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Communiqué de presse
12 novembre 2025
Renforcer les PME pour transformer l’économie : la CEA et DANIDA placent les entrepreneurs centrafricains au coeur de la diversification économique
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30 octobre 2025
Célébration des 80 ans des Nations Unies à Bangui
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28 octobre 2025
Le système des Nations Unies et les étudiants centrafricains
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Les objectifs de développement durable en République centrafricaine
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en République centrafricaine:
Publication
19 mai 2025
Rapport annuel sur les résultats des Nations Unies en République centrafricaine 2024
L’année 2024 a marqué une étape significative pour la République centrafricaine (RCA), engagée dans la mise en oeuvre de réformes structurelles et d’investissements stratégiques afin d’accélérer sa transition vers un développement durable. Dans un contexte national et international complexe, le Gouvernement a fait preuve d’un leadership affirmé en adoptant son premier Plan National de Développement (PND) 2024–2028. Élaboré avec l’appui du Système des Nations Unies (SNU) et des partenaires de développement, il s’aligne à la fois sur les Objectifs de développement durable (ODD), les six axes de transition et l’Agenda 2063 de l’Union africaine, traduisant ainsi une volonté claire d’ancrer les priorités nationales dans les objectifs globaux. La participation active de la RCA aux consultations du Pacte pour l’Avenir a permis d’intégrer les défis spécifiques du pays dans cette dynamique stratégique visant à revitaliser l’engagement multilatéral pour le développement. En parallèle, la mise en oeuvre du Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF 2023-2027) s’est poursuivie, avec une attention particulière portée à une nouvelle dynamique de partenariats, notamment avec les acteurs humanitaires, les Institutions financières internationales (IFI) et l’Union européenne (UE). Cette collaboration renforcée a permis de favoriser la complémentarité entre les interventions, la cohérence avec les priorités nationales et la mobilisation conjointe des ressources, conformément aux principes de l’initiative ONU 2.0 et du Pacte de financement (Global Funding Compact). Les progrès réalisés en 2024 témoignent d’avancées significatives dans plusieurs domaines clés. Ce rapport annuel illustre les résultats obtenus grâce à un partenariat étroit entre le Gouvernement, l’Équipe-pays des Nations Unies (UNCT), les partenaires techniques et financiers, la société civile et le secteur privé. Ces progrès n’auraient pas été possibles sans le leadership déterminant du Gouvernement, qui a su mobiliser l’ensemble des acteurs autour d’une vision commune. Nous saluons l’engagement des bailleurs et partenaires qui ont soutenu ces efforts, malgré un environnement financier difficile. Toutefois, pour accélérer la dynamique et maximiser l’impact en faveur de la paix, de la stabilité et du développement, une mobilisation accrue des ressources demeure essentielle. Sur les 2,4 milliards de dollars nécessaires, 541 millions ont été mobilisés à ce jour (23 %), laissant un besoin de financement de 1,7 milliard de dollars (77 %) pour la période 2025-2027. L’année 2025 est une année charnière pour la RCA. Elle marque la poursuite de la mise en oeuvre du PND 2024– 2028 et constitue également une échéance électorale cruciale. Dans ce contexte, le SNU continuera d’être un partenaire stratégique de premier plan pour le Gouvernement. Garantir des élections inclusives, crédibles et pacifiques est essentiel pour consolider la démocratie et poser les bases d’un développement local qui ne laisse personne pour compte. Parallèlement, la mobilisation des ressources et le renforcement des partenariats sont essentiels pour traduire en actes les ambitions du PND, qui vise à mobiliser 12,8 milliards de dollars, dont 4,96 milliards pour son Plan d’action prioritaire (PAP). La réussite de ce plan repose sur un engagement fort du Gouvernement et un soutien international continu. À l’aube du 80e anniversaire des Nations Unies en 2025, le thème « Construisons notre avenir ensemble » résonne tout particulièrement. Il incarne l’urgence d’une coopération renforcée, indispensable pour construire un avenir plus stable, inclusif et prospère pour la République centrafricaine. Le Gouvernement et le SNU demeurent pleinement engagés à transformer ces engagements en actions concrètes, pour le bien du pays et de ses citoyens.
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Publication
10 juin 2025
Plan National de Développement (PND 2024-2028)
Le Plan National de Développement (PND) pour la période 2024 – 2028, qui prend le relais du Plan National de Relèvement et de Consolidation de la Paix en Centrafrique (RCPCA) est le fruit d’un processus de consultation et de collaboration entre le Gouvernement, les Partenaires Techniques et Financiers (PTF), le Secteur privé, la Société civile y compris les populations à la base. Ces consultations ont permis de comprendre que les Centrafricains ont besoin de plus de justice, de services sociaux accessibles à tous et de prospérité partagée ; c’est l’esprit dans lequel le PND a été formulé et sera mis en oeuvre. Plan stratégique, le PND 2024-2028 a pris en compte les leçons tirées du RCPCA, les orientations stratégiques retenues dans les politiques sectorielles et les résultats de l’Etude Nationale Prospective (ENP). Il vise à orienter notre pays, vers une croissance inclusive et durable, en mettant l’accent sur le développement humain, la diversification de l’économie nationale et la gouvernance efficace. La République Centrafricaine (RCA) est à un tournant décisif de son histoire depuis le retour à la légalité constitutionnelle avec l’élection à la Magistrature suprême du Professeur Faustin Archange TOUADERA en mars 2016. En effet, après des années de conflits et d’instabilité, l’opportunité était offerte aux Centrafricains de reconstruire le pays sur de nouvelles bases solides. Aussi, tirant les leçons de la mise en oeuvre du RCPCA qui a été exécuté pour jeter ces bases, le PND s’articule autour de cinq (5) axes stratégiques principaux.▪ Renforcement de la paix et de la sécurité : assurer la stabilité et la sécurité pour tous les citoyens, étant entendu que ce sont là les conditions sine qua non pour le développement ;▪ Développement économique et diversification : promouvoir une croissance économique robuste, inclusive et en diversifiant les sources de revenus et en soutenant les secteurs clés tels que l’agriculture, les mines et les services, et, promouvoir les infrastructures y afférentes ;▪ Développement du Capital humain : investir dans l’éducation, la santé et la protection sociale pour améliorer la qualité de vie de tous les Centrafricains ;▪ Gouvernance et Institutions : renforcer les institutions publiques et promouvoir une gouvernance transparente et responsable ; et,▪ Durabilité environnementale : promouvoir une gestion rationnelle des ressources naturelles, assurer une transition vers une économie verte et circulaire dont les systèmes de production sont résilients.Les cinq (5) axes stratégiques seront assortis de réformes, programmes et projets conçus pour répondre aux besoins spécifiques de la RCA et pour contribuer à la réalisation des objectifs stratégiques du PND sur la période 2024 – 2028. Ce Plan est notre Feuille de Route pour les cinq (5) prochaines années ; il repose sur une vision partagée de notre avenir et sur un engagement collectif à travailler ensemble pour atteindre nos objectifs. Nous sommes convaincus que grâce à la mise en oeuvre effective et rigoureuse de ce Plan, la République Centrafricaine pourra réaliser son potentiel et offrir un avenir meilleur à ses citoyens. Nous remercions tous ceux qui ont contribué à l’élaboration de ce Plan et nous invitons tous les Centrafricains à se joindre au Gouvernement dans cet effort national pour le développement et la prospérité de notre pays.
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Publication
05 février 2024
Lancement du Plan de réponse humanitaire 2024 en République centrafricaine
La situation s’est généralement améliorée en République centrafricaine (RCA), mais les besoins humanitaires demeurent importants suite notamment au conflit qui persiste depuis plus d’une décennie et de l’impact récent de la guerre au Soudan et de l’insécurité dans la région frontalière avec le Tchad dans le nord-ouest. 2,8 millions de personnes – 46% de la population – sont extrêmement vulnérables en 2024, au point que seule l’assistance humanitaire ne suffira pas pour rétablir leur bien-être. « Nous avons affiné les besoins à travers des consultations menées en amont et avons conclu que certaines zones à stabilité relative nécessitent plutôt la mobilisation d’autres acteurs, comme ceux du développement, pour garantir le maintien des acquis, et soutenir durablement la protection et la résilience des communautés vulnérables », a expliqué M. Ag Ayoya, Coordonnateur Humanitaire en RCA. Pour réponde aux besoins des centrafricains les plus vulnérables, le Gouvernement centrafricain et l’Equipe humanitaire pays ont officiellement lancé aujourd’hui le Plan de réponse humanitaire 2024.
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Publication
16 juin 2023
Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable 2023-2027
Le Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF) est le principal instrument du système des Nations Unies (SNU) pour planifier et mener des activités de développement afin de soutenir la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 en République centrafricaine (RCA). S’appuyant sur les priorités nationales, l’UNSDCF est un accord de partenariat dont l’élaboration, l’exécution, le suivi et l’évaluation sont conduits conjointement avec la partie nationale entre 2023 et 2027.
Pour assurer une appropriation nationale effective, l’élaboration de l’UNSDCF a rassemblé différents acteurs de la partie nationale, notamment les ministères sectoriels, les collectivités territoriales, le secteur privé, la société civile, les acteurs académiques, et les organisations confessionnelles. Cette démarche a permis d’avoir une connaissance commune des défis et de définir des priorités stratégiques qui sont alignées sur les besoins et priorités nationaux et sur les objectifs des agendas 2063 et 2030.
L’UNSDCF appuiera les quatre priorités stratégiques suivantes :
- Promotion de la paix, de la sécurité, des droits humains et de l’Etat de droit
- Inclusion et accès équitable à des services sociaux de base de qualité
- Développement des compétences et croissance économique accélérée, inclusive et durable
- Durabilité environnementale et résilience face aux crises et aux effets du changement climatique
Par la signature de ce document, les membres de l’Équipe pays des Nations Unies en République centrafricaine et le Gouvernement de la République centrafricaine approuvent ce Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable comme base de coopération et s’engagent à sa mise en œuvre pour l’atteinte des résultats escomptés.
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Communiqué de presse
12 décembre 2022
Le Gouvernement et le Système des Nations Unies lancent un nouveau partenariat fondé sur le développement durable de la République centrafricaine
Ce document a été signé en présence des membres du Gouvernement, des représentants des partenaires techniques et financiers, de la MINUSCA, de la société civile, des institutions universitaires, des organisations confessionnelles, des institutions déconcentrées, du secteur privé et des médias. En signant ce document, les parties prenantes ont approuvé le Plan-cadre comme base de coopération et s’engagent ainsi à sa mise en œuvre pour l’atteinte des résultats escomptés.
Le Coordonnateur résident a.i. du Système des Nations Unies et Coordonnateur humanitaire a.i. par intérim, Bakary Doumbia a indiqué que le processus ayant conduit à l’élaboration et à la finalisation du nouveau Plan-cadre de coopération a été participatif et inclusif : « L’UNSDCF 2023-2027 est le fruit d’un processus conjoint d’élaboration entre le Gouvernement et le Système des Nations Unies en RCA, en consultation avec la société civile, le secteur privé, les institutions universitaires, les médias ainsi que les partenaires techniques et financiers. Il s’aligne sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 de l’Union africaine et constitue la réponse collective du système des Nations Unies aux priorités nationales de développement exprimées lors de l‘atelier de consultation et priorisation d’avril 2022, et enrichies par les contributions reçues des parties prenantes au cours de l’atelier de validation tenu en septembre 2022. ».
Pour la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies et cheffe de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza, « le Plan-cadre de coopération, né de la réforme de 2019 a pour objectif de ne plus mettre les Etats dans une posture d’assistance mais plutôt d’acteurs de leur propre développement à travers les outils qui sont mis à leur disposition. Je voudrais saluer ici, la détermination de tous les acteurs à parachever le processus ayant abouti à ce document cadre qui servira non seulement de boussole pour les interventions des Nations Unies mais aussi à la mobilisation de ressources auprès des partenaires bilatéraux et multilatéraux du pays ».
Sous l’égide du ministre d’Etat chargé de l’Economie, du Plan et de la Coopération, M. Félix Moloua et du Bureau du Coordonnateur résident du Système des Nations Unies en RCA, l’élaboration du Plan-cadre de coopération s’est enrichi des débats et des consultations initiés lors des ateliers de priorisation et de validation technique organisés en amont.
Le Premier Ministre, chef du Gouvernement, Felix Moloua, est revenu sur le partenariat agissant entre le Système des Nations Unies et l’Etat centrafricain et a plaidé pour un accompagnement accru au profit des populations centrafricaines : « Le partenariat noué aujourd’hui est porteur d’espoir pour le peuple centrafricain dont nous avons la charge de conduire la destinée. Il permettra d’atteindre les objectifs fixés par le Gouvernement qui découlent de la Vision du Président de la République, Chef de l’Etat, le Professeur Faustin Archange Touadera, exprimée lors de son discours d’investiture en mars 2021 ».
L’UNSDCF est le principal instrument du Système des Nations Unies pour planifier et mener des activités de développement afin de soutenir la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 en République centrafricaine. S’appuyant sur les priorités nationales, l’UNSDCF est un accord de partenariat dont l’élaboration, l’exécution, le suivi et l’évaluation sont conduits conjointement avec la partie nationale entre 2023 et 2027.
Au total, 23 agences, fonds, programmes y compris la MINUSCA ont signé ce nouveau Plan-cadre de coopération.
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Histoire
17 octobre 2025
Justice transitionnelle et consolidation de la paix en RCA : une dynamique nationale soutenue par les Nations Unies
Septembre 2025 a été marqué par une mobilisation concrète des acteurs centrafricains engagés dans la justice transitionnelle et la réconciliation nationale. Deux missions complémentaires ont été menées dans le cadre du projet conjoint du HCR et de l’OIM, avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix. Ce projet vise à renforcer la cohésion sociale et à réduire les tensions intercommunautaires à travers l’accès aux pièces d’identité, aux moyens de subsistance et à la justice transitionnelle. La première mission a conduit six membres des Comités Locaux de Paix et de Réconciliation (CLPR) issue de six préfectures, accompagnés de deux représentants du gouvernement centrafricain et deux représentants de la Cours Pénale Spéciale (CPS) à Kigali au Rwanda, pour une visite d’échanges axée sur les mécanismes communautaires de réconciliation et de reconstruction post-conflit. Le CLPR est un dispositif national des citoyens médiateurs de paix, de réconciliation et du vivre ensemble voulu par le Peuple, mis en place par le gouvernement dans chaque préfecture de la RCA. Animé par des volontaires issus des communautés locales, il joue un rôle central dans le dialogue social inclusif et la médiation communautaire. À Kigali, les membres du CLPR ont découvert les pratiques rwandaises de réconciliation, notamment les travaux communautaires de salubrité appelé “Umuganda” en Kinyarwanda. Malachi Kariome, représentant de la jeunesse au sein du CLPR de Paoua, témoigne :“J’ai été marqué par le rôle que le Rwanda confère aux travaux communautaires de salubrité, que nous appelons “kwa ti kodoro en sango”. C’est aussi un espace d’échange où les membres de la communauté identifient ensemble les défis et proposent des solutions. Je souhaite intégrer cette approche dans ma ville.” Une seconde mission a réuni des représentants de la Cour Pénale Spéciale (CPS) et de la Commission Vérité, Justice, Réparation et Réconciliation (CVJRR) centrafricaine pour une formation à Dakar, assurée par le Centre de formation judiciaire du Sénégal. Cette session qui a porté sur l’historique de la Justice transitionnelle et les typologies d’amnistie, a débouché sur le draft du cadre opérationnel et collaboratif entre les deux institutions (CPS/CVJRR), dans le but de renforcer leur complémentarité sur la collecte de l’information et la gestion des contentieux dans un cadre global de la lutte contre l’impunité et la promotion d’une justice transitionnelle cohérente. La mission s’est poursuivie par une visite d’échanges à Banjul, en Gambie, où les participants ont rencontré la Commission Confiance, Réparation et Réconciliation gambienne. Cette rencontre a permis de partager les bonnes pratiques et les enseignements tirés de l’expérience gambienne, dans une logique de capitalisation et d’adaptation aux réalités centrafricaines. Le président de la Cour Pénale Spéciale, Michel Landry Louanga, a souligné l’importance de cette démarche :“La justice transitionnelle ne garantit pas la paix à elle seule, mais elle constitue un socle essentiel pour éviter les cycles de vengeance, rétablir la dignité des victimes et construire une mémoire collective qui servent de rempart contre les violences futures. Nous allons capitaliser les acquis de cette formation et les bonnes pratiques de la Gambie pour consolider une justice transitionnelle cohérente, qui réponde à la volonté du peuple centrafricain.”Depuis le Forum National de Bangui en 2015, la justice transitionnelle est au cœur des efforts de sortie de crise en RCA. L’Accord de Paix et de Réconciliation (APPR) en a fait un pilier fondamental, intégrant les dimensions de vérité, justice, réparations pour une garantie du principe de “non-répétition”. Ces principes visent à renforcer l’État de droit et à favoriser une réconciliation nationale durable. Le CLPR est également une des recommandations clé du forum de Bangui de 2015. Bien que ne figurant pas parmi les institutions clés de la justice transitionnelle, il demeure un mécanisme de gestion civile des conflits, qui contribue activement au renforcement de la cohésion sociale, en complémentarité avec les mécanismes institutionnels de justice transitionnelle mis en place par le gouvernement. À travers ces deux missions, la RCA démontre sa volonté de construire une paix fondée sur la justice, le dialogue et l’inclusion. Le soutien des Nations Unies, à travers le Fonds du Secrétaire Général pour la Consolidation de la Paix (PBF) et les agences récipiendaires, vient renforcer cette dynamique nationale, portée par des institutions engagées et des citoyens déterminés.
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Histoire
13 octobre 2025
Traumas et renaissance : itinéraire d’une guérison collective en Centrafrique
En République centrafricaine, les conflits armés ont laissé derrière eux bien plus que des ruines visibles. Ils ont fracturé les liens sociaux, détruit les repères communautaires, et plongé des milliers de personnes dans une détresse psychologique silencieuse. Aujourd’hui, alors que le pays tente de se relever, une nécessité s’impose : la paix durable -passe par une guérison intérieure. Une étude conjointe de l’OMS et du ministère de la Santé publique et de la population, réalisée en mars 2025, dans le cadre du projet d’appui à la cohésion sociale pour les jeunes par les jeunes financé par le PBF, révèle que 59% de la population centrafricaine souffre de troubles mentaux. Les femmes et les jeunes sont les plus touchés. Ces chiffres ne sont pas que des statistiques. ils traduisent une urgence humaine, une souffrance collective qui entrave la reconstruction. Marie Jeanne, 40 ans, est l’un de ces visages. En 2014, elle perd son mari dans les violences. Réfugiée au Cameroun, elle revient en 2022 à Bouar avec ses quatre enfants, espérant retrouver un semblant de stabilité. Mais l’accueil est brutal : sa belle-famille lui interdit l’accès au champ de son mari et tente de l’expulser de sa maison. Elle vit dans la peur, l’humiliation, le silence. « Je ne dormais plus, je pleurais toute la nuit. J’étais perdue. Je n’osais plus parler. » confie-t-elle. C’est dans ce contexte que le projet « Réduire les tensions et renforcer la cohésion sociale entre les retournés et les communautés hôtes à travers l’accès aux pièces d’identité, aux moyens de subsistance et au processus de justice transitionnelle », mis en œuvre par l’OIM et le HCR sur financement du Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix (PBF), intervient pour apaiser les âmes en détresse, en plaçant la problématique de la santé mentale comme l’une des approches pour renforcer la cohésion sociale entre les retourné-e-s et les communautés d’accueil. L’objectif n’est pas seulement de prévenir les conflits, mais de restaurer la dignité humaine, de reconstruire les liens sociaux, de réparer les âmes. Marie Jeanne intègre un programme d’accompagnement psychosocial et de médiation communautaire. Elle y trouve un espace d’écoute, de partage, de transformation. Grâce aux médiateurs communautaires, un dialogue a été organisé avec sa belle-famille. Un accord a été trouvé. Elle récupère finalement sa maison et une partie de la terre. « J’ai appris que j’avais des droits, que je n’étais pas seule. J’ai retrouvé ma dignité. » dit-elle avec émotion.Son histoire est celle de milliers d’autres. Depuis janvier 2024, 1,318 personnes, dont 75% de femmes, ont bénéficié de soins de santé mentale dans cinq préfectures ciblées par le projet (Bangui, Haute-Kotto, Ouham, Ouham Pendé, Nana-Mambéré, Mambere-Kadei, Lobaye, Vakaga, la Ouaka et Nana-Gribizi). Des séances de psychothérapie individuelle et de groupe permettent progressivement, aux communautés de renouer avec le dialogue, de briser les silences, de reconstruire la confiance. « Depuis plus de 10 ans, nous sommes traumatisés. Aujourd’hui, les groupes de soutien nous aident à surmonter cela. Les gens deviennent plus disposés à écouter et à dialoguer. C’est une voie vers la guérison collective. » témoigne Dieu-béni MASSINA, maire de Bouar.Pour répondre à ce besoin profond, le projet a renforcé 22 structures locales de prise en charge psychosociale (aménagement des espaces des soins, fournitures en kits et protocole de soins de santé mentales) ; et formé 64 agents pour accompagner les victimes de violences et de discours de la haine. Ces professionnels, souvent issus des communautés elles-mêmes, deviennent des piliers de la résilience locale. « Pour les victimes des violences, les solutions durables signifient aussi une prise en charge du traumatisme et un soutien au bien-être collectif » explique Aïssatou Guisse Kaspar, cheffe de mission de l’OIM-RCA. Dans un pays où les traumatismes sont encore vifs, ces initiatives ne sont pas seulement des réponses aux besoins présents. Elles sont des fondations pour une paix durable et permettent aux individus et communautés de se reconstruire, de se réconcilier, et de se réinventer. Marie Jeanne, comme tant d’autres, est la preuve vivante que la santé mentale est un pilier essentiel de la reconstruction post-conflit. En réparant les âmes, la Centrafrique se donne une chance de reconstruire sa nation.
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Histoire
03 octobre 2025
Lancement du Fonds Emai à Casablanca : Un tournant stratégique pour le développement durable en République centrafricaine
En marge de la Table Ronde pour le financement du Plan National de Développement (PND) 2024–2028 tenue à Casablanca, le système des Nations Unies (SNU) a officiellement lancé le Fonds appelé "Fonds Emai". "Emai" qui signifie, "Nous progressons" en langue Sango, est un fonds fiduciaire multipartenaires visant à soutenir une approche inclusive, communautaire et aligné sur les 5 axes stratégiques du PND. Il s’agit d’un Fonds pour le développement durable en République centrafricaine. Cet événement marque une avancée majeure dans la mobilisation de ressources et la structuration de partenariats porteurs d’impact pour accompagner la RCA dans sa trajectoire de développement.Un lancement sous le haut patronage du GouvernementC’est sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du gouvernement, Félix Moloua et en présence du ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération Internationale, Pr Richard Filakota que le Fonds Emai a été dévoilé. La cérémonie a réuni des partenaires clés, dont :La Confédération suisse, Champion du FondsL’Union européenneLe Fonds du Secrétaire général pour la consolidation de la paix – PBFLa Banque africaine de développementUne délégation de haut niveau du Système des Nations Unies, conduite par le DSRSG/RC/HC, Mohamed Ag Ayoya.La Sous-Secrétaire générale chargée du Bureau d’appui à la consolidation de la paix a également participé à distance, soulignant l’importance internationale accordée à cette initiative.Selon le Coordonnateur résident, Mohamed Ag Ayoya, « Nous sommes fiers d’accompagner les efforts de mobilisation des ressources du gouvernement en établissant le premier fonds de développement durable en République centrafricaine : le Fonds Emai, une plateforme flexible, transparente et inclusive qui réunit tous les partenaires autour d’une commune ambition : progresser ensemble et ne laisser personne pour compte ».Un instrument innovant pour la mobilisation de ressourcesLe Fonds Emai est conçu comme un mécanisme stratégique pour canaliser les financements vers les priorités du PND 2024–2028. Grâce à l’appui pionnier de la Confédération Suisse et du Fonds pour la consolidation de la paix, près de 2,7 millions USD ont déjà été mobilisés. Ce fonds vise à renforcer la cohérence des interventions, à faciliter les synergies entre partenaires et à garantir un impact durable sur le terrain.Un engagement collectif pour la transformationLe Système des Nations Unies, qui regroupe 23 entités y compris la MINUSCA, demeure un partenaire de premier plan du Gouvernement centrafricain. À travers son Plan-cadre de coopération 2023–2027, élaboré conjointement avec les autorités nationales et les partenaires, le SNU aligne son action sur les priorités du PND, les Objectifs de développement durable (ODD) et l’Agenda 2063 de l’Union africaine.Il est essentiel de rappeler que le SNU n’est pas un bailleur de fonds. Son rôle est de plaider activement auprès des partenaires techniques et financiers pour mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre du PND. Lors de la Table Ronde, le SNU a contribué à la réussite des échanges en apportant son expertise dans les panels thématiques et en renforçant la confiance des partenaires.Le lancement du Fonds Emai représente une étape décisive dans la concrétisation des ambitions du PND 2024–2028. Il incarne une volonté partagée de bâtir des partenariats solides, alignés sur les besoins du peuple centrafricain. À travers cette initiative, le SNU réaffirme son engagement à accompagner la RCA vers une prospérité inclusive, durable et résiliente.
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Histoire
03 octobre 2025
Le système des Nations Unies à Casablanca : Un engagement renouvelé pour le développement durable de la République centrafricaine
Dans le cadre de la mobilisation internationale autour du Plan national de développement (PND) 2024–2028 de la République centrafricaine, une délégation de haut niveau du Système des Nations Unies, conduite par le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général, Coordonnateur résident du système des Nations Unies et Coordonnateur humanitaire, Mohamed Ag Ayoya, s’est rendue à Casablanca, au Maroc, pour participer à une Table Ronde stratégique. Cette mission, composée de plusieurs Représentant des agences illustre l’engagement indéfectible des Nations Unies à accompagner le Gouvernement centrafricain dans sa quête d’une prospérité inclusive et durable.Une présence forte pour des partenariats transformateursAux côtés du Gouvernement et du peuple centrafricain, la délégation onusienne a pris part aux quatre panels thématiques de la Table Ronde : mines & agriculture, énergie & environnement, transports & numérique, et capital humain. Ces échanges ont permis de mettre en lumière les priorités du PND et de renforcer la confiance des partenaires techniques et financiers. L’objectif est clair : passer de l’ambition à l’action, en forgeant des partenariats transformateurs capables de catalyser le développement.Sous la bannière du Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF 2023–2027), les 23 entités du système des Nations Unies, en synergie avec la MINUSCA, collaborent étroitement avec les autorités nationales, la société civile, le secteur privé et les communautés locales. Cette approche intégrée vise à garantir que les investissements onusiens soient pleinement alignés sur les priorités du PND.Les quatre priorités du Plan-cadre de coopérationLe soutien des Nations Unies au PND s’articule autour de quatre axes majeurs :La consolidation de la paix et de la stabilitéL’accès équitable aux services sociaux de baseLa promotion d’une croissance inclusive et durableLa protection de l’environnement et la résilience climatique Ces priorités traduisent l’engagement du système des Nations Unies à accompagner la RCA dans sa transformation structurelle, en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte.La mission de Casablanca marque une étape décisive dans la mobilisation des partenaires pour le PND 2024–2028. Elle témoigne de la volonté du système des Nations Unies de soutenir la République centrafricaine dans sa marche vers la paix, la stabilité et le développement durable. Le moment est venu d’agir — ensemble, pour une RCA résiliente, prospère et inclusive.
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Histoire
20 mai 2025
Prévenir les violences électorales faites aux femmes en République centrafricaine : les Nations Unies appuient un dialogue de haut niveau à Bangui
Le Premier Ministre de la République centrafricaine, accompagné de plusieurs membres de son Gouvernement, ainsi que des représentants des Nations Unies et de la Délégation de l’Union européenne, ont procédé, le 16 mai dernier, au lancement officiel du dialogue de haut niveau sur la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes en période électorale en Centrafrique, une initiative d’une durée de deux jours. Près de 200 personnalités de haut rang, représentant l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus électoral – qu’il s’agisse du Gouvernement, des partenaires techniques et financiers, des agences des Nations Unies, des leaders traditionnels et religieux, de la société civile, ou encore des femmes elles-mêmes en qualité de candidates et d’électrices – ont honoré de leur présence la cérémonie d’ouverture de cet important rendez-vous. L’objectif commun : identifier les défis majeurs et, surtout, dégager des pistes de solutions concrètes en vue des prochaines échéances électorales.Ce dialogue se veut avant tout un cadre inclusif d’échange et de réflexion collective, permettant de mobiliser tous les acteurs désireux de s’engager en faveur de solutions durables aux violences électorales faites aux femmes. De nombreuses femmes leaders en Centrafrique ont, en effet, déjà subi – parfois à plusieurs reprises – des actes de violence liés à leur engagement politique en période électorale. Mme Cécile Guéré, Présidente de la Plateforme des Femmes Engagées en Politique en Centrafrique, a rappelé que les élections groupées de décembre 2020 ont particulièrement exposé les femmes à de telles violences, ce qui a conduit à la création de ladite Plateforme. Son Excellence Monsieur Diego Escalona Paturel, Ambassadeur de l’Union européenne en Centrafrique, a souligné que ce dialogue met en exergue un enjeu fondamental : celui de l’inclusion en toute sécurité des femmes dans les sphères politique et publique, condition essentielle à l’édification d’une société juste et stable. Il a insisté sur le fait que la lutte contre les violences basées sur le genre est l’affaire de tous. Il ne s’agit pas uniquement d’un enjeu politique, mais d’un véritable impératif sociétal, impliquant la responsabilité collective des acteurs de la société civile, du secteur privé, des institutions internationales, ainsi que de chaque citoyenne et citoyen. Il a également dénoncé l’impunité persistante dont jouissent trop souvent les auteurs de ces violences, appelant à garantir l’accès équitable à la justice pour toutes et tous.Dans son intervention, Madame Anan Talbi, Directrice du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, représentant la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique et Cheffe de la MINUSCA, a salué l’initiative du gouvernement, qu’elle considère comme une manifestation tangible de son engagement en faveur des droits humains et de l’égalité de genre. Elle a affirmé que les élections locales représentent une opportunité décisive pour corriger les déséquilibres persistants dans la répartition du pouvoir politique entre les sexes. En effet, selon une étude menée par ONU Femmes à l’issue des élections de 2020-2021, les femmes centrafricaines subissent des violences sexistes à toutes les étapes du processus électoral.Le Premier Ministre, Monsieur Félix Moloua, a salué cette initiative et le thème retenu, soulignant la mobilisation remarquable des parties prenantes au processus électoral, preuve de l’intérêt profond porté à cette problématique qui nous interpelle collectivement. Compte tenu de l’histoire du pays, il a jugé indispensable et légitime que ce cadre d’échange soit mis en place en amont des prochaines élections. « Ce dialogue, initié par le Gouvernement, s’inscrit dans la droite ligne de la vision de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, dont l’ambition est de garantir une participation active et effective des femmes dans tous les processus décisionnels politiques. C’est dans cette optique que ce dialogue contribuera à la tenue d’élections crédibles, inclusives, transparentes et exemptes de violences », a affirmé le Chef du Gouvernement.Ce dialogue de haut niveau de deux jours s’est achevé sur la formulation de plusieurs recommandations qui seront remises officiellement aux autorités centrafricaines dans les prochains jours.
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Communiqué de presse
12 novembre 2025
Renforcer les PME pour transformer l’économie : la CEA et DANIDA placent les entrepreneurs centrafricains au coeur de la diversification économique
Le Bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec le Ministère du Commerce et de l’Industrie, le Ministère des PME et de la Promotion du Secteur Privé, en partenariat avec le Bureau du Coordonnateur résident du Système des Nations Unies et avec le soutien financier du l’Agence danoise de développement international (DANIDA), organise du 12 au 14 novembre 2025 à Bangui un atelier national de formation des PME suivi d’un dialogue politique de haut niveau sur la compétitivité et l’intégration des entreprises centrafricaines dans les chaînes de valeur régionales.
Cette initiative, financée par DANIDA, vise à renforcer la capacité des pays africains vulnérables dont la République Centrafricaine à intégrer leurs PME aux chaînes de valeur régionales ; un levier essentiel pour stimuler la diversification économique, l’industrialisation et la croissance inclusive.
Les PME au coeur de la transformation économique de la RCA
En République centrafricaine, les micros, petites et moyennes entreprises (MPME) représentent plus de 90 % du tissu entrepreneurial formel et constituent un moteur essentiel de la croissance nationale. Pourtant, la majorité évolue dans l’informel et demeure faiblement intégrée aux marchés régionaux.
Malgré un potentiel remarquable dans les secteurs agroalimentaire, textile-habillement, bois et mines, les PME centrafricaines font face à des défis persistants : faible transformation locale, méconnaissance des normes régionales, accès limité au financement et aux infrastructures logistiques, ainsi qu’un manque de structuration collective.
C’est pour relever ces défis que la CEA, avec l’appui de DANIDA, a lancé une série d’initiatives visant à renforcer la compétitivité, la durabilité et l’intégration régionale des PME de la RCA dans le cadre de la ZLECAf.
Un dialogue politique pour un environnement propice aux PME
Les deux premières journées de l’événement seront consacrées à la formation de 25PME sur les règles commerciales de la ZLECAf, la certification, la production durable et le positionnement stratégique sur les marchés régionaux.
La troisième journée sera dédiée à un dialogue politique de haut niveau réunissant les autorités nationales, le secteur privé, les partenaires techniques et financiers et le Système des Nations Unies. L’objectif de ce dialogue de haut niveau est de valider une feuille de route nationale et un portefeuille indicatif de projets bancables pour l’insertion des PME de la RCA dans les chaînes de valeur régionale dans le cadre de la ZLECAf, en cohérence avec le code des PMEet les priorités du PND 2024-2028 et de convenir des étapes de mobilisation des partenaires techniques et financiers.
DANIDA, un partenaire clé pour le développement économique durable
Le soutien de DANIDA à ce programme illustre l’engagement du Royaume du Danemark à promouvoir des modèles de croissance durables, inclusifs et résilients en Afrique. À travers ce partenariat stratégique, la CEA et DANIDA accompagnent les gouvernements africains dans la mise en oeuvre de politiques fondées sur des données, le renforcement du secteur privé et la mobilisation de chaînes de valeur régionales compétitives.
« Grâce à l’appui de DANIDA, la CEA renforce concrètement les capacités des PME centrafricaines à conquérir les marchés régionaux et à devenir des moteurs de la diversification et de la transformation économique », a déclaré Jean Luc Mastaki, Directeur du Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique centrale.
Le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies en République centrafricaine a, pour sa part, salué un partenariat exemplaire entre la CEA, le Gouvernement centrafricain et DANIDA, qui soutient les priorités nationales de relance économique, d’inclusion sociale et de consolidation de la paix.
Cette initiative, financée par DANIDA, vise à renforcer la capacité des pays africains vulnérables dont la République Centrafricaine à intégrer leurs PME aux chaînes de valeur régionales ; un levier essentiel pour stimuler la diversification économique, l’industrialisation et la croissance inclusive.
Les PME au coeur de la transformation économique de la RCA
En République centrafricaine, les micros, petites et moyennes entreprises (MPME) représentent plus de 90 % du tissu entrepreneurial formel et constituent un moteur essentiel de la croissance nationale. Pourtant, la majorité évolue dans l’informel et demeure faiblement intégrée aux marchés régionaux.
Malgré un potentiel remarquable dans les secteurs agroalimentaire, textile-habillement, bois et mines, les PME centrafricaines font face à des défis persistants : faible transformation locale, méconnaissance des normes régionales, accès limité au financement et aux infrastructures logistiques, ainsi qu’un manque de structuration collective.
C’est pour relever ces défis que la CEA, avec l’appui de DANIDA, a lancé une série d’initiatives visant à renforcer la compétitivité, la durabilité et l’intégration régionale des PME de la RCA dans le cadre de la ZLECAf.
Un dialogue politique pour un environnement propice aux PME
Les deux premières journées de l’événement seront consacrées à la formation de 25PME sur les règles commerciales de la ZLECAf, la certification, la production durable et le positionnement stratégique sur les marchés régionaux.
La troisième journée sera dédiée à un dialogue politique de haut niveau réunissant les autorités nationales, le secteur privé, les partenaires techniques et financiers et le Système des Nations Unies. L’objectif de ce dialogue de haut niveau est de valider une feuille de route nationale et un portefeuille indicatif de projets bancables pour l’insertion des PME de la RCA dans les chaînes de valeur régionale dans le cadre de la ZLECAf, en cohérence avec le code des PMEet les priorités du PND 2024-2028 et de convenir des étapes de mobilisation des partenaires techniques et financiers.
DANIDA, un partenaire clé pour le développement économique durable
Le soutien de DANIDA à ce programme illustre l’engagement du Royaume du Danemark à promouvoir des modèles de croissance durables, inclusifs et résilients en Afrique. À travers ce partenariat stratégique, la CEA et DANIDA accompagnent les gouvernements africains dans la mise en oeuvre de politiques fondées sur des données, le renforcement du secteur privé et la mobilisation de chaînes de valeur régionales compétitives.
« Grâce à l’appui de DANIDA, la CEA renforce concrètement les capacités des PME centrafricaines à conquérir les marchés régionaux et à devenir des moteurs de la diversification et de la transformation économique », a déclaré Jean Luc Mastaki, Directeur du Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique centrale.
Le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies en République centrafricaine a, pour sa part, salué un partenariat exemplaire entre la CEA, le Gouvernement centrafricain et DANIDA, qui soutient les priorités nationales de relance économique, d’inclusion sociale et de consolidation de la paix.
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Communiqué de presse
23 juillet 2025
Un moment décisif pour accélérer l’ère des énergies propres
Ce discours marque un moment clé dans la mobilisation mondiale en faveur d’une transition énergétique juste. Soulignant que « l’ère des combustibles fossiles est à bout de souffle et en bout de course », le Secrétaire général a démontré que les énergies renouvelables ne sont plus un pari d’avenir, mais une réalité économique et une impérative sécuritaire, capable de créer des millions d’emplois, de garantir l’accès à une énergie propre, abordable et souveraine, et de stabiliser les économies face aux chocs géopolitiques.Alors que la 30è Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP30) approche, il a exhorté les États à présenter des Contributions déterminées au niveau national (CDN) ambitieuses, cohérentes et alignées avec les objectifs de l’Accord de Paris, en particulier l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Il a également plaidé pour un accès équitable aux financements, notamment pour les pays en développement, soulignant que « l’Afrique abrite 60 % des meilleures ressources solaires au monde, mais ne capte que 2 % des investissements mondiaux dans les énergies propres ».La République centrafricaine, signataire de l’Accord de Paris, a révisé en 2022 sa CDN avec le soutien du système des Nations Unies. Appuyé dans sa formulation et dans sa mise en œuvre par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), dans le cadre de l’initiative de la Promesse climatique, la version 2.0 des CDN de la RCA vise une réduction inconditionnelle de 11,8 % et conditionnelle de 24,3 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Elle couvre les secteurs clés tels que l’énergie, les forêts, l’agriculture, l’eau, la santé et l’aménagement du territoire.Toutefois, la mise en œuvre de ces engagements climatiques se heurte à plusieurs obstacles :Une mobilisation de financements encore insuffisante (seulement 24 % des besoins externes couverts entre 2021 et 2024) ;Un accès limité à l’électricité, aux infrastructures de base et aux technologies vertes, notamment en zones rurales ;Une vulnérabilité socio-économique élevée, avec une forte dépendance aux ressources naturelles.Malgré cela, le pays a amorcé des démarches structurantes, telles que l’élaboration d’une stratégie bas carbone à long terme (LT-LEDS) ou encore l’intégration des enjeux climatiques dans le Plan national de développement (PND 2024–2028) et la révision en cours de la CDN, soutenue par le Fonds vert pour le climat (Green Climate Fund – GEF) et le PNUD.À l’image de l’appel mondial du Secrétaire général, le système des Nations Unies réaffirme son engagement à accompagner la République centrafricaine dans ses efforts de conjuguer relèvement, développement durable et résilience climatique, à travers une transition énergétique juste, inclusive et adaptée au contexte national. Face à l’ampleur des défis, un appel est également lancé aux partenaires techniques et financiers pour renforcer leur soutien au financement de la CDN, à l’accès aux énergies renouvelables et au renforcement des capacités.
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Communiqué de presse
27 février 2025
La Banque africaine de développement et l’UNOPS soutiennent la République Centrafricaine avec la livraison de véhicules pour appuyer la reconstruction des communautés de base
Bangui, République Centrafricaine, le 25 février 2025 - Le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale a organisé une cérémonie de remise de matériel roulant au Programme d’Appui à la Reconstruction des Communautés de Base - Phase 2 (PARCB-2). Financé par la Banque africaine de développement (BAD), ce Programme vise à faciliter la réinsertion et accroître l’accès aux services socio-économiques de base des populations aff ectées par la crise politico-militaire au pays.
Au cours de la cérémonie, S.E. Monsieur Richard Filakota, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale a remis 10 véhicules livrés par l’UNOPS à l’équipe du Programme PARCB-2, en présence de Monsieur Mamady Souaré, directeur pays du Groupe de la Banque africaine de développement; de Mme Dalila Gonçalves, directrice du bureau régional de l’UNOPS pour l’Afrique; et de Mme Tatiana Wah, directrice du bureau sous-régionale de l’UNOPS pour l’Afrique centrale.
« Je tiens au nom de S.E. Pr Faustin Archange Touadera, Président de la République, Chef de l’État, à exprimer mes sincères remerciements à [...] la BAD et l’UNOPS, pour leur engagement dynamique et leur appui indéfectible en faveur du Développement de notre pays. Grâce à leur soutien très prononcé, nous assistons aujourd’hui à la concrétisation d’un volet clé du Programme [...], » a déclaré, S.E. Monsieur Richard Filakota, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale.
Dans le cadre de ce Programme PARCB-2, il a été confi é à l’UNOPS en République Centrafricaine l’achat et la livraison de 12 véhicules, ainsi que 5 ambulances, 25 motos et le premier équipement d’imagerie par résonance magnétique (IRM) du pays. Avec un fi nancement d’environ 2,3 millions de dollars de la BAD, cet achat et livraison visent à améliorer la mise en oeuvre eff ective des activités du Programme sur le terrain, la qualité des soins et la mobilité du personnel de santé.
Monsieur Kissagne Baguyeung Boye, chef de programme du groupe de la Banque africaine de développement en République centrafricaine, a ajouté : « Je profi te également de cette opportunité pour saluer et féliciter l’équipe de la coordination nationale du projet PARCB-2, l’équipe de l’UNOPS pour son effi cacité dans l’acquisition et l’équipe de la Banque africaine de développement ayant permis la fi nalisation du processus d’acquisition ainsi que l’organisation de cette cérémonie. »
Mme Dalila Gonçalves, directrice du bureau régional de l’UNOPS pour l’Afrique, a ajouté: « ces véhicules représentent bien plus que de simples moyens de transport. Ils incarnent l’approche de l’UNOPS des achats publics, axée sur la transparence, la résilience et la durabilité [...] Notre mission est d’accompagner le gouvernement centrafricain et nos partenaires dans l’utilisation des marchés publics pour atténuer les impacts socio-économiques des crises et réduire les inégalités. »
La livraison du reste des véhicules, des ambulances et des motos est prévue en mai 2025. L'achat et l'installation d'équipements d'IRM conformes aux politiques d'infrastructure et d'architecture de la BAD seront eff ectués fi n 2025. L'UNOPS assurera également la
formation en collaboration avec les fournisseurs d'équipements d'IRM afi n de garantir la durabilité et l'utilisation appropriée par le personnel de santé.
La République centrafricaine et l’UNOPS partagent une décennie de partenariat. Depuis 2014, l’UNOPS, en collaboration avec diff érents partenaires, travaille avec le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale afi n d’apporter des solutions concrètes qui répondent aux besoins critiques et urgents de ce pays. L’appui de l’UNOPS à ce Programme témoigne la collaboration et la confi ance renouvelées au cours des dix dernières années.
Au cours de la cérémonie, S.E. Monsieur Richard Filakota, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale a remis 10 véhicules livrés par l’UNOPS à l’équipe du Programme PARCB-2, en présence de Monsieur Mamady Souaré, directeur pays du Groupe de la Banque africaine de développement; de Mme Dalila Gonçalves, directrice du bureau régional de l’UNOPS pour l’Afrique; et de Mme Tatiana Wah, directrice du bureau sous-régionale de l’UNOPS pour l’Afrique centrale.
« Je tiens au nom de S.E. Pr Faustin Archange Touadera, Président de la République, Chef de l’État, à exprimer mes sincères remerciements à [...] la BAD et l’UNOPS, pour leur engagement dynamique et leur appui indéfectible en faveur du Développement de notre pays. Grâce à leur soutien très prononcé, nous assistons aujourd’hui à la concrétisation d’un volet clé du Programme [...], » a déclaré, S.E. Monsieur Richard Filakota, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale.
Dans le cadre de ce Programme PARCB-2, il a été confi é à l’UNOPS en République Centrafricaine l’achat et la livraison de 12 véhicules, ainsi que 5 ambulances, 25 motos et le premier équipement d’imagerie par résonance magnétique (IRM) du pays. Avec un fi nancement d’environ 2,3 millions de dollars de la BAD, cet achat et livraison visent à améliorer la mise en oeuvre eff ective des activités du Programme sur le terrain, la qualité des soins et la mobilité du personnel de santé.
Monsieur Kissagne Baguyeung Boye, chef de programme du groupe de la Banque africaine de développement en République centrafricaine, a ajouté : « Je profi te également de cette opportunité pour saluer et féliciter l’équipe de la coordination nationale du projet PARCB-2, l’équipe de l’UNOPS pour son effi cacité dans l’acquisition et l’équipe de la Banque africaine de développement ayant permis la fi nalisation du processus d’acquisition ainsi que l’organisation de cette cérémonie. »
Mme Dalila Gonçalves, directrice du bureau régional de l’UNOPS pour l’Afrique, a ajouté: « ces véhicules représentent bien plus que de simples moyens de transport. Ils incarnent l’approche de l’UNOPS des achats publics, axée sur la transparence, la résilience et la durabilité [...] Notre mission est d’accompagner le gouvernement centrafricain et nos partenaires dans l’utilisation des marchés publics pour atténuer les impacts socio-économiques des crises et réduire les inégalités. »
La livraison du reste des véhicules, des ambulances et des motos est prévue en mai 2025. L'achat et l'installation d'équipements d'IRM conformes aux politiques d'infrastructure et d'architecture de la BAD seront eff ectués fi n 2025. L'UNOPS assurera également la
formation en collaboration avec les fournisseurs d'équipements d'IRM afi n de garantir la durabilité et l'utilisation appropriée par le personnel de santé.
La République centrafricaine et l’UNOPS partagent une décennie de partenariat. Depuis 2014, l’UNOPS, en collaboration avec diff érents partenaires, travaille avec le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale afi n d’apporter des solutions concrètes qui répondent aux besoins critiques et urgents de ce pays. L’appui de l’UNOPS à ce Programme témoigne la collaboration et la confi ance renouvelées au cours des dix dernières années.
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Communiqué de presse
11 février 2025
Le HCR et le PAM appellent à un soutien urgent pour répondre aux besoins des réfugiés soudanais en République centrafricaine
Bangui, République centrafricaine - Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies alertent sur une pénurie imminente d’aide d’urgence pour le nombre croissant de réfugiés soudanais en République centrafricaine (RCA), à moins qu’un financement urgent de 14,8 millions de dollars américains ne soit rapidement sécurisé pour soutenir plus de 30 000 réfugiés et leurs communautés hôtes en 2025.Depuis le début de la crise au Soudan en 2023, le nombre de réfugiés soudanais en RCA a fortement augmenté, avec environ 31 000 personnes cherchant refuge et assistance, en particulier dans la préfecture de la Vakaga. Plus de 17 000 d’entre elles se trouvent à Korsi (Birao), tandis qu’environ 14 000 autres sont dispersées dans d’autres préfectures difficiles d’accès. En 2024, le pays a connu une augmentation significative du nombre de réfugiés, avec une hausse de près de 90 % des arrivées par rapport à 2023. La préfecture de la Vakaga est l’une des plus pauvres de la RCA et une région extrêmement isolée, où 46 % de la population est en insécurité alimentaire et où 89 % des ménages ne peuvent pas se permettre un régime alimentaire sain. « Nous assistons à une crise humanitaire sans précédent qui nécessite un soutien international immédiat et durable », a déclaré Fafa Attidzah, Représentante du HCR en RCA. « Les réfugiés ont besoin d’un accès aux services de protection essentiels et à une aide vitale. Il est crucial d’agir maintenant pour éviter des souffrances supplémentaires. »Malgré les efforts continus du PAM, du HCR, du gouvernement centrafricain et des partenaires pour trouver des solutions durables, les réfugiés restent largement dépendants de l’aide humanitaire. En raison du financement limité, les réfugiés soudanais installés ou non dans le quartier Korsi n’ont pas accès aux services de base ni aux opportunités de subsistance. L’insuffisance de la réponse à leur situation les expose à de graves risques de protection, au manque d’abris et d’éducation, ainsi qu’à un risque accru d’insécurité alimentaire et de malnutrition. De plus, la pression s’accentue sur les communautés hôtes déjà vulnérables, épuisant des ressources limitées qui étaient déjà insuffisantes avant l’arrivée des réfugiés. « Malgré la diminution de nos ressources, nous ne pouvons pas rester insensibles ou inactifs, surtout lorsque ces réfugiés en insécurité alimentaire dépendent de nous pour ce qui est parfois leur seul repas de la journée. La nourriture fournie par le PAM est vitale pour ces familles vulnérables », a déclaré Aline Samu, Représentante adjointe et Cheffe de bureau du PAM en République centrafricaine.Sans un soutien financier suffisant, le HCR ne pourra pas répondre aux besoins minimaux en matière de protection et d’assistance vitale pour préserver la dignité humaine, notamment en fournissant des articles de première nécessité tels que des couvertures, des ustensiles de cuisine, des lampes solaires, des kits d’hygiène, des abris, de l’eau et des fournitures médicales. Depuis le début de l’année 2025, le PAM a fourni une assistance alimentaire à près de 20 000 réfugiés soudanais dans les zones de Birao, Korsi, Kaga-Bandoro, Ndélé, Pombolé et Rafaï. Faute de financements suffisants, le PAM pourrait être contraint de réduire ou d’interrompre les distributions alimentaires aux réfugiés, ce qui pourrait aggraver leur insécurité alimentaire et leur vulnérabilité. Cette situation entraînerait des conséquences irréversibles sur la survie immédiate et les perspectives à long terme des réfugiés, augmentant les tensions avec les communautés hôtes en raison de la compétition pour des ressources déjà rares.Le HCR et le PAM appellent la communauté internationale à se mobiliser pour un soutien financier afin de répondre efficacement à cette crise et d’aider le gouvernement centrafricain à mieux gérer la situation.
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Communiqué de presse
07 janvier 2025
Un expert de l’ONU salue l'adoption d’une loi sur la promotion et la protection des défenseurs des droits de l'homme
GENEVE (7 janvier 2025) - L'expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en République centrafricaine, M. Yao Agbetse, se félicite aujourd'hui de l'adoption par acclamation par l'Assemblée nationale le 27 décembre d'une loi sur la protection des défenseurs des droits de l'homme en République centrafricaine (RCA) qui a été adoptée par l'Assemblée nationale le 27 décembre 2024."Cette loi historique marque une étape cruciale dans la reconnaissance et la protection des organisations et des individus qui consacrent leur vie à la défense des droits fondamentaux et à la préservation de leur espace de fonctionnement", a déclaré M. Agbetse.Cette loi marque un développement significatif dans l'évolution démocratique de la RCA. Elle est également et sera décisive dans la promotion, la protection et la mise en œuvre des droits de l'homme dans le pays.La loi prévoit des mesures de protection renforcées pour les défenseurs des droits de l'homme, notamment des mécanismes de sécurité, un soutien juridique et des garanties contre les représailles. Ces dispositions sont essentielles pour que les défenseurs puissent poursuivre leur travail vital sans craindre la persécution ou la violence, a déclaré l'expert."Cette législation est un pas dans la bonne direction et permettra de sauvegarder la liberté d'expression, d'association, de réunion et de manifestation pacifique, et de protéger l'espace civique dans le pays", a déclaré M. Agbetse. "Elle reconnaît également la contribution des organisations de la société civile au développement du pays et au processus de paix.La loi vise à renforcer la contribution des organisations de la société civile à la mise en œuvre et au suivi des programmes sectoriels, de la politique nationale des droits de l'homme et du plan de développement national.Mme Agbetse a déclaré que la loi était une victoire pour tous ceux qui luttent pour la justice et l'égalité et qui s'engagent en faveur d'une démocratie dynamique et participative."Il est important que les défenseurs des droits de l'homme, qui sont les gardiens publics de la démocratie, soient protégés", a déclaré l'expert. "La paix ne peut se développer que si les droits de l'homme sont respectés. Ceux qui s'investissent dans la protection des droits et le travail pour la justice méritent d'être protégés à leur tour".L'expert a déclaré que la législation constituait une étape cruciale vers une société plus juste et plus équitable et a encouragé les autorités à adopter des mesures pour mettre en œuvre la loi le plus rapidement possible. ""Je m'engage à soutenir, avec d'autres acteurs, la mise en œuvre de cette loi et à travailler en étroite collaboration avec les autorités pour veiller à ce que les défenseurs des droits de l'homme bénéficient de la protection et du soutien nécessaires", a déclaré M. Agbetse. « J’invite les autorités étatiques, la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés fondamentales et les partenaires techniques et financiers à accompagner durablement les organisations de la société civile et les défenseurs des droits de l’homme. », a-t-il dit.FINM. Yao Agbetse est l'expert indépendant sur la situation des droits de l'homme en République centrafricaine. Les rapporteurs spéciaux, les experts indépendants et les groupes de travail font partie de ce que l'on appelle les procédures spéciales du Conseil des droits de l'homme. Les procédures spéciales, le plus grand groupe d'experts indépendants du système des droits de l'homme des Nations unies, est le nom général des mécanismes indépendants d'enquête et de suivi du Conseil qui traitent soit de situations nationales spécifiques, soit de questions thématiques dans toutes les parties du monde. Les experts des procédures spéciales travaillent sur une base volontaire ; ils ne font pas partie du personnel des Nations unies et ne reçoivent pas de salaire pour leur travail. Ils sont indépendants de tout gouvernement ou organisation et travaillent à titre individuel.Droits de l'homme de l'ONU, page pays : République centrafricainePour plus d'informations, veuillez contacter Isatou Harris (isatou.harris@un.org)Pour les demandes des médias concernant d'autres experts indépendants de l'ONU, veuillez contacter Dharisha Indraguptha (dharisha.indraguptha@un.org) Suivre les actualités liées à Expert indépendant sur la RCA @UNIECAR1Suivez les experts indépendants des droits de l'homme de l'ONU sur Twitter : @UN_SPExpertsPour plus d'informations et pour les demandes des médias, veuillez contacter : Pour toute requête des médias relative à d'autres experts indépendants des Nations Unies, veuillez contacter : Maya Derouaz (maya.derouaz@un.org) et Dharisha Indraguptha (dharisha.indraguptha@un.org)Suivez les actualités des experts indépendants des droits de l'homme des Nations Unies sur X : @UN_SPExperts
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