Dernières actualités
Histoire
17 octobre 2024
Fonds pour la Consolidation de la Paix en Centrafrique (PBF) : le système des Nations Unies et le gouvernement définissent les priorités des quatre prochaines années
Pour en savoir plus
Histoire
01 octobre 2024
La République centrafricaine dispose désormais d’un Plan National de Développement couvrant la période 2024-2028
Pour en savoir plus
Histoire
05 août 2024
Le gouvernement lance la Stratégie nationale des solutions durables avec l’appui des Nations Unies
Pour en savoir plus
Dernières actualités
Les objectifs de développement durable en République centrafricaine
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en République centrafricaine:
Publication
26 septembre 2024
Appel à propositions de projets pour des Organisations de la société civile de Centrafrique
Le Fonds des Femmes pour la Paix et l’Action Humanitaire (WPHF) a lancé son premier appel à propositions en République Centrafricaine (RCA) pour soutenir les organisations de la société civile (OSC) axés sur la réponse humanitaire et aux crises et la consolidation de la paix et le relèvement socio-économique, ainsi que pour soutenir les organisations locales de femmes et de jeunes femmes à travers un financement institutionnel. WPHF cherche à financer les éligibles organisations en RCA à travers les volets de financement suivants :Financement programmatique de 30,000 USD à 200,000 USD Fournit un financement programmatique pour les projets des OSCs visant à (1) renforcer la participation et le leadership des femmes dans la planification et réponses humanitaires et aux crises (conformément au domaine d’impact 3 du WPHF), OU (2) améliorer le relèvement socio-économique et la participation politique des femmes et des jeunes femmes dans les contextes de consolidation de la paix (conformément au domaine d’impact 6 du WPHF)Financement institutionnel de 2,500 USD à 30,000 USD Fournit un financement institutionnel pour le rétablissement et le renforcement des capacités institutionnelles des organisations de la société civile œuvrant à la mise en œuvre des engagements relatifs à l’agenda Femmes, Paix, Sécurité pour s'assurer qu'elles sont en mesure de se maintenir et d'améliorer leur impact.Veuillez noter: une organisation ne peut postuler qu’une seule fois, soit pour l’un des volets DE FINANCEMENT, soit pour les deux. les organisations qui se porterons candidates pour les deux volets devront soumettre deux dossiers de candidature basés sur les exigences et les modèles associés à chaque volet.les dossiers de candidature complets en français ou anglais doivent être soumis par courrier électronique à l’addresse suivante wphfapplications@Unwomen.org avec comme objet « rca WPHF APPEL1 »Date limite de soumission : 26 Novembre 2024Vous pouvez accéder aux différents documents liés à cet appel, en cliquant sur les liens ci-dessous, en fonction du domaine d'impact et du type de financement auquel vous postulez- En Français:Pour l'Impact 3: Réponse Humanitaire et aux CrisesModèles de proposition de projetFiche-conseil de l'impact et des indicateursPour l'Impact 6: Consolidation de Paix et RelèvementModèles de proposition de projetFiche-conseil de l'impact et des indicateursPour le Financement institutionnel Modèles de proposition de projetFiche-conseil de l'impact et des indicateurs In English: For Impact 3: Humanitarian and crisis responseProposal templateImpact and Indicator Tip SheetFor Impact 6: Peacebuilding & RecoveryProposal templateImpact and Indicator Tip SheetFor Institutional FundingProposal templateImpact and Indicator Tip Sheet
1 / 5
Publication
05 août 2024
Rapport annuel sur les résultats des Nations Unies en République centrafricaine 2023
Le rapport annuel 2023 de l’Équipe pays des Nations Unies pour la République centrafricaine présente un aperçu des actions entreprises par le système des Nations Unies pour accompagner le gouvernement dans la mise en oeuvre du Plan National de Relèvement et de Consolidation de la Paix (RCPCA) ainsi que pour atteindre les Objectifs de développement durable en République centrafricaine.
1 / 5
Publication
05 février 2024
Lancement du Plan de réponse humanitaire 2024 en République centrafricaine
La situation s’est généralement améliorée en République centrafricaine (RCA), mais les besoins humanitaires demeurent importants suite notamment au conflit qui persiste depuis plus d’une décennie et de l’impact récent de la guerre au Soudan et de l’insécurité dans la région frontalière avec le Tchad dans le nord-ouest. 2,8 millions de personnes – 46% de la population – sont extrêmement vulnérables en 2024, au point que seule l’assistance humanitaire ne suffira pas pour rétablir leur bien-être. « Nous avons affiné les besoins à travers des consultations menées en amont et avons conclu que certaines zones à stabilité relative nécessitent plutôt la mobilisation d’autres acteurs, comme ceux du développement, pour garantir le maintien des acquis, et soutenir durablement la protection et la résilience des communautés vulnérables », a expliqué M. Ag Ayoya, Coordonnateur Humanitaire en RCA. Pour réponde aux besoins des centrafricains les plus vulnérables, le Gouvernement centrafricain et l’Equipe humanitaire pays ont officiellement lancé aujourd’hui le Plan de réponse humanitaire 2024.
1 / 5
Publication
16 juin 2023
Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable 2023-2027
Le Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF) est le principal instrument du système des Nations Unies (SNU) pour planifier et mener des activités de développement afin de soutenir la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 en République centrafricaine (RCA). S’appuyant sur les priorités nationales, l’UNSDCF est un accord de partenariat dont l’élaboration, l’exécution, le suivi et l’évaluation sont conduits conjointement avec la partie nationale entre 2023 et 2027.
Pour assurer une appropriation nationale effective, l’élaboration de l’UNSDCF a rassemblé différents acteurs de la partie nationale, notamment les ministères sectoriels, les collectivités territoriales, le secteur privé, la société civile, les acteurs académiques, et les organisations confessionnelles. Cette démarche a permis d’avoir une connaissance commune des défis et de définir des priorités stratégiques qui sont alignées sur les besoins et priorités nationaux et sur les objectifs des agendas 2063 et 2030.
L’UNSDCF appuiera les quatre priorités stratégiques suivantes :
- Promotion de la paix, de la sécurité, des droits humains et de l’Etat de droit
- Inclusion et accès équitable à des services sociaux de base de qualité
- Développement des compétences et croissance économique accélérée, inclusive et durable
- Durabilité environnementale et résilience face aux crises et aux effets du changement climatique
Par la signature de ce document, les membres de l’Équipe pays des Nations Unies en République centrafricaine et le Gouvernement de la République centrafricaine approuvent ce Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable comme base de coopération et s’engagent à sa mise en œuvre pour l’atteinte des résultats escomptés.
1 / 5
Communiqué de presse
12 décembre 2022
Le Gouvernement et le Système des Nations Unies lancent un nouveau partenariat fondé sur le développement durable de la République centrafricaine
Ce document a été signé en présence des membres du Gouvernement, des représentants des partenaires techniques et financiers, de la MINUSCA, de la société civile, des institutions universitaires, des organisations confessionnelles, des institutions déconcentrées, du secteur privé et des médias. En signant ce document, les parties prenantes ont approuvé le Plan-cadre comme base de coopération et s’engagent ainsi à sa mise en œuvre pour l’atteinte des résultats escomptés.
Le Coordonnateur résident a.i. du Système des Nations Unies et Coordonnateur humanitaire a.i. par intérim, Bakary Doumbia a indiqué que le processus ayant conduit à l’élaboration et à la finalisation du nouveau Plan-cadre de coopération a été participatif et inclusif : « L’UNSDCF 2023-2027 est le fruit d’un processus conjoint d’élaboration entre le Gouvernement et le Système des Nations Unies en RCA, en consultation avec la société civile, le secteur privé, les institutions universitaires, les médias ainsi que les partenaires techniques et financiers. Il s’aligne sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 de l’Union africaine et constitue la réponse collective du système des Nations Unies aux priorités nationales de développement exprimées lors de l‘atelier de consultation et priorisation d’avril 2022, et enrichies par les contributions reçues des parties prenantes au cours de l’atelier de validation tenu en septembre 2022. ».
Pour la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies et cheffe de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza, « le Plan-cadre de coopération, né de la réforme de 2019 a pour objectif de ne plus mettre les Etats dans une posture d’assistance mais plutôt d’acteurs de leur propre développement à travers les outils qui sont mis à leur disposition. Je voudrais saluer ici, la détermination de tous les acteurs à parachever le processus ayant abouti à ce document cadre qui servira non seulement de boussole pour les interventions des Nations Unies mais aussi à la mobilisation de ressources auprès des partenaires bilatéraux et multilatéraux du pays ».
Sous l’égide du ministre d’Etat chargé de l’Economie, du Plan et de la Coopération, M. Félix Moloua et du Bureau du Coordonnateur résident du Système des Nations Unies en RCA, l’élaboration du Plan-cadre de coopération s’est enrichi des débats et des consultations initiés lors des ateliers de priorisation et de validation technique organisés en amont.
Le Premier Ministre, chef du Gouvernement, Felix Moloua, est revenu sur le partenariat agissant entre le Système des Nations Unies et l’Etat centrafricain et a plaidé pour un accompagnement accru au profit des populations centrafricaines : « Le partenariat noué aujourd’hui est porteur d’espoir pour le peuple centrafricain dont nous avons la charge de conduire la destinée. Il permettra d’atteindre les objectifs fixés par le Gouvernement qui découlent de la Vision du Président de la République, Chef de l’Etat, le Professeur Faustin Archange Touadera, exprimée lors de son discours d’investiture en mars 2021 ».
L’UNSDCF est le principal instrument du Système des Nations Unies pour planifier et mener des activités de développement afin de soutenir la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 en République centrafricaine. S’appuyant sur les priorités nationales, l’UNSDCF est un accord de partenariat dont l’élaboration, l’exécution, le suivi et l’évaluation sont conduits conjointement avec la partie nationale entre 2023 et 2027.
Au total, 23 agences, fonds, programmes y compris la MINUSCA ont signé ce nouveau Plan-cadre de coopération.
1 / 5
Histoire
17 octobre 2024
Fonds pour la Consolidation de la Paix en Centrafrique (PBF) : le système des Nations Unies et le gouvernement définissent les priorités des quatre prochaines années
L’objectif de ce dernier était d’examiner et de valider le contenu de ce document ainsi que son mécanisme conjoint de gouvernance. Cet atelier constitue une opportunité pour poursuivre le dialogue avec les Institutions financières internationales (IFIs) pour un engagement collectif dans le domaine de consolidation de la paix en RCA. Présidé par le Ministre de l’Economie du Plan et de la coopération Internationale, le professeur Richard Filakota, le lancement de cet atelier a mobilisé plusieurs acteurs dans le domaine de consolidation de la paix en RCA. Il s’agit notamment des représentants des Nations Unies, de l’Union européenne, de la Banque mondiale, du groupe de la Banque Africaine de Développement et la société civile.Le Ministre de l’Economie accueille les participants en ces termes : « notre pays est passé par des phases de crise et cette crise a fragilisé le fonctionnement social et aujourd’hui, nous sommes en train de reconstituer cette chaîne sociétale pour permettre à la population de retrouver les moyens de vivre dignement et c’est pour cela que cette mobilisation au chevet de la République centrafricaine par ses institutions respectables dans le cadre de cet atelier qui va nous permettre de définir les quatre actions prioritaires à mener pour que cette consolidation de la paix se fasse dans les meilleures conditions ». Pour les différentes institutions représentées, cet atelier intervient à une période cruciale où le gouvernement centrafricain vient de se doter d’un Plan National de Développement (2024-2028). D’où la nécessité d’un cadre qui favorise l’alignement stratégique aux priorités nationales et la cohérence avec les interventions des IFIs et de l’Union européenne et surtout l’engagement de tous les acteurs sur les questions de consolidation de la paix en RCA. Mamady Souare, Responsable du Bureau pays du Groupe de la Banque africaine de développement a déclaré : « Notre présence ici est bien plus qu'une simple participation ; elle est le symbole éclatant de la détermination indéfectible de nos institutions respectives et du Gouvernement de la République centrafricaine à bâtir un avenir pacifique et prospère pour cette nation. Chaque voix, chaque engagement compte dans ce combat pour la paix en Centrafrique ». Ce Cadre des Résultats Stratégiques du Fonds du Secrétaire général des Nations Unies en lien avec le PND et qui définit les résultats stratégiques en matière de consolidation de la paix pour les quatre prochaines années a été élaboré avec le soutien du Bureau d’Appui à la Consolidation de la Paix (PBSO) au Département de Consolidation de la Paix et des Affaires politiques (DPPA). Désormais, le gouvernement et les partenaires internationaux de la RCA (ONU, Institutions Financières Internationales -IFIs et Union européenne) vont s’assurer que leurs investissements plus cohérents contribueront efficacement à la consolidation de la paix à travers des analyses communes du contexte, du suivi conjoint d’indicateurs communs, la mutualisation des ressources et de principes convenus pour l’intégration de la paix dans la programmation, les réformes et les politiques de développement. « En tant qu’Ambassadeur de l'Union Européenne, je m’engage dans cette voie avec enthousiasme et conviction et je me réjouis de cette collaboration à plusieurs titres : d’une part parce que l'UE est profondément convaincue que la réconciliation et la coopération sont toujours possibles; d’autre part parce que lorsque l’on parle d’alignement sur un cadre de résultats conjoint, cela implique la cohérence non seulement avec les interventions respectives des partenaires financiers, mais également avec les orientations fixées par le Nouveau Plan National de Développement du Gouvernement et les aspirations de la société civile », Renchéri Monsieur Diego Escalona Paturel, Ambassadeur, Chef de Délégation dans son mot de circonstances. A l’issue des analyses et discussions dans les travaux de groupe sur les différentes thématiques liées aux résultats stratégiques, les participants ont principalement recommandé d’intégrer dans le document, l’inclusion des femmes et des jeunes dans le processus par rapport à leur valeur stratégique dans la consolidation de la paix. Tout compte fait, les participants à l’atelier ont globalement validé le Cadre des Résultats Stratégiques pour la consolidation de la Paix en RCA 2025-2028. A la fin des travaux, la Banque mondiale, la banque africaine de développement et l’Union européenne, la MINUSCA et les agences du système des Nations Unies, ont réitéré leurs engagements à continuer à soutenir la RCA dans le domaine de la consolidation de la paix à travers des interventions intégrées et cohérentes basées sur un Comité conjoint de pilotage. « Cet engagement fort du gouvernement et de tous les partenaires ici présents, illustre la coopération sans précédent qui est essentielle pour nous permettre d’aller de l’avant et de manière durable. Je suis persuadé que cette approche cohérente pour des réponses collectives constituent un instrument efficace pour accélérer les progrès d’ici 2030 », a martelé le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général, Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire. Ce Cadre des Résultats Stratégiques du Fonds du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix, constitue dorénavant un instrument pour faciliter l’alignement stratégique et renforcer les synergies entre le gouvernement, les Nations Unies, les IFIs, l’Union européenne afin de trouver un équilibre entre les réponses aux crises et le développement à travers l’approche nexus humanitaire développement-Paix.
1 / 5
Histoire
01 octobre 2024
La République centrafricaine dispose désormais d’un Plan National de Développement couvrant la période 2024-2028
Il s’agit du lancement de l’atelier national de validation du Plan National de Développement (PND 2024-2028). La cérémonie a eu lieu à l’Hémicycle de l’Assemblée nationale sous le haut patronage du Président de la République, le Pr Faustin Archange TOUADERA assisté de toutes les forces vives de la Nation, les représentants de la société civile, les personnes vulnérables, les représentants des départements sectoriels, les collectivités territoriales et les Partenaires Techniques et Financiers dont le système des Nations Unies. La séance s’est ouverte par les mots de circonstance du Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale, Pr Richard Filakota qui a piloté les travaux d’élaboration de document de planification. « Il y a huit ans, au moment du retour à la légalité constitutionnelle marquée par l’élection à la Magistrature Suprême de son Excellence Professeur Faustin Archange Touadera, le Gouvernement a élaboré, compte tenu de la situation qui prévalait, un Plan de Relèvement et de Consolidation de la Paix en Centrafrique (RCPCA) venu à échéance en décembre 2023. Le PND couvrant la période 2024-2028 constitue le cadre de dialogue et de concertation avec les partenaires et comporte des stratégies visant à favoriser le renforcement de l’Etat de droit, de la sécurité et la paix sur tout le territoire national ; le développement du capital humain ; la création et le développement des infrastructures sociales et de soutien à l’économie ; la relance d’une croissance économique vigoureuses et la protection de l’environnement », a-t-il martelé.Il a rappelé l’inclusivité qui a caractérisé les travaux d’élaboration du PND notamment les contributions des services techniques, des membres des organes de la société civile et les partenaires techniques et financiers ; avant d’appeler les participants à l’atelier à bien examiner et évaluer le contenu du document de 236 pages qui leur est soumis.Le Représentant du PNUD, M. Jean Louis Stalon a quant à lui mis en exergue la portée des contributions apportées par la famille des Nations Unies et des PTF tout au long du processus d’élaboration du PND « Je tiens à souligner l’importance des multiples contributions des partenaires notamment l’Union européenne, la MINUSCA, le Bureau du Coordonnateur résident du système des Nations Unies, le PAM, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, le CAFI, l’UNICEF, l’UNFPA, l’OIM, ONU Femmes, la Banque mondiale et la BAD qui ont apporté des appuis financiers et techniques essentiels à la préparation de ce plan, en complément des contributions financières et techniques du Gouvernement. Au total, nous avons mobilisé auprès des partenaires la somme de 1.062.962 USD, soit 637.777.200 FCFA, en plus de la contribution propre du Gouvernement à travers le Secrétariat Technique, d’un montant de 118.000.000 FCFA ». Ces efforts vont se poursuivre autour de la mobilisation des ressources qui constitue la prochaine étape avant de passer à la mise en œuvre des projets et programmes contenus dans le PND « Pour la concrétisation des ambitions fixées pour le PND, le défi réside désormais dans la mobilisation des financements nécessaires et la mise en œuvre efficace des interventions identifiées. Les efforts de mobilisation des ressources doivent donc explorer toutes les options, en commençant par le renforcement de la mobilisation des ressources domestiques et la promotion des investissements privés, en s’appuyant sur les immenses ressources naturelles du pays ».Le Président de la République, Pr Faustin Archange TOUADERA a souligné l’importance du PND en ce qu’il permettra à son pays de sortir de la pauvreté et d’amorcer véritablement son développement : « Bien que la situation en République centrafricaine soit en voie d’amélioration progressive, il reste encore beaucoup à faire pour retrouver un niveau de développement humain souhaitable ; il faut donc s’y atteler avec toutes les forces disponibles nationales et internationales. Pour sortir de manière durable la RCA de la spirale de crises, la mise en œuvre effective et soutenue des actions inscrites dans les orientations stratégiques du Plan National de Développement est la première exigence ; et à cet effet, l’organisation d’une table ronde des donateurs s’avère nécessaire ».L’atelier national de validation du PND a permis d’avoir des recommandations suivantes : l’identification et la formulation des Programmes/projets et réformes ; la définition des indicateurs quantitatifs précis pour faciliter le suivi-évaluation du Plan ; l’élaboration et la mise en œuvre, dans le domaine des infrastructures, d’un plan directeur rapide en vue de réduire les déficits en matière de l’énergie, du transport et de la communication et ; l’assignation à la vision du PND d’une finalité en termes de Solidarité Nationale propice au Développement humain harmonieux. Contrairement au RCPCA qui contenait 3 piliers et basé sur le relèvement, le PND est articulé autour de 5 axes stratégiques pour un budget estimé à 7.040 milliards de FCFA soit 11,73 milliards de dollars. RECOMMANDATIONS ISSUE DE L'ATELIER NATIONAL DE VALIDATIONAprès analyse, les participants aux travaux de l’atelier national de validation du PND-RCA 2024 - 2028 ont formulé des recommandations fortes visant à améliorer la cohérence, la pertinence, le réalisme et la faisabilité des éléments analysés. Ces recommandations se présentent ainsi qu’il suit :A l’endroit du Secrétariat Technique du PND-RCA Identifier et formuler des Programmes/projets et reformes majeurs ;Intégrer l’environnement dans les Comités de Coordination des Grands secteurs croissance économique et Infrastructure résiliente et durable.Intégrer dans l’avant-propos et la préface, la dimension violence basée sur le Genre et abus, pratiques néfastes, sans oublier les données statistiques.A l’endroit du Gouvernement à travers les départements sectorielsElaborer et mettre en œuvre le plan national de la Défense ;Doter la RCA d’une politique nationale de développement social ;Prendre en compte l’accessibilité des personnes vivant avec handicap dans le projet de développement des infrastructures ; Elaborer et mettre en œuvre la politique nationale d’industrialisation et poursuivre le développement des Zones Economiques Spéciales (ZES) ;Mobiliser des ressources nécessaires et conséquentes en appui au bon fonctionnement des institutions et des différentes structures de l’Etat;Promouvoir l’appropriation et l’implication des chefs traditionnels et des populations dans le renseignement et la sécurité en collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité ;Elaborer et mettre en œuvre un plan directeur en vue de réduire les déficits en matière de l’énergie, du transport et de la communication ;Elaborer et mettre en œuvre un schéma directeur d’aménagement du territoire et d’urbanisme ;Accélérer l’informatisation des procédures administratives, commerciales et fiscalo-douanières ;Mobiliser la diaspora pour le financement du PND-RCA ;Créer une ligne budgétaire conséquente pour les études de faisabilité des programmes et projets ;Accorder la priorité à l’investissement dans le capital humain ;Mettre en place un dispositif efficace de suivi-évaluation et de reddition de comptes du PND-RCA ;Augmenter les ressources domestiques publiques et privées pour le financement de la mise en œuvre du PND-RCA ;Améliorer le climat des affaires/investissement et favoriser le développement du secteur privé ;Opérationnaliser la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes naturelles ;Prendre en compte les impacts du changement climatique et des chocs naturels dans le budget national ;Prendre le leadership dans la mobilisation et la coordination des PTF pour optimiser les financements climatiques ;A l’endroit des Partenaires Techniques et Financiers (PTF)Appuyer le Gouvernement dans l’organisation de la Table Ronde pour la mobilisation des ressources en vue de la mise en œuvre et le suivi-évaluation du PND-RCA ;Respecter la déclaration de Paris (2005) sur l’efficacité de l’aide au développement;A l’endroit de la Société CivileImpliquer les Organisations de la Société Civile (OSC) dans la mise en œuvre et le suivi-évaluation du PND-RCA ;A l’endroit du Secteur PrivéContribuer au financement de la mise en œuvre du PND-RCA ;A l’endroit de la Diaspora centrafricaineContribuer à la mobilisation des ressources pour le financement de la mise en œuvre et du suivi-évaluation du PND-RCA;Impliquer la Diaspora dans la stratégie de mobilisation des ressources pour le financement de la mise en œuvre du PND-RCA.
1 / 5
Histoire
26 septembre 2024
Le gouvernement lance la Stratégie nationale des solutions durables avec l’appui des Nations Unies
Ce lundi 26 juillet, le gouvernement centrafricain, avec le soutien du système des Nations Unies et des partenaires de développement a lancé la Stratégie nationale des solutions durables pour les personnes déplacées internes et les rapatriés pour la période 2024-2028 dans le cadre des efforts visant à trouver des solutions pérennes et inclusives aux déplacements forcés liés à la crise centrafricaine qui a déraciné plus de 1,2 millions personnes.La cérémonie a été présidée par S.E. M. Félix Moloua, Premier ministre centrafricain et Robert Piper, Sous-Secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge des Solutions aux déplacements internes en mission à Bangui, assistés de la ministre de l’Action humanitaire, de la Solidarité et de la Réconciliation Nationale, Ambassadeurs et Représentent des organisations internationales. Pour Robert Piper, « Je suis honoré d'être ici aujourd'hui en République centrafricaine, l'un des 15 pays pilotes qui a fait preuve d'un leadership institutionnel éclairé malgré les nombreux défis auxquels il a été confronté. La responsabilité de mettre en place les conditions propices à la réalisation des solutions durables incombe en premier lieu à l’Etat. L’appropriation nationale de la Stratégie sur les Solutions Durables est fondamentale. Le modèle de solutions en RCA est exemplaire, à bien des égards, quant à la manière dont les gouvernements peuvent prendre leurs responsabilités pour mettre fin au déplacement ».La Stratégie lancée ce jour remplace l’ancienne Stratégie 2018-2021. Elle fournit une feuille de route pour rendre opérationnelles les solutions durables afin de résoudre les déplacements internes dans la région et de s'assurer que les personnes déplacées, les rapatriés, les communautés d'accueil et les autres populations affectées par les déplacements reçoivent des solutions au déplacement et à réduire son impact. Son élaboration est le fruit d’une large consultation. S.E Félix Moloua a rappelé que « la République centrafricaine est l’un des meilleurs élèves de la protection Internationale des réfugiés et compte parmi les premiers pays de la région ayant adopté la stratégie nationale sur les solutions durables depuis 2018 dans le but de promouvoir les solutions. Aujourd’hui, nous lançons officiellement la mise à jour de cette stratégie 2024/2028 tout en étant confiant que sa mise en œuvre atteindra les résultats escomptés ». En 2016, le secrétaire général des Nations unies a appelé à réduire d'au moins 50 % les nouveaux déplacements internes prolongés d'ici à 2030. Cependant, les chiffres continuent d'augmenter, soulignant la nécessité de redoubler d'efforts pour soutenir la réintégration des personnes déplacées dans la société, que ce soit sur leurs lieux de résidence habituelle, dans les communautés locales ou dans d'autres régions du pays.La veille de ce lancement, une visite de haut niveau menée par Robert Piper, les représentants du gouvernement, les Ambassadeurs et des chefs d’agence à Bria, a permis de toucher du doigt le travail en cours par le gouvernement, l'ONU et les partenaires pour réinstaller des milliers de personnes déplacées dans leurs foyers.Il s’agit de renforcer la protection des personnes déplacées de force, de promouvoir leur inclusion et leur résilience à travers des solutions durables dans les pays hôtes et de créer des conditions propices au retour durable et à la réintégration effective en République centrafricaine.La prochaine étape après ce lancement, sera la budgétisation de la Stratégie afin de passer à la phase de mise en œuvre.
1 / 5
Histoire
30 avril 2024
Une journée portes ouvertes des Nations Unies en faveur des étudiants centrafricains en quête d'emplois
Ce vendredi, 26 avril 2024, dans l’amphithéâtre Alphonse Blagué, de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Bangui, est organisée une journée portes ouvertes à l’intention des étudiants de l’Université de Bangui et des Instituts privés. Le système des Nations Unies, à travers l’équipe de gestion des opérations (OMT) a organisé cette rencontre afin de faire connaître aux jeunes étudiant(es) centrafricain(es) le rôle que jouent les différentes agences des Nations Unies en RCA, les sensibiliser sur le choix de filière, lequel choix devrait répondre aux exigences actuelles du marché de l’emploi ; comment rédiger un Curriculum Vitae (CV) et comment postuler en ligne sur le site de recrutement des différentes agences UN et aussi encourager la candidature féminine dans le système des Nations Unies. La salle était remplie à son comble. Les étudiants se sont massivement présentés à ce rendez-vous malgré une canicule difficile à supporter. Ce jour, i faisait 37° à l’ombre.La cérémonie d’ouverture était présidée par Pr Silla Simbala, Vice-Recteur de l’Université de Bangui assistée de Mme Peggy Pedre, présidente de l’OMT représentant le Coordonnateur résident du système des Nations Unies, M. Mohamed Ag Ayoya absent du pays. Les deux officiels ont tour à tour exprimé leur gratitude vis-à-vis des organisateurs de la journée portes ouvertes et sensibilisé les étudiants venus nombreux, d’être assidus pour bien profiter des bienfaits de cette activité. Pour Pr Silla Simbala, « La réalisation de ces journées est une première du genre et permettra de démystifier le système des Nations Unies auprès des étudiants et mêmes des enseignants (leur faire comprendre que ce n'est pas un milieu fermé, destiné seulement à une certaine catégorie de personnes) » a-t-il indiqué avant de conclure : « Cela les motivera à bien travailler sur leur profil, à aller régulièrement visiter les sites UN et à appliquer si possible à d'éventuels postes s'y trouvant, répondant à leur profil ». Prenant la parole, Mme Peggy Pedre a déclaré que « C’est depuis plus de deux décennies que le système des Nations Unies existe en RCA à travers ses Agences, en vue d’accompagner le gouvernement Centrafricain dans ses actions. Dans le cadre de cette coopération, le groupe thématique Ressources Humaines BOS de l’OMT a envisagé d’offrir l’opportunité aux étudiant (e) en début/fin de cycle et même ceux ayant déjà amorcé la vie active pour une meilleure intégration dans le milieu professionnel en général et dans le milieu UN spécifiquement ».En réalité la journée portes ouvertes du 26 avril succède à celle du 16 février 2024. Il s’agit d’une série de trois journées portes ouvertes prévues en 2024. La première édition a permis d’aborder des thématiques d’ordre général telles que : le choix des filières d’études pour les métiers d’avenir Et l’importance pour la jeune fille de s’affirmer dans la vie active et l’engagement et la culture de réussite et comment amorcer une carrière professionnelle ? Rappelant que toutes les présentations étaient suivies des séances de questions/réponses.Geraldine Goudegue vient de finir un Master 2 en gestion de projet en Tunisie. Elle a aussi participé à la journée portes ouvertes de ce vendredi 26 avril. Elle se dit être désormais « outillée à rédiger un CV respectant les règles de la matière, savoir utiliser les plateformes de certaines agences des Nations Unies pour postuler et comment chercher du travail ».
1 / 5
Histoire
29 avril 2024
RCA : répondre aux besoins en santé des réfugiés soudanais et des communautés hôtes
Birao – « Nous sommes arrivés en RCA complètement épuisés et aussi ruinés financièrement parce que nous sommes venus par nos propres moyens. Je n’avais plus d’argent pour prendre soin de ma mère lorsqu’elle était tombée malade. C’était le paludisme », se souvient Buruma, 60 ans, réfugié soudanais. Depuis presqu’un an, le sexagénaire vit avec sa mère de 86 ans, comme les plus de 9 000 autres réfugiés, dans le camp de Korsi à Birao, dans le nord-est de la Centrafrique. Avec l’éclatement du conflit armé le 15 avril 2023 au Soudan, il a perdu les autres membres de sa famille lors du parcours vers la frontière de la Centrafrique et depuis il n’a plus aucune nouvelle d’eux. Comme le Tchad, le Soudan du sud et l’Éthiopie, la Centrafrique, qui accueille près de 30 000 réfugiés et retournés venus du Soudan dont 85 % sont des femmes et des enfants, fait partie des pays affectés par la crise du Soudan dans la Région africaine. L’afflux massif de réfugiés en Centrafrique accroît le risque d’épidémies, mettant en danger des dizaines de milliers de vies et accentuant la pression sur un système de santé déjà fragile à cause du conflit armé que connait le pays. L’hôpital de Birao, la structure de santé de référence du district de sanitaire de la Vakaga, et le centre de santé d’Amdafock, une formation sanitaire située à la frontière avec le Soudan à 65 km de Birao, se retrouvent directement impactés par la crise humanitaire, car ils doivent prendre en charge le flux de malades qui ne cesse d’augmenter. La faible capacité d’accueil, le manque d’équipement et l’insuffisance de personnel de santé qualifié pour faire face aux besoins en santé des réfugiés et retournés, ajoutés à ceux de la communauté hôte, aggravent la situation. Pour venir en appui au gouvernement centrafricain dans ses efforts pour la réponse à cette crise, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déployé une équipe pluridisciplinaire d’urgence. Son rôle : aider à renforcer la coordination sanitaire et humanitaire, améliorer la surveillance des maladies et assurer la fourniture des soins de santé indispensables sur le site de Korsi. 35 travailleurs de santé du district de la Vakaga ont été formés aux premiers secours psychologiques et aux investigations des maladies comme la coqueluche, la rage canine et le ver de Guinée. En plus de l’appui en coordination et en médicaments, l’OMS, sur fonds propres, a fait don de cinq motos et a soutenu 62 séances de stratégies avancées de vaccination de routine, lesquelles ont permis de vacciner 973 enfants de moins d’un an et 181 femmes enceintes dans les 10 aires de santé du district de la Vakaga. Pour la surveillance épidémiologique, plusieurs investigations d’alertes de maladies à potentiel épidémique ont été réalisées. Les analyses d’échantillons effectuées au laboratoire de l’Institut Pasteur à Bangui, ont confirmé les épidémies de coqueluche et rage canine, dont la riposte multisectorielle est en cours.De juillet 2023 à février 2024, dans le camp de Korsi, près de 19 000 consultations médicales ont été réalisées grâce à l’appui de l’OMS et d’autres partenaires. Les pathologies les plus courantes sont le paludisme, la malnutrition avec complications, les infections respiratoires et la diarrhée. Grâce aux fonds pour les situations d’urgence CFE, l’Organisation a prépositionné des kits d’urgence sanitaire, contenant des médicaments pour le traitement du paludisme, des infections respiratoires aiguës, de la diarrhée et d’autres maladies courantes ainsi que des consommables médicaux comme des gants et des seringues. Ces kits permettent de garantir la gratuité totale pour tous les soins en faveur des réfugiés et des communautés locales, ce qui n’était encore réservé avant la crise qu’aux enfants de moins de 5 ans, aux femmes enceintes et aux personnes les plus défavorisées. Le bloc opératoire de l’hôpital de Birao a été équipé et le plateau technique du laboratoire renforcé. « L’appui de l’OMS en médicaments et autres équipements a été capital pour sauver des vies », a déclaré le médecin-chef du district sanitaire de la Vakaga, Dr François Janvier Gbassapa. « Le plus important est de maintenir l'élan actuel et de redoubler d'efforts pour accroître les moyens logistiques et opérationnels en vue du déploiement de plus de personnel de santé sur le site de Korsi. »
Le pays reste en alerte car la crise au Soudan ne laisse entrevoir aucune fin possible de sitôt. Toutefois, les ressources s’amenuisent d’où la nécessité de continuer à mobiliser les partenaires et la communauté internationale. « Nous poursuivons notre appui au district sanitaire, en collaboration avec les acteurs de la santé, afin que les personnes qui ont été contraintes de quitter leur foyer au Soudan bénéficient des services de santé dont elles ont besoin au bon moment et n’importe où. Pour les communautés d’accueil, nous travaillons à garantir la continuité des services sanitaires essentiels », a déclaré le Dr Arsène Dominique Konzelo Gassa-ngazo, chef du sous-bureau de l’OMS à Birao. « A ce jour, le défi majeur demeure la mise en place des mesures de contrôle sanitaire aux frontières, dans le cadre de la sécurité sanitaire. » Aujourd’hui, la situation sanitaire dans le camp de Korsi est relativement moins tendue et les efforts fournis pour assurer la santé des populations affectées par la crise sont largement appréciés. « Dès notre arrivée à Korsi, mes enfants ont été vaccinés contre la polio. Mon épouse, enceinte, a bénéficié d’une prise en charge médicale gratuite et a reçu le vaccin contre le tétanos néonatal. Moi-même, j’ai été vacciné contre la COVID-19 », témoigne Abrahim, 29 ans, marié et père de deux enfants. « Cette attention qu’on nous accorde nous réconforte beaucoup. »Pendant ce temps, la mère de Buruma a pu, elle aussi, bénéficier des soins adéquats et recouvrer la santé. « Alors que je me lamentais sur comment je pourrais régler la facture de l’hôpital, comme par magie, le médecin traitant m’a soufflé ceci : ‘‘ici, les soins et les médicaments sont gratuits pour tout le monde’’. C’était un véritable ouf de soulagement », révèle Buruma, qui s’adonne à du jardinage pour s’occuper. « Après le traitement, nous sommes revenus à l’hôpital pour refaire le test du paludisme qui s’est cette fois avéré négatif. »
Le pays reste en alerte car la crise au Soudan ne laisse entrevoir aucune fin possible de sitôt. Toutefois, les ressources s’amenuisent d’où la nécessité de continuer à mobiliser les partenaires et la communauté internationale. « Nous poursuivons notre appui au district sanitaire, en collaboration avec les acteurs de la santé, afin que les personnes qui ont été contraintes de quitter leur foyer au Soudan bénéficient des services de santé dont elles ont besoin au bon moment et n’importe où. Pour les communautés d’accueil, nous travaillons à garantir la continuité des services sanitaires essentiels », a déclaré le Dr Arsène Dominique Konzelo Gassa-ngazo, chef du sous-bureau de l’OMS à Birao. « A ce jour, le défi majeur demeure la mise en place des mesures de contrôle sanitaire aux frontières, dans le cadre de la sécurité sanitaire. » Aujourd’hui, la situation sanitaire dans le camp de Korsi est relativement moins tendue et les efforts fournis pour assurer la santé des populations affectées par la crise sont largement appréciés. « Dès notre arrivée à Korsi, mes enfants ont été vaccinés contre la polio. Mon épouse, enceinte, a bénéficié d’une prise en charge médicale gratuite et a reçu le vaccin contre le tétanos néonatal. Moi-même, j’ai été vacciné contre la COVID-19 », témoigne Abrahim, 29 ans, marié et père de deux enfants. « Cette attention qu’on nous accorde nous réconforte beaucoup. »Pendant ce temps, la mère de Buruma a pu, elle aussi, bénéficier des soins adéquats et recouvrer la santé. « Alors que je me lamentais sur comment je pourrais régler la facture de l’hôpital, comme par magie, le médecin traitant m’a soufflé ceci : ‘‘ici, les soins et les médicaments sont gratuits pour tout le monde’’. C’était un véritable ouf de soulagement », révèle Buruma, qui s’adonne à du jardinage pour s’occuper. « Après le traitement, nous sommes revenus à l’hôpital pour refaire le test du paludisme qui s’est cette fois avéré négatif. »
1 / 5
Communiqué de presse
01 février 2024
Lancement de la Plateforme d’appui aux solutions durables pour les Centrafricains déplacés de force
BANGUI — Un nouvel horizon se dessine pour les populations déplacées de force de la République centrafricaine grâce à l'engagement solide et unifié des pays limitrophes et des partenaires internationaux. Le HCR, l’Agence des Nations unies pour les Réfugiés se félicite du lancement réussi de la Plateforme d'Appui aux solutions durables pour les déplacés de force Centrafricains.
Il s’agit d’une initiative majeure concrétisée par la collaboration, la détermination et le soutien des sept pays concernés par la crise centrafricaine. Elle traduit aussi les engagements pris dans le cadre de la Déclaration de Yaoundé de avril 2022. Celle-ci visait, d’une part, à renforcer la protection des personnes déplacées de force et à promouvoir leur inclusion et leur résilience à travers des solutions durables dans les pays hôtes ; et d’autre part, à créer des conditions propices au retour durable et à la réintégration effective en République centrafricaine.
L’engagement des États membres de la plateforme « à protéger nos compatriotes, à les assister et à rechercher les solutions durables en leur faveur, restent pour la République Centrafricaine, le témoignage de la solidarité internationale et l’expression du partage des charges et des responsabilités tels que recommandés par le Pacte Mondial sur les Réfugiés » a souligné S.E M. Faustin-Archange Touadéra, Président de la République Centrafricaine.
“Il est important de saluer les efforts entrepris par l’État centrafricain pour le retour progressif de la paix et de la sécurité, ainsi que la réconciliation entre les fils et filles du pays.” dit Raouf Mazou, Haut-commissaire Adjoint chargé des opérations du HCR. “Il est essentiel que se poursuivent les efforts visant à la consolidation ou à l’établissement des conditions permettant un retour durable, dans leurs foyers, du plus grand nombre possible de centrafricains, dans la sécurité et la dignité, afin qu’ils puissent contribuer à la reconstruction et au développement de leur patrie.” a-t-il ajouté.
Cette initiative significative a été grandement enrichi par des concertations fructueuses et la formation d’un consensus robuste entre les pays affectés par la crise centrafricaine et les partenaires internationaux, soulignant une volonté commune d'apporter des solutions durables à environ 1,2 million de personnes déplacées de force.
Le Cameroun, le Tchad, la République Démocratique du Congo, la République de Congo, le République du Soudan du Sud et la République du Soudan ont, avec le soutien des acteurs de développement, réaffirmé leur engagement à œuvrer de manière collaborative pour aborder et surmonter les défis multifacettes auxquels font face les déplacés de force centrafricains.
La Banque africaine de développement, la Banque Mondiale, les États Unis, la Suisse et l’Union Européenne ont affiché leur soutien à la plateforme, en mobilisant la volonté stratégique et les ressources internationales pour assurer son succès. Le lancement de la plateforme inaugure ainsi une nouvelle ère de coopération sous-régionale et internationale, basée sur des principes de partenariat, de soutien mutuel et d'innovation pour le bien-être des déplacés centrafricains.
Le processus ayant conduit à l’établissement de la Plateforme d’Appui aux solutions durables pour les réfugiés, les déplacés et les retournés a été financé par l’Union européenne.
1 / 5
Communiqué de presse
16 juin 2023
La RCA organise sa plus grande campagne de vaccination contre la polio depuis 2020 : plus de 1.6 million d’enfants à vacciner
Cette campagne, soutenue techniquement et financièrement par les partenaires de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP), notamment l’OMS, l’UNICEF, le CDC, la Bill & Melinda Gates Foundation, le Rotary International et Gavi, l’Alliance du Vaccin, prévoit la réalisation de l’approche porte à porte et intègre la vaccination contre la COVID-19 ciblant les personnes de 15 ans et plus en stratégie fixe dans les structures sanitaires et dans les postes fixes temporaires.
La poliomyélite est une maladie grave et invalidante, dont la souffrance et le poids socio-économique, peuvent être évités par un simple geste : l’administration de gouttes du vaccin polio oral aux enfants, principalement à ceux de moins de 5 ans.
« Grâce aux efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires, la RCA a été déclarée pays libre de la circulation de poliovirus sauvage en juin 2020. Toutefois, malgré les efforts considérables réalisés, la RCA, comme toute la Région africaine, reste confrontée aux défis d’un virus qui mute », a déclaré Mme Meritxell Relaño Arana, Représentante de l’UNICEF en RCA. « C’est pourquoi notre but est d’immuniser tous les enfants, même s’ils sont déjà vaccinés lors de la vaccination de routine, car aucun enfant ne doit être laissé sans protection contre la poliomyélite », a-t-elle poursuivi.
Pour sa part, Dr Ngoy Nsenga, Représentant de l’OMS en RCA, a signalé que « la fin de la COVID-19 en tant qu'urgence de santé publique de portée internationale, ne signifie pas que la maladie n'est plus une menace dans le monde et en République Centrafricaine ». « C’est pourquoi, le couplage de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite à la vaccination contre la COVID-19, est une initiative louable qui vise à combler les lacunes en matière de vaccination afin de protéger davantage la population contre ces maladies et éviter leurs résurgences », a-t-il ajouté.
La campagne permet aux agents de santé d’administrer désormais des vaccins à domicile, comme dans les lieux de culte, les marchés et les écoles, afin d’alléger le fardeau qui pèse sur les parents qui d’habitude fassent un long chemin pour faire vacciner leurs enfants dans les établissements de santé.
De plus, les chefs religieux et communautaires, en leur qualité de champions de l’éradication du poliovirus sauvage, jouent le rôle de sensibilisateurs en faveur de la vaccination des enfants et adultes en vue de les protéger respectivement contre la polio et la COVID-19.
« Cette fois, ils nous ont vraiment rendu la tâche facile. Le fait que les agents vaccinateurs passent de maison en maison pour vacciner nos enfants est une très bonne chose pour nous les femmes déjà très occupées à d’autres tâches ménagères. Avec cette méthode de porte à porte, je suis parvenu à faire vacciner tous mes trois enfants et je suis rassurée maintenant parce que je sais qu’ils sont bien protégés. Car sans vaccin, les enfants peuvent attraper des maladies et même en mourir » se réjouit Marie Claire Manzinga, 38 ans et cheffe de ménage de 3 enfants dans le district sanitaire de Bangui 2.
L’UNICEF, l’OMS et les partenaires de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP) continueront à soutenir les efforts du Gouvernement centrafricain jusqu’à ce que tout enfant en RCA soit vacciné et protégé contre la poliomyélitique. Un deuxième passage de vaccination est prévu d’ici la fin d’année 2023.
1 / 5
Communiqué de presse
20 février 2023
Sécurité sanitaire et renforcement du système de santé : une mission de haut niveau de l’OMS en appui en République Centrafricaine
Plusieurs recommandations qui émanent de l’UHPR ont été considérées dans le Plan National de Développement Sanitaire de troisième génération (PNDSIII) pour la période 2022-2026 que le pays vient de développer.
C’est dans ce contexte qu’une mission de haut niveau composée d’experts multidisciplinaires venus du Siège de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et du Bureau Régional pour l’Afrique (AFRO) a séjourné à Bangui du 13 au 15 février 2023.
Reçue par le Ministre de la santé et de la Population, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et les Parlementaires, l’équipe de la mission et ces autorités du pays ont passé en revue les défis de la RCA en matière de santé, les nouvelles initiatives mondiales et le lien avec la couverture sanitaire universelle. La mission a surtout sensibilisé et plaidé pour la mobilisation des ressources en faveur de la sécurité sanitaire et le renforcement du système de santé.
Pour le Dr Stella Chungong, directrice de la Préparation et Sécurité Sanitaire basée à Genève, « il faut partir sur ce qui été bâti dans le pays, notamment le PNDSIII, l’UHPR, le plan d’action de sécurité sanitaire et voir comment renforcer le système pour préparer le pays à mieux gérer les urgences et garder les services essentiels pendant les crises. C’est dans ce contexte que nous sommes en RCA, pour discuter avec le Gouvernement, les partenaires, les parlementaires et les leaders communautaire pour définir ensemble dans un contexte plus holistique et compréhensible une feuille de route permettant au pays de gérer les épidémies et avoir des partenaires qui financent ses priorités ».
L’équipe de la mission a aussi participé à diverses réunions thématiques avec les structures gouvernementales, les partenaires techniques et financiers ainsi que la société civile.
Ainsi, ces experts multidisciplinaires de l’OMS ont apporté un appui technique à la pré-validation du dossier d’investissement pour les deux prochaines années (2023-2024) sur la sécurité sanitaire et le renforcement du système de santé, à l’occasion de la tenue de la troisième réunion de Coordination Sectorielle du Secteur de la Santé et de la Nutrition qui a réunis près de 150 partenaires techniques et financiers basés en RCA. Dans cette même perspective, l’équipe de la mission a conféré avec 300 leaders communautaires venus des 10 arrondissements de Bangui. L’OMS mise sur ces leaders communautaires pour accompagner le processus de renforcement de la sécurité sanitaire et le système de santé en RCA.
Le Ministre de la santé et de la Population, Dr Pierre Somse a « félicité les membres de la mission ainsi que le bureau pays de l’OMS pour l’appui continu dans l’atteinte des objectifs communs non sans souligner l’importance de la continuité de ce processus de marche progressive vers la mise en place d’un système de santé efficace dans la préparation et réponse aux urgences et le renforcement du système de santé ». Il a aussi indiqué que « les recommandations de cette mission de haut niveau enrichiront l’analyse et aideront le processus de validation du dossier d’investissement du pays ».
L’OMS collabore avec les gouvernements des pays de la Région africaine pour renforcer leur capacité à prévenir, à préparer, à détecter les situations d’urgence sanitaire et à y riposter. Depuis 2016, le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique a prêté son concours aux États Membres dans la riposte à plus de 200 urgences de santé publique, devenant ainsi l’organisation chef de file dans la mise en œuvre des mesures d’intervention d’urgence parmi les équipes d’appui aux pays des Nations Unies.
La Couverture Sanitaire Universelle (CSU) consiste à veiller à ce que l’ensemble de la population ait accès aux services de santé préventifs, curatifs, promotionnels et de réadaptation dont elle a besoin, et à ce que ces services soient de qualité suffisante pour être efficaces, sans que leur coût n’entraîne des difficultés financières pour les usagers. C'est un objectif majeur de réforme du système de santé dans de nombreux pays et un objectif prioritaire de l'Organisation Mondiale de la Santé en vue de la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) conformément à l’agenda post 2015.
1 / 5
Communiqué de presse
15 février 2023
Intervention urgente de l’UNFPA en collaboration avec la MINUSCA pour répondre aux souffrances des populations dans la Haute Kotto.
Les structures bénéficiaires sont : l’hôpital régional et universitaire de la Haute Kotto, le centre de protection des victimes des droits de l’homme de Bria, le centre de santé secondaire de Sam-Ouandja et le centre de soutien psychosocial à Sam Ouandja qui commencera ses activités incessamment.
Cette aide humanitaire de UNFPA, qui complémente le travail de réhabilitation menée par la MINUSCA, permettra de répondre aux besoins exprimés par la population en améliorant la prise en charge des complications obstétricales, l’assistance à l’accouchement, la prise en charge des violences sexuelles et des IST, la prévention des grossesses non désirées, des IST et VIH, la préservation de la dignité des femmes et des filles. Alors que la majorité de ces kits couvriront les besoins de la population en Santé Sexuelle Reproductive et Violences Basées sur le Genre pendant 3 mois, les besoins restent énormes dans différents autres domaines.
Ce don de médicaments et divers matériels destiné à la population de la Haute-Kotto, fait suite à la mission effectuée du 25 au 27 janvier 2023 à Bria et à Sam-Ouandja par le Représentant de l’UNFPA en Centrafrique Dr Shible SAHBANI. Au cours de cette mission, menée conjointement entre l’UNFPA et la MINUSCA, les autorités administratives, les chefs coutumiers, les communautés, les femmes, les filles et les jeunes ont lancé un appel pressant à l’aide pour renforcer l’offre de services sociaux face à la crise humanitaire alarmante qui nécessite une mobilisation urgente de tous les acteurs et donateurs humanitaires.
En effet, le contrôle de la préfecture de la Haute-Kotto par les groupes armés pendant plus d’une décennie a laissé des populations affectées par des souffrances physiques, mentales et sociales. De plus, les deux villes de Bria et Sam Ouandja manquent cruellement de moyens pour répondre aux besoins des populations, y compris les personnes déplacées et les retournées, notamment les femmes enceintes dont la majorité sont des adolescentes, des survivantes de VBG et de violences sexuelles ainsi que les jeunes.
UNFPA invite toutes les parties prenantes à conjuguer leurs efforts afin d’assurer la complémentarité nécessaire pour répondre aux besoins urgents des femmes enceintes qui accouchent dans des conditions inhumaines, des filles victimes de violences sexuelles et des adolescentes mariées de force dans la Haute Kotto où les acteurs humanitaires et de développement se font rares.
1 / 5
Communiqué de presse
04 août 2022
Le HCR fournit une assistance d’urgence aux victimes des inondations à Bangui
Les articles constitués de 1,500 couvertures, 300 sceaux et 300 Kits de cuisine ont été remis par le représentant du HCR en Centrafrique. « Cette assistance aux communautés touchées par les inondations explique que le HCR se tienne aux côtés de la population centrafricaine en cette période difficile. Nous restons déterminés à alléger les souffrances de celles et ceux qui ont été touchés par les inondations », a déclaré le représentant du HCR, monsieur Attidzah.
Depuis le 22 juillet dernier, plus de 19000 personnes ont été affectées par les inondations et contraintes de fuir leurs domiciles engloutis. Ces dernières manquent de tout. Outre Bangui, les inondations ont également affecté d’autres localités comme Begoua, Bimbo et Paoua.
A Bangui, certaines familles affectées par ces inondations vivent désormais chez des proches, occupent des bâtiments et des écoles. D’autres n’ayant nulle part où aller, dorment dans des abris de fortune qui leur permettent à peine de se protéger en cette saison de pluies.
L’aide fourni par le HCR ce jour intervient à la suite d’un appel lancé à l’endroit de la communauté nationale et internationale pour venir en aide aux victimes des inondations dans le pays. L’organisation non gouvernementale, dénommée Groupement des Femmes Agropastorales pour la Lutte contre le VIH s’est chargée de cette initiative.
« Le HCR ne saurait rester insensible à cette situation humanitaire très difficile qui engendre la désolation au sein des familles tant à Bangui qu’en province. Nous avons fourni en urgence des kits d’articles ménagers essentiels pour leur permettre de faire face aux inondations, » a expliqué Fafa Olivier Attidzah, Représentant du HCR en RCA.
En RCA, le HCR travaille avec le gouvernement et d'autres acteurs pour assurer une protection et une assistance à plus de 610.000 déplacés internes et environ 10.000 réfugiés et demandeurs d'asile de différentes nationalités vivant dans le pays.
L’Agence travaille également à la recherche des solutions durables pour les rapatriés et personnes déplacées internes qui ont retourné dans leurs foyers.
1 / 5
Dernières ressources publiées
1 / 11
Ressources
26 septembre 2024
Ressources
05 août 2024
Ressources
05 février 2024
Ressources
16 juin 2023
Ressources
03 mai 2023
1 / 11