation de qualité, de la qualité de l’eau, de la création des emplois pour les jeunes et des infrastructures résilientes et durables.
Un investissement accru dans le développement du capital humain, les infrastructures durables et l’innovation, la mécanisation et la transformation ainsi que la mobilisation substantielle des ressources financière permettra d’accélérer la mise en œuvre des domaines à fort impacts ci-dessus identifiés, ce qui impactera également la mise en œuvre des autres domaines aussi prioritaires ainsi que les chances d’atteintes des ODD à l’horizon 2030.
Pour faciliter la mise en œuvre de cette priorité concernant les institutions efficaces, responsables et transparentes, les participants ont répertorié les domaines prioritaires suivants : Etat de droit, Restauration de l’autorité de l’Etat (RESA) et cohésion sociale. Pour le Secrétaire général adjoint du Secrétariat permanent du RCPCA, M. Moïse ZAMY parmi les moyens qui ont été présentés, il est important de ne pas perdre de vue l’innovation. Pour M. Thierry BANGUI du Ministère de l’Administration du Territoire « la restauration de l’autorité de l’Etat devra aller de pair avec la question de la décentralisation ».
Dans la même logique, les secteurs sociaux de base tels que l’éducation, la santé et l’eau et assainissement sont prioritaires pour espérer atteindre les ODD d’ici les sept ans restants. Madame Sabendo Irène, Coordonnatrice du projet Capital humain, a insisté sur la nécessité de prioriser la question du capital humain, l’éducation de base, la formation professionnelle des jeunes et l’autonomisation des femmes et des filles. Elle a été soutenue dans cette thèse par Yotoloum Mayang Vivien, Chargé de mission au ministère des Affaires étrangères, de la francophonie et des Centrafricains de l’étranger qui, en plus d’insister sur l’importance d’une formation de qualité des jeunes en vue de leur permettre d’assurer la relève de demain, a plaidé pour la transformation des ressources naturelles sur place dans le pays pour créer de la main- d’œuvre et booster le progrès dans la dynamique de l’atteinte de l’Agenda 2030.
Aussi, tous les participants ont reconnu que la prise en compte de la dimension genre dans tous les politiques, stratégies et programmes est nécessaire pour accélérer l’autonomisation économiques et l’épanouissement social des femmes à l’horizon 2030. Ils ont proposé de mettre l’accent sur la promotion des investissements transformateurs de l'égalité des sexes dans le cadre de l’élaboration du nouveau plan intérimaire de développement dont le début de mise en œuvre est prévu pour 2024.
Compte tenu de l’état actuel du pays et des principales conclusions issues des analyses faites dans le cadre des deux rapports nationaux volontaires de la mise en œuvre des ODD présentés par le pays, les domaines ci-dessus sont considérés comme étant prioritaires, capables d’avoir de fort impact sur les autres domaines, à condition que le gouvernement y accroisse les investissements ou crée des conditions pour y attirer les investissements privés, mixtes et innovants. Ainsi, les participants ont proposé au Gouvernement de prendre toutes les mesures pour ramener l’incidence de la pauvreté de 68,8% en 2021 à 60% à l’horizon 2030.
Il faut noter que le Sommet sur les Objectifs de développement durable prévu du 17 au 18 septembre verra la participation des autorités politiques centrafricaines et vient juste après la présentation du Rapport national volontaire (VNR) de 2023 sur les ODD de la RCA au Forum politique de haut niveau tenu à New York en juillet dernier. La RCA est à son deuxième VNR après celui de 2019.
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Histoire
11 juillet 2023
Les Nations Unies lancent plusieurs projets de développement à Bossangoa
Elle compte une population de 67 214 habitants. Elle tire son potentiel économique de l’agriculture (coton), la pèche, l’élevage et l’apiculture. La ville de Bossangoa a été fortement touchée par la crise de 2013. Elle tente de retrouver le calme malgré des poches d’insécurité.
C’est dans ce contexte qu’une visite conjointe de haut niveau a été initiée par le Gouvernement avec l’appui du système des Nations Unies. Elle a été conduite par le Premier ministre, Chef du gouvernement centrafricain, Félix Moloua, de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies, Cheffe de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza, du Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies, Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire Mohamed Ag Ayoya et des membres de l’Equipe pays des Nations Unies à savoir l’UNICEF, le PAM, l’UNOPS et le PNUD à Bossangoa, dans l’Ouham.
Ont également pris part à cette visite, les représentants de la BDEAC, la Banque mondiale, l’Union européenne et de la BAD.
Une chambre froide desservant huit districts sanitaires construite par l’UNICEF à Bossangoa
Le bâtiment finalisé a été remis aux autorités locales. Cette chambre servira huit districts de la région sanitaire numéro 3 pour le stockage, la conservation et la gestion des vaccins permettant la vaccination de plus de 35,000 enfants âgés entre 0 et 11 mois et 47,000 femmes enceintes à travers les huit districts de la région. La chambre froide sera accompagnée d’un véhicule réfrigérant, d’un véhicule de liaison et de deux groupes électrogènes. Le montant total du financement se chiffre à 275,400 millions de Fcfa.
D’importants avantages sont attendus de ce projet, entre autres l’amélioration du stockage, de la conservation, et de la gestion des vaccins et autres intrants de vaccination dans la région sanitaire numéro 3 ; le ravitaillement de tous les huit districts sanitaires en vaccins et autres intrants du Programme élargi de vaccination ; sans compter la réduction du délai d’approvisionnement des districts sanitaires, le rapprochement des vaccins des bénéficiaires et avec une meilleure disponibilité des vaccins au niveau des centres de vaccination.
Une maternité d’attente pour les grossesses à risque et les femmes enceintes éloignées de la ville
Les travaux de construction de la maternité d’attente de Bossangoa financée par UNICEF sont lancés le 30 juin et dureront six mois.
La construction de la maternité d’attente permettra de mettre un accent particulier sur l’accueil des femmes ayant des grossesses à haut risque et/ou vivant dans un milieu d’accès difficile et/ou insécure afin de minimiser le risque de consultation tardive pour les soins de santé maternelle et néonatale y compris la prise en charge des accouchements dystociques.
C’est aussi de disponibiliser un système de référencement du niveau communautaire vers les maternités au niveau primaire, des maternités vers celles des hôpitaux secondaires.
La maternité d’attente a la capacite de recevoir jusqu’à 40 femmes enceintes en même temps et permet de prendre en charge plus de 8 000 femmes enceintes et plus de 6 000 nouveau-nés par an. Le coût total des travaux s'élève à XAF 243,5M.
Pose de la première pierre de la réhabilitation du bâtiment de la sous-préfecture de Bossangoa
La réhabilitation du bâtiment par le PNUD comprend les travaux de construction, la dotation en système d’énergie solaire, la dotation en mobilier de bureau, la dotation en équipements bureautiques et informatiques et la formation des fonctionnaires et agents de l’Etat à l’utilisation des outils de téléconférence.
Ce sera au moins trente fonctionnaires et agents des services déconcentrés de l’Etat affectés à Bossangoa et les usagers des services publics qui sont les bénéficiaires de cet ouvrage.
Selon Barthélemy Wilikon, préfet de l'Ouham, « le redéploiement des fonctionnaires et agents de l’Etat dans la localité s’évalue à 98% aujourd’hui. Cependant, au nombre des besoins exprimés par ceux-ci, il y a le manque de local pour travailler décemment. La plupart des fonctionnaires occupent le building administratif qui n’arrive pas à les contenir ». Pour Jean Luc Stalone, « la réhabilitation du bâtiment de la sous-préfecture permettra de désengorger l’effectif du building administratif et renforcer la présence et l’autorité de l’Etat à Bossangoa en offrant un environnement et des moyens de travail pouvant assurer le fonctionnement normal des services déconcentrés de l’Etat. Il s’agira aussi de mettre les fonctionnaires et agents de l’Etat dans les conditions requises pour offrir des services aux populations ».
Le PAM mobilise les handicapés visuels et veuves autour du maraichage et le petit élevage
Le projet touche au moins 2 000 femmes et hommes aveugles et veuves. Ceux-ci mettent en œuvre des activités maraichères dans le 3ème arrondissement de Bossangoa, au quartier Mandja/Mambré.
Le projet a amélioré les conditions de vie de 1335 femmes et 665 hommes grâce au Food For Asset et soutient leur résilience, la relance économique locale, facilite l’accroissement de l’appui de la campagne vivrière, maraichère et du petit élevage dans les zones touchées au profit des petits exploitants agricoles et des ménages en situation d’insécurité alimentaire.
Outre la mobilisation des handicapés visuels et veuves, le projet permet de construire des enclos pour la protection des parcelles cultivées, récolter et vendre les produits, obtenir des papiers juridiques afin de bénéficier des formations et obtenir des kits et l’accès facile au marché.
Pour Doanga René, président des personnes aveugles de l’Ouham « c’est grâce à l’appui du Programme alimentaire mondial, PAM que son association mène les activités au profit de ses membres. L’appui du PAM s’étend entre autres à la fourniture des semences, des houes etc. Nous sommes soulagés ce 30 juin parce que le Premier ministre nous a remis une moto à trois roux qui nous permettra de transporter nos marchandises et faciliter nos déplacements. »
Les membres de la délégation ont aussi visité les stands de produits locaux réalisés par des associations avec l’appui de la MINUSCA. Ces produits comprennent des chaussures artisanales, habits, de l’huile de karité.
Il est à noter ici que les projets lancés ce 30 juin ne sont pas les seuls mis en œuvre à Bossangoa. D’autres agences des Nations Unies comme l’UNOPS, l’ONUFEMMES, la FAO et l’UNFPA mènent respectivement des activités de construction des infrastructures routières, de cohésion sociale et de consolidation de la paix, de banque de semences et transferts de cash, d’équipement des maternités en lits et médicaments et la formation du personnel soignant etc.
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Histoire
12 juin 2023
LIM-PENDE : Le gouvernement centrafricain rassure les demandeurs d’asile tchadiens
Le gouvernement centrafricain, ses partenaires humanitaires et la MINUSCA, lors d’une mission conduite par le Premier ministre, Felix Moloua, et la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU ont rencontré le 08 juin 2023, des demandeurs d’asile tchadiens dans la préfecture de Lim-Pende.
Lors de ce déplacement, des kits d’hygiène pour les familles, des kits de dignité de base pour les femmes et des kits nutritionnelles pour les enfants ont été remis à ces personnes qui, depuis quelques mois ont fui des affrontements dans leur pays.
La rencontre a eu lieu dans le village de Bedaka, à trois km de la frontière tchadienne, sur le sol centrafricain. En plus de s’enquérir de leur situation afin de mieux les assister, le chef du gouvernement centrafricain a témoigné à ces demandeurs d’asile la solidarité du gouvernement et de ses partenaires. Ils sont à peu près 22 650 personnes, selon les chiffres provisoires du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR). Ils sont réfugiés Mia-Pende, Markounda et Bah-Bessar, dans la préfecture de Lim-Pende.
La cheffe de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza, a déclaré à l’endroit de ces personnes qu’elles « ne sont pas seules » et que le premier don de la Mission n’était qu’une première partie. « …nous allons envoyer un plus grand nombre pour pouvoir vous soutenir », a-t-elle dit.
Le porte-parole des demandeurs d’asile, Mbaïro Dadje, a expliqué qu’ils ont « fui des affrontements entre peulhs et chrétiens dans les villages de Bekan et Bengakaran » sur le sol tchadien. Cet agent technique de santé de la sous-préfecture de Bekan salue l’hospitalité de ses « frères centrafricains qui l’ont accueilli avec sa femme et leurs sept enfants ». Toutefois la préoccupation majeure de ces déplacés demeure l’alimentation, selon ce dernier qui s’inquiète de la diminution des stocks de vivres des familles hôtes centrafricaines.
Venu avec le ministre de la Santé et celui de la Sécurité, le chef du gouvernement centrafricain, Félix MOLOUA, a tout d’abord compati à la situation difficile des demandeurs d’asile. Il leur a toutefois lancé un ferme avertissement : « ce que nous demandons et ce que veut le chef de l’Etat c’est la paix. Nous ne pouvons pas accepter qu’on utilise notre territoire pour créer des problèmes au Tchad. Nous sommes en parfaite coopération avec le peuple tchadien », a-t-il souligné.
Plusieurs responsables d’agences des Nations Unies ont également fait le déplacement dont celui du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), Fafa Olivier Attidzah. Il estime que « la tête de proue est la Commission Nationale des Réfugiés qui est généralement appuyé par le HCR. Nous attendons donc les décisions du gouvernement, concernant la manière dont elle compte accueillir ces populations. Et à partir de cet instant, il y aura une assistance multisectorielle qui sera organisée ».
D’ores et déjà la cheffe de la MINUSCA a assuré que dans l’immédiat, les demandeurs d’asile vont recevoir des produits purificateurs d’eau, des médicaments et encore plus de kits de nutrition et de dignité de base.
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Communiqué de presse
01 février 2024
Lancement de la Plateforme d’appui aux solutions durables pour les Centrafricains déplacés de force
BANGUI — Un nouvel horizon se dessine pour les populations déplacées de force de la République centrafricaine grâce à l'engagement solide et unifié des pays limitrophes et des partenaires internationaux. Le HCR, l’Agence des Nations unies pour les Réfugiés se félicite du lancement réussi de la Plateforme d'Appui aux solutions durables pour les déplacés de force Centrafricains.
Il s’agit d’une initiative majeure concrétisée par la collaboration, la détermination et le soutien des sept pays concernés par la crise centrafricaine. Elle traduit aussi les engagements pris dans le cadre de la Déclaration de Yaoundé de avril 2022. Celle-ci visait, d’une part, à renforcer la protection des personnes déplacées de force et à promouvoir leur inclusion et leur résilience à travers des solutions durables dans les pays hôtes ; et d’autre part, à créer des conditions propices au retour durable et à la réintégration effective en République centrafricaine.
L’engagement des États membres de la plateforme « à protéger nos compatriotes, à les assister et à rechercher les solutions durables en leur faveur, restent pour la République Centrafricaine, le témoignage de la solidarité internationale et l’expression du partage des charges et des responsabilités tels que recommandés par le Pacte Mondial sur les Réfugiés » a souligné S.E M. Faustin-Archange Touadéra, Président de la République Centrafricaine.
“Il est important de saluer les efforts entrepris par l’État centrafricain pour le retour progressif de la paix et de la sécurité, ainsi que la réconciliation entre les fils et filles du pays.” dit Raouf Mazou, Haut-commissaire Adjoint chargé des opérations du HCR. “Il est essentiel que se poursuivent les efforts visant à la consolidation ou à l’établissement des conditions permettant un retour durable, dans leurs foyers, du plus grand nombre possible de centrafricains, dans la sécurité et la dignité, afin qu’ils puissent contribuer à la reconstruction et au développement de leur patrie.” a-t-il ajouté.
Cette initiative significative a été grandement enrichi par des concertations fructueuses et la formation d’un consensus robuste entre les pays affectés par la crise centrafricaine et les partenaires internationaux, soulignant une volonté commune d'apporter des solutions durables à environ 1,2 million de personnes déplacées de force.
Le Cameroun, le Tchad, la République Démocratique du Congo, la République de Congo, le République du Soudan du Sud et la République du Soudan ont, avec le soutien des acteurs de développement, réaffirmé leur engagement à œuvrer de manière collaborative pour aborder et surmonter les défis multifacettes auxquels font face les déplacés de force centrafricains.
La Banque africaine de développement, la Banque Mondiale, les États Unis, la Suisse et l’Union Européenne ont affiché leur soutien à la plateforme, en mobilisant la volonté stratégique et les ressources internationales pour assurer son succès. Le lancement de la plateforme inaugure ainsi une nouvelle ère de coopération sous-régionale et internationale, basée sur des principes de partenariat, de soutien mutuel et d'innovation pour le bien-être des déplacés centrafricains.
Le processus ayant conduit à l’établissement de la Plateforme d’Appui aux solutions durables pour les réfugiés, les déplacés et les retournés a été financé par l’Union européenne.
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Communiqué de presse
16 juin 2023
La RCA organise sa plus grande campagne de vaccination contre la polio depuis 2020 : plus de 1.6 million d’enfants à vacciner
Cette campagne, soutenue techniquement et financièrement par les partenaires de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP), notamment l’OMS, l’UNICEF, le CDC, la Bill & Melinda Gates Foundation, le Rotary International et Gavi, l’Alliance du Vaccin, prévoit la réalisation de l’approche porte à porte et intègre la vaccination contre la COVID-19 ciblant les personnes de 15 ans et plus en stratégie fixe dans les structures sanitaires et dans les postes fixes temporaires.
La poliomyélite est une maladie grave et invalidante, dont la souffrance et le poids socio-économique, peuvent être évités par un simple geste : l’administration de gouttes du vaccin polio oral aux enfants, principalement à ceux de moins de 5 ans.
« Grâce aux efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires, la RCA a été déclarée pays libre de la circulation de poliovirus sauvage en juin 2020. Toutefois, malgré les efforts considérables réalisés, la RCA, comme toute la Région africaine, reste confrontée aux défis d’un virus qui mute », a déclaré Mme Meritxell Relaño Arana, Représentante de l’UNICEF en RCA. « C’est pourquoi notre but est d’immuniser tous les enfants, même s’ils sont déjà vaccinés lors de la vaccination de routine, car aucun enfant ne doit être laissé sans protection contre la poliomyélite », a-t-elle poursuivi.
Pour sa part, Dr Ngoy Nsenga, Représentant de l’OMS en RCA, a signalé que « la fin de la COVID-19 en tant qu'urgence de santé publique de portée internationale, ne signifie pas que la maladie n'est plus une menace dans le monde et en République Centrafricaine ». « C’est pourquoi, le couplage de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite à la vaccination contre la COVID-19, est une initiative louable qui vise à combler les lacunes en matière de vaccination afin de protéger davantage la population contre ces maladies et éviter leurs résurgences », a-t-il ajouté.
La campagne permet aux agents de santé d’administrer désormais des vaccins à domicile, comme dans les lieux de culte, les marchés et les écoles, afin d’alléger le fardeau qui pèse sur les parents qui d’habitude fassent un long chemin pour faire vacciner leurs enfants dans les établissements de santé.
De plus, les chefs religieux et communautaires, en leur qualité de champions de l’éradication du poliovirus sauvage, jouent le rôle de sensibilisateurs en faveur de la vaccination des enfants et adultes en vue de les protéger respectivement contre la polio et la COVID-19.
« Cette fois, ils nous ont vraiment rendu la tâche facile. Le fait que les agents vaccinateurs passent de maison en maison pour vacciner nos enfants est une très bonne chose pour nous les femmes déjà très occupées à d’autres tâches ménagères. Avec cette méthode de porte à porte, je suis parvenu à faire vacciner tous mes trois enfants et je suis rassurée maintenant parce que je sais qu’ils sont bien protégés. Car sans vaccin, les enfants peuvent attraper des maladies et même en mourir » se réjouit Marie Claire Manzinga, 38 ans et cheffe de ménage de 3 enfants dans le district sanitaire de Bangui 2.
L’UNICEF, l’OMS et les partenaires de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP) continueront à soutenir les efforts du Gouvernement centrafricain jusqu’à ce que tout enfant en RCA soit vacciné et protégé contre la poliomyélitique. Un deuxième passage de vaccination est prévu d’ici la fin d’année 2023.
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Communiqué de presse
20 février 2023
Sécurité sanitaire et renforcement du système de santé : une mission de haut niveau de l’OMS en appui en République Centrafricaine
Plusieurs recommandations qui émanent de l’UHPR ont été considérées dans le Plan National de Développement Sanitaire de troisième génération (PNDSIII) pour la période 2022-2026 que le pays vient de développer.
C’est dans ce contexte qu’une mission de haut niveau composée d’experts multidisciplinaires venus du Siège de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et du Bureau Régional pour l’Afrique (AFRO) a séjourné à Bangui du 13 au 15 février 2023.
Reçue par le Ministre de la santé et de la Population, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et les Parlementaires, l’équipe de la mission et ces autorités du pays ont passé en revue les défis de la RCA en matière de santé, les nouvelles initiatives mondiales et le lien avec la couverture sanitaire universelle. La mission a surtout sensibilisé et plaidé pour la mobilisation des ressources en faveur de la sécurité sanitaire et le renforcement du système de santé.
Pour le Dr Stella Chungong, directrice de la Préparation et Sécurité Sanitaire basée à Genève, « il faut partir sur ce qui été bâti dans le pays, notamment le PNDSIII, l’UHPR, le plan d’action de sécurité sanitaire et voir comment renforcer le système pour préparer le pays à mieux gérer les urgences et garder les services essentiels pendant les crises. C’est dans ce contexte que nous sommes en RCA, pour discuter avec le Gouvernement, les partenaires, les parlementaires et les leaders communautaire pour définir ensemble dans un contexte plus holistique et compréhensible une feuille de route permettant au pays de gérer les épidémies et avoir des partenaires qui financent ses priorités ».
L’équipe de la mission a aussi participé à diverses réunions thématiques avec les structures gouvernementales, les partenaires techniques et financiers ainsi que la société civile.
Ainsi, ces experts multidisciplinaires de l’OMS ont apporté un appui technique à la pré-validation du dossier d’investissement pour les deux prochaines années (2023-2024) sur la sécurité sanitaire et le renforcement du système de santé, à l’occasion de la tenue de la troisième réunion de Coordination Sectorielle du Secteur de la Santé et de la Nutrition qui a réunis près de 150 partenaires techniques et financiers basés en RCA. Dans cette même perspective, l’équipe de la mission a conféré avec 300 leaders communautaires venus des 10 arrondissements de Bangui. L’OMS mise sur ces leaders communautaires pour accompagner le processus de renforcement de la sécurité sanitaire et le système de santé en RCA.
Le Ministre de la santé et de la Population, Dr Pierre Somse a « félicité les membres de la mission ainsi que le bureau pays de l’OMS pour l’appui continu dans l’atteinte des objectifs communs non sans souligner l’importance de la continuité de ce processus de marche progressive vers la mise en place d’un système de santé efficace dans la préparation et réponse aux urgences et le renforcement du système de santé ». Il a aussi indiqué que « les recommandations de cette mission de haut niveau enrichiront l’analyse et aideront le processus de validation du dossier d’investissement du pays ».
L’OMS collabore avec les gouvernements des pays de la Région africaine pour renforcer leur capacité à prévenir, à préparer, à détecter les situations d’urgence sanitaire et à y riposter. Depuis 2016, le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique a prêté son concours aux États Membres dans la riposte à plus de 200 urgences de santé publique, devenant ainsi l’organisation chef de file dans la mise en œuvre des mesures d’intervention d’urgence parmi les équipes d’appui aux pays des Nations Unies.
La Couverture Sanitaire Universelle (CSU) consiste à veiller à ce que l’ensemble de la population ait accès aux services de santé préventifs, curatifs, promotionnels et de réadaptation dont elle a besoin, et à ce que ces services soient de qualité suffisante pour être efficaces, sans que leur coût n’entraîne des difficultés financières pour les usagers. C'est un objectif majeur de réforme du système de santé dans de nombreux pays et un objectif prioritaire de l'Organisation Mondiale de la Santé en vue de la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) conformément à l’agenda post 2015.
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Communiqué de presse
15 février 2023
Intervention urgente de l’UNFPA en collaboration avec la MINUSCA pour répondre aux souffrances des populations dans la Haute Kotto.
Les structures bénéficiaires sont : l’hôpital régional et universitaire de la Haute Kotto, le centre de protection des victimes des droits de l’homme de Bria, le centre de santé secondaire de Sam-Ouandja et le centre de soutien psychosocial à Sam Ouandja qui commencera ses activités incessamment.
Cette aide humanitaire de UNFPA, qui complémente le travail de réhabilitation menée par la MINUSCA, permettra de répondre aux besoins exprimés par la population en améliorant la prise en charge des complications obstétricales, l’assistance à l’accouchement, la prise en charge des violences sexuelles et des IST, la prévention des grossesses non désirées, des IST et VIH, la préservation de la dignité des femmes et des filles. Alors que la majorité de ces kits couvriront les besoins de la population en Santé Sexuelle Reproductive et Violences Basées sur le Genre pendant 3 mois, les besoins restent énormes dans différents autres domaines.
Ce don de médicaments et divers matériels destiné à la population de la Haute-Kotto, fait suite à la mission effectuée du 25 au 27 janvier 2023 à Bria et à Sam-Ouandja par le Représentant de l’UNFPA en Centrafrique Dr Shible SAHBANI. Au cours de cette mission, menée conjointement entre l’UNFPA et la MINUSCA, les autorités administratives, les chefs coutumiers, les communautés, les femmes, les filles et les jeunes ont lancé un appel pressant à l’aide pour renforcer l’offre de services sociaux face à la crise humanitaire alarmante qui nécessite une mobilisation urgente de tous les acteurs et donateurs humanitaires.
En effet, le contrôle de la préfecture de la Haute-Kotto par les groupes armés pendant plus d’une décennie a laissé des populations affectées par des souffrances physiques, mentales et sociales. De plus, les deux villes de Bria et Sam Ouandja manquent cruellement de moyens pour répondre aux besoins des populations, y compris les personnes déplacées et les retournées, notamment les femmes enceintes dont la majorité sont des adolescentes, des survivantes de VBG et de violences sexuelles ainsi que les jeunes.
UNFPA invite toutes les parties prenantes à conjuguer leurs efforts afin d’assurer la complémentarité nécessaire pour répondre aux besoins urgents des femmes enceintes qui accouchent dans des conditions inhumaines, des filles victimes de violences sexuelles et des adolescentes mariées de force dans la Haute Kotto où les acteurs humanitaires et de développement se font rares.
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Communiqué de presse
04 août 2022
Le HCR fournit une assistance d’urgence aux victimes des inondations à Bangui
Les articles constitués de 1,500 couvertures, 300 sceaux et 300 Kits de cuisine ont été remis par le représentant du HCR en Centrafrique. « Cette assistance aux communautés touchées par les inondations explique que le HCR se tienne aux côtés de la population centrafricaine en cette période difficile. Nous restons déterminés à alléger les souffrances de celles et ceux qui ont été touchés par les inondations », a déclaré le représentant du HCR, monsieur Attidzah.
Depuis le 22 juillet dernier, plus de 19000 personnes ont été affectées par les inondations et contraintes de fuir leurs domiciles engloutis. Ces dernières manquent de tout. Outre Bangui, les inondations ont également affecté d’autres localités comme Begoua, Bimbo et Paoua.
A Bangui, certaines familles affectées par ces inondations vivent désormais chez des proches, occupent des bâtiments et des écoles. D’autres n’ayant nulle part où aller, dorment dans des abris de fortune qui leur permettent à peine de se protéger en cette saison de pluies.
L’aide fourni par le HCR ce jour intervient à la suite d’un appel lancé à l’endroit de la communauté nationale et internationale pour venir en aide aux victimes des inondations dans le pays. L’organisation non gouvernementale, dénommée Groupement des Femmes Agropastorales pour la Lutte contre le VIH s’est chargée de cette initiative.
« Le HCR ne saurait rester insensible à cette situation humanitaire très difficile qui engendre la désolation au sein des familles tant à Bangui qu’en province. Nous avons fourni en urgence des kits d’articles ménagers essentiels pour leur permettre de faire face aux inondations, » a expliqué Fafa Olivier Attidzah, Représentant du HCR en RCA.
En RCA, le HCR travaille avec le gouvernement et d'autres acteurs pour assurer une protection et une assistance à plus de 610.000 déplacés internes et environ 10.000 réfugiés et demandeurs d'asile de différentes nationalités vivant dans le pays.
L’Agence travaille également à la recherche des solutions durables pour les rapatriés et personnes déplacées internes qui ont retourné dans leurs foyers.
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