Cash4Covid : comment les transferts monétaires peuvent changer la vie des personnes touchées économiquement par la COVID-19
07 décembre 2020
Gerardo est un jeune homme de 33 ans qui vit dans la localité de Bossembélé, à 155 kilomètres au nord-ouest de Bangui.
Ce joyeux de nature nous explique comment il arrivait à se débrouiller pour vivre avant que l'épidémie de COVID-19 ne touche sa communauté.
« À l’époque, je faisais des bricoles, je réparais les téléphones et les radios, mais avec cette pandémie, tout a été bloqué. La nourriture est devenue chère, il n’y a plus de mouvement, on est seulement à la maison » déplore Gerardo.
Gerardo, qui est l’un des bénéficiaires du projet « Cash4Covid » dans sa communauté, est très heureux du soutien qu'il a reçu. « Cet argent va me permettre de gérer les dépenses quotidiennes, mais surtout de construire un kiosque pour faire des transferts de crédit de communication. »
Félicité, dont le mari est parti en la laissant seule avec leurs sept enfants, est reconnaissante de l’aide qui lui a été apportée. Son métier de cultivatrice lui permet difficilement de combler les besoins de ses enfants âgés de 13 à un an.
« Actuellement tout est cher, le gozo[1] surtout est devenu cher, la viande, n’en parlons pas, nous n’y avons pas accès. »
Avec l’argent qu’elle a reçu, Félicité va pouvoir acheter du savon et de quoi nourrir ses enfants. Pour « vaincre la pauvreté », dit-elle. Elle va également utiliser une partie de la somme qu'elle a reçue pour acheter des briques et se faire construire une maison. Elle remercie ceux qui l’ont aidée pour leur geste et les encourage à « continuer à nous donner un coup de main, nous les femmes seules » conclut-elle.
[1] Le gozo est une pâte une pâte préparée à partir de farine de manioc ;
Entités des Nations Unies impliquées dans cette initiative