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30 avril 2024
Une journée portes ouvertes des Nations Unies en faveur des étudiants centrafricains en quête d'emplois
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29 avril 2024
Piqûres d'espoir : 50 ans de vies sauvées grâce à la vaccination.
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29 avril 2024
RCA : répondre aux besoins en santé des réfugiés soudanais et des communautés hôtes
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Les objectifs de développement durable en République centrafricaine
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en République centrafricaine:
Publication
05 février 2024
Lancement du Plan de réponse humanitaire 2024 en République centrafricaine
La situation s’est généralement améliorée en République centrafricaine (RCA), mais les besoins humanitaires demeurent importants suite notamment au conflit qui persiste depuis plus d’une décennie et de l’impact récent de la guerre au Soudan et de l’insécurité dans la région frontalière avec le Tchad dans le nord-ouest. 2,8 millions de personnes – 46% de la population – sont extrêmement vulnérables en 2024, au point que seule l’assistance humanitaire ne suffira pas pour rétablir leur bien-être. « Nous avons affiné les besoins à travers des consultations menées en amont et avons conclu que certaines zones à stabilité relative nécessitent plutôt la mobilisation d’autres acteurs, comme ceux du développement, pour garantir le maintien des acquis, et soutenir durablement la protection et la résilience des communautés vulnérables », a expliqué M. Ag Ayoya, Coordonnateur Humanitaire en RCA. Pour réponde aux besoins des centrafricains les plus vulnérables, le Gouvernement centrafricain et l’Equipe humanitaire pays ont officiellement lancé aujourd’hui le Plan de réponse humanitaire 2024.
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Publication
16 juin 2023
Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable 2023-2027
Le Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF) est le principal instrument du système des Nations Unies (SNU) pour planifier et mener des activités de développement afin de soutenir la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 en République centrafricaine (RCA). S’appuyant sur les priorités nationales, l’UNSDCF est un accord de partenariat dont l’élaboration, l’exécution, le suivi et l’évaluation sont conduits conjointement avec la partie nationale entre 2023 et 2027.
Pour assurer une appropriation nationale effective, l’élaboration de l’UNSDCF a rassemblé différents acteurs de la partie nationale, notamment les ministères sectoriels, les collectivités territoriales, le secteur privé, la société civile, les acteurs académiques, et les organisations confessionnelles. Cette démarche a permis d’avoir une connaissance commune des défis et de définir des priorités stratégiques qui sont alignées sur les besoins et priorités nationaux et sur les objectifs des agendas 2063 et 2030.
L’UNSDCF appuiera les quatre priorités stratégiques suivantes :
- Promotion de la paix, de la sécurité, des droits humains et de l’Etat de droit
- Inclusion et accès équitable à des services sociaux de base de qualité
- Développement des compétences et croissance économique accélérée, inclusive et durable
- Durabilité environnementale et résilience face aux crises et aux effets du changement climatique
Par la signature de ce document, les membres de l’Équipe pays des Nations Unies en République centrafricaine et le Gouvernement de la République centrafricaine approuvent ce Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable comme base de coopération et s’engagent à sa mise en œuvre pour l’atteinte des résultats escomptés.
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Communiqué de presse
12 décembre 2022
Le Gouvernement et le Système des Nations Unies lancent un nouveau partenariat fondé sur le développement durable de la République centrafricaine
Ce document a été signé en présence des membres du Gouvernement, des représentants des partenaires techniques et financiers, de la MINUSCA, de la société civile, des institutions universitaires, des organisations confessionnelles, des institutions déconcentrées, du secteur privé et des médias. En signant ce document, les parties prenantes ont approuvé le Plan-cadre comme base de coopération et s’engagent ainsi à sa mise en œuvre pour l’atteinte des résultats escomptés.
Le Coordonnateur résident a.i. du Système des Nations Unies et Coordonnateur humanitaire a.i. par intérim, Bakary Doumbia a indiqué que le processus ayant conduit à l’élaboration et à la finalisation du nouveau Plan-cadre de coopération a été participatif et inclusif : « L’UNSDCF 2023-2027 est le fruit d’un processus conjoint d’élaboration entre le Gouvernement et le Système des Nations Unies en RCA, en consultation avec la société civile, le secteur privé, les institutions universitaires, les médias ainsi que les partenaires techniques et financiers. Il s’aligne sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 de l’Union africaine et constitue la réponse collective du système des Nations Unies aux priorités nationales de développement exprimées lors de l‘atelier de consultation et priorisation d’avril 2022, et enrichies par les contributions reçues des parties prenantes au cours de l’atelier de validation tenu en septembre 2022. ».
Pour la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies et cheffe de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza, « le Plan-cadre de coopération, né de la réforme de 2019 a pour objectif de ne plus mettre les Etats dans une posture d’assistance mais plutôt d’acteurs de leur propre développement à travers les outils qui sont mis à leur disposition. Je voudrais saluer ici, la détermination de tous les acteurs à parachever le processus ayant abouti à ce document cadre qui servira non seulement de boussole pour les interventions des Nations Unies mais aussi à la mobilisation de ressources auprès des partenaires bilatéraux et multilatéraux du pays ».
Sous l’égide du ministre d’Etat chargé de l’Economie, du Plan et de la Coopération, M. Félix Moloua et du Bureau du Coordonnateur résident du Système des Nations Unies en RCA, l’élaboration du Plan-cadre de coopération s’est enrichi des débats et des consultations initiés lors des ateliers de priorisation et de validation technique organisés en amont.
Le Premier Ministre, chef du Gouvernement, Felix Moloua, est revenu sur le partenariat agissant entre le Système des Nations Unies et l’Etat centrafricain et a plaidé pour un accompagnement accru au profit des populations centrafricaines : « Le partenariat noué aujourd’hui est porteur d’espoir pour le peuple centrafricain dont nous avons la charge de conduire la destinée. Il permettra d’atteindre les objectifs fixés par le Gouvernement qui découlent de la Vision du Président de la République, Chef de l’Etat, le Professeur Faustin Archange Touadera, exprimée lors de son discours d’investiture en mars 2021 ».
L’UNSDCF est le principal instrument du Système des Nations Unies pour planifier et mener des activités de développement afin de soutenir la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 en République centrafricaine. S’appuyant sur les priorités nationales, l’UNSDCF est un accord de partenariat dont l’élaboration, l’exécution, le suivi et l’évaluation sont conduits conjointement avec la partie nationale entre 2023 et 2027.
Au total, 23 agences, fonds, programmes y compris la MINUSCA ont signé ce nouveau Plan-cadre de coopération.
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Publication
03 mai 2023
Rapport annuel sur les résultats des Nations Unies en République centrafricaine 2022
Le rapport annuel 2022 de l’Équipe pays des Nations Unies pour la République centrafricaine présente un aperçu des actions entreprises par le système des Nations Unies pour accompagner le gouvernement dans la mise en oeuvre du Plan National de Relèvement et de Consolidation de la Paix (RCPCA) ainsi que pour atteindre les objectifs de développement durable en République centrafricaine.
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Histoire
15 juin 2021
La République centrafricaine lance sa campagne de vaccination contre la COVID-19
Le lancement de la campagne nationale de vaccination contre la COVID-19 a eu lieu le 20 mai 2021, au Centre National Hospitalier et Universitaire de Bangui en présence du Premier Ministre chef du gouvernement, Firmin Ngrébada, des membres du gouvernement, des Ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques accréditées auprès de la République centrafricaine ainsi que des représentants des agences du Système des Nations unies.
La campagne est rendue disponible grâce aux 60 000 premières doses reçues dans le cadre de l’initiative COVAX. Le Ministre de la Santé et de la Population, le Dr Pierre Somsé, a indiqué que « la campagne s’étale sur plusieurs semaines du 20 mai au 23 juin 2021 et est destiné en priorité aux agents de santé qui sont les plus exposés, aux personnes âgées et/ou porteuses de maladies chroniques, qui sont parmi les plus vulnérables ».
La veille du lancement de la campagne de vaccination, le Président de la République, Pr Faustin Archange Touadera a déclaré la COVID-19 crise de santé publique : « l’aggravation de l’épidémie concerne l’ensemble du territoire car l’accélération du rythme de contamination dans notre pays s’est traduite par l’accroissement du nombre de cas à Berberati, Gamboula, Carnot, Bayanga, Bouar, Paoua, Batangafo et Bambari, a-t ’il déclaré. Parallèlement, plusieurs villes qui étaient jusqu’ici silencieuses ont déclaré des cas. Il s’agit notamment de Kabo, Kouango, Bangassou, Ndele, Birao et Obo. Au-delà des zones urbaines, l’épidémie s’étend en profondeur dans les villages ».
Abondant dans le même sens, le Représentant de l’OMS, Dr Severin von Xylander a déclaré que « Le système de santé de la RCA est encore aujourd'hui sous pression face à la persistance de cette pandémie sans précédent. L’arrivée des vaccins est dans ce sens une aubaine. Toutefois cela ne signifie pas que les gestes barrières doivent cesser. Il est nécessaire au contraire que ces gestes s’unissent au maintien des efforts face à d’autres urgences sanitaires telles que la santé mère-enfant, le paludisme, la tuberculose et le SIDA. »
Des doses symboliques ont été administrés au Premier Ministre, chef du gouvernement, Firmin Ngrébada, au Ministre de la Santé et de la Population, Dr Pierre Somse et à beaucoup d’autres personnalités.
« La campagne de vaccination que le gouvernement centrafricain a lancée aujourd'hui apportera un soutien essentiel au travail du personnel de santé dans le pays, qui sera mieux équipé pour protéger les femmes et les enfants des autres maladies mortelles mais soignables » a commenté Fran Equiza, Représentant de l'UNICEF en RCA. « L'UNICEF, en tant que partenaire clé de l'initiative COVAX, est mobilisé pour assurer l’approvisionnement, la conservation et la gestion efficace des vaccins, ainsi que l’adhésion des communautés à la campagne de vaccination contre la COVID-19. »
Rappelons qu’un mois avant, le 19 avril 2021, le système des Nations unies en République centrafricaine (RCA) a lancé sa campagne de vaccination contre la COVID-19 telle qu’instruite par le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, et approuvée par les Etats membres des Nations Unies. Le Représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en RCA, Dr. Severin Von Ritter Xylander, le Commandant adjoint de la Force de la MINUSCA, le Général Paulo Maia Pereira, ainsi que les représentants des personnels international et national de la Mission, Milan Dawoh et Jaafar Guerezebanga respectivement, ont été les quatre premiers personnels à se faire vacciner dans le cadre de ladite campagne.
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Histoire
30 avril 2024
Une journée portes ouvertes des Nations Unies en faveur des étudiants centrafricains en quête d'emplois
Ce vendredi, 26 avril 2024, dans l’amphithéâtre Alphonse Blagué, de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Bangui, est organisée une journée portes ouvertes à l’intention des étudiants de l’Université de Bangui et des Instituts privés. Le système des Nations Unies, à travers l’équipe de gestion des opérations (OMT) a organisé cette rencontre afin de faire connaître aux jeunes étudiant(es) centrafricain(es) le rôle que jouent les différentes agences des Nations Unies en RCA, les sensibiliser sur le choix de filière, lequel choix devrait répondre aux exigences actuelles du marché de l’emploi ; comment rédiger un Curriculum Vitae (CV) et comment postuler en ligne sur le site de recrutement des différentes agences UN et aussi encourager la candidature féminine dans le système des Nations Unies. La salle était remplie à son comble. Les étudiants se sont massivement présentés à ce rendez-vous malgré une canicule difficile à supporter. Ce jour, i faisait 37° à l’ombre.La cérémonie d’ouverture était présidée par Pr Silla Simbala, Vice-Recteur de l’Université de Bangui assistée de Mme Peggy Pedre, présidente de l’OMT représentant le Coordonnateur résident du système des Nations Unies, M. Mohamed Ag Ayoya absent du pays. Les deux officiels ont tour à tour exprimé leur gratitude vis-à-vis des organisateurs de la journée portes ouvertes et sensibilisé les étudiants venus nombreux, d’être assidus pour bien profiter des bienfaits de cette activité. Pour Pr Silla Simbala, « La réalisation de ces journées est une première du genre et permettra de démystifier le système des Nations Unies auprès des étudiants et mêmes des enseignants (leur faire comprendre que ce n'est pas un milieu fermé, destiné seulement à une certaine catégorie de personnes) » a-t-il indiqué avant de conclure : « Cela les motivera à bien travailler sur leur profil, à aller régulièrement visiter les sites UN et à appliquer si possible à d'éventuels postes s'y trouvant, répondant à leur profil ». Prenant la parole, Mme Peggy Pedre a déclaré que « C’est depuis plus de deux décennies que le système des Nations Unies existe en RCA à travers ses Agences, en vue d’accompagner le gouvernement Centrafricain dans ses actions. Dans le cadre de cette coopération, le groupe thématique Ressources Humaines BOS de l’OMT a envisagé d’offrir l’opportunité aux étudiant (e) en début/fin de cycle et même ceux ayant déjà amorcé la vie active pour une meilleure intégration dans le milieu professionnel en général et dans le milieu UN spécifiquement ».En réalité la journée portes ouvertes du 26 avril succède à celle du 16 février 2024. Il s’agit d’une série de trois journées portes ouvertes prévues en 2024. La première édition a permis d’aborder des thématiques d’ordre général telles que : le choix des filières d’études pour les métiers d’avenir Et l’importance pour la jeune fille de s’affirmer dans la vie active et l’engagement et la culture de réussite et comment amorcer une carrière professionnelle ? Rappelant que toutes les présentations étaient suivies des séances de questions/réponses.Geraldine Goudegue vient de finir un Master 2 en gestion de projet en Tunisie. Elle a aussi participé à la journée portes ouvertes de ce vendredi 26 avril. Elle se dit être désormais « outillée à rédiger un CV respectant les règles de la matière, savoir utiliser les plateformes de certaines agences des Nations Unies pour postuler et comment chercher du travail ».
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Histoire
29 avril 2024
RCA : répondre aux besoins en santé des réfugiés soudanais et des communautés hôtes
Birao – « Nous sommes arrivés en RCA complètement épuisés et aussi ruinés financièrement parce que nous sommes venus par nos propres moyens. Je n’avais plus d’argent pour prendre soin de ma mère lorsqu’elle était tombée malade. C’était le paludisme », se souvient Buruma, 60 ans, réfugié soudanais. Depuis presqu’un an, le sexagénaire vit avec sa mère de 86 ans, comme les plus de 9 000 autres réfugiés, dans le camp de Korsi à Birao, dans le nord-est de la Centrafrique. Avec l’éclatement du conflit armé le 15 avril 2023 au Soudan, il a perdu les autres membres de sa famille lors du parcours vers la frontière de la Centrafrique et depuis il n’a plus aucune nouvelle d’eux. Comme le Tchad, le Soudan du sud et l’Éthiopie, la Centrafrique, qui accueille près de 30 000 réfugiés et retournés venus du Soudan dont 85 % sont des femmes et des enfants, fait partie des pays affectés par la crise du Soudan dans la Région africaine. L’afflux massif de réfugiés en Centrafrique accroît le risque d’épidémies, mettant en danger des dizaines de milliers de vies et accentuant la pression sur un système de santé déjà fragile à cause du conflit armé que connait le pays. L’hôpital de Birao, la structure de santé de référence du district de sanitaire de la Vakaga, et le centre de santé d’Amdafock, une formation sanitaire située à la frontière avec le Soudan à 65 km de Birao, se retrouvent directement impactés par la crise humanitaire, car ils doivent prendre en charge le flux de malades qui ne cesse d’augmenter. La faible capacité d’accueil, le manque d’équipement et l’insuffisance de personnel de santé qualifié pour faire face aux besoins en santé des réfugiés et retournés, ajoutés à ceux de la communauté hôte, aggravent la situation. Pour venir en appui au gouvernement centrafricain dans ses efforts pour la réponse à cette crise, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déployé une équipe pluridisciplinaire d’urgence. Son rôle : aider à renforcer la coordination sanitaire et humanitaire, améliorer la surveillance des maladies et assurer la fourniture des soins de santé indispensables sur le site de Korsi. 35 travailleurs de santé du district de la Vakaga ont été formés aux premiers secours psychologiques et aux investigations des maladies comme la coqueluche, la rage canine et le ver de Guinée. En plus de l’appui en coordination et en médicaments, l’OMS, sur fonds propres, a fait don de cinq motos et a soutenu 62 séances de stratégies avancées de vaccination de routine, lesquelles ont permis de vacciner 973 enfants de moins d’un an et 181 femmes enceintes dans les 10 aires de santé du district de la Vakaga. Pour la surveillance épidémiologique, plusieurs investigations d’alertes de maladies à potentiel épidémique ont été réalisées. Les analyses d’échantillons effectuées au laboratoire de l’Institut Pasteur à Bangui, ont confirmé les épidémies de coqueluche et rage canine, dont la riposte multisectorielle est en cours.De juillet 2023 à février 2024, dans le camp de Korsi, près de 19 000 consultations médicales ont été réalisées grâce à l’appui de l’OMS et d’autres partenaires. Les pathologies les plus courantes sont le paludisme, la malnutrition avec complications, les infections respiratoires et la diarrhée. Grâce aux fonds pour les situations d’urgence CFE, l’Organisation a prépositionné des kits d’urgence sanitaire, contenant des médicaments pour le traitement du paludisme, des infections respiratoires aiguës, de la diarrhée et d’autres maladies courantes ainsi que des consommables médicaux comme des gants et des seringues. Ces kits permettent de garantir la gratuité totale pour tous les soins en faveur des réfugiés et des communautés locales, ce qui n’était encore réservé avant la crise qu’aux enfants de moins de 5 ans, aux femmes enceintes et aux personnes les plus défavorisées. Le bloc opératoire de l’hôpital de Birao a été équipé et le plateau technique du laboratoire renforcé. « L’appui de l’OMS en médicaments et autres équipements a été capital pour sauver des vies », a déclaré le médecin-chef du district sanitaire de la Vakaga, Dr François Janvier Gbassapa. « Le plus important est de maintenir l'élan actuel et de redoubler d'efforts pour accroître les moyens logistiques et opérationnels en vue du déploiement de plus de personnel de santé sur le site de Korsi. »
Le pays reste en alerte car la crise au Soudan ne laisse entrevoir aucune fin possible de sitôt. Toutefois, les ressources s’amenuisent d’où la nécessité de continuer à mobiliser les partenaires et la communauté internationale. « Nous poursuivons notre appui au district sanitaire, en collaboration avec les acteurs de la santé, afin que les personnes qui ont été contraintes de quitter leur foyer au Soudan bénéficient des services de santé dont elles ont besoin au bon moment et n’importe où. Pour les communautés d’accueil, nous travaillons à garantir la continuité des services sanitaires essentiels », a déclaré le Dr Arsène Dominique Konzelo Gassa-ngazo, chef du sous-bureau de l’OMS à Birao. « A ce jour, le défi majeur demeure la mise en place des mesures de contrôle sanitaire aux frontières, dans le cadre de la sécurité sanitaire. » Aujourd’hui, la situation sanitaire dans le camp de Korsi est relativement moins tendue et les efforts fournis pour assurer la santé des populations affectées par la crise sont largement appréciés. « Dès notre arrivée à Korsi, mes enfants ont été vaccinés contre la polio. Mon épouse, enceinte, a bénéficié d’une prise en charge médicale gratuite et a reçu le vaccin contre le tétanos néonatal. Moi-même, j’ai été vacciné contre la COVID-19 », témoigne Abrahim, 29 ans, marié et père de deux enfants. « Cette attention qu’on nous accorde nous réconforte beaucoup. »Pendant ce temps, la mère de Buruma a pu, elle aussi, bénéficier des soins adéquats et recouvrer la santé. « Alors que je me lamentais sur comment je pourrais régler la facture de l’hôpital, comme par magie, le médecin traitant m’a soufflé ceci : ‘‘ici, les soins et les médicaments sont gratuits pour tout le monde’’. C’était un véritable ouf de soulagement », révèle Buruma, qui s’adonne à du jardinage pour s’occuper. « Après le traitement, nous sommes revenus à l’hôpital pour refaire le test du paludisme qui s’est cette fois avéré négatif. »
Le pays reste en alerte car la crise au Soudan ne laisse entrevoir aucune fin possible de sitôt. Toutefois, les ressources s’amenuisent d’où la nécessité de continuer à mobiliser les partenaires et la communauté internationale. « Nous poursuivons notre appui au district sanitaire, en collaboration avec les acteurs de la santé, afin que les personnes qui ont été contraintes de quitter leur foyer au Soudan bénéficient des services de santé dont elles ont besoin au bon moment et n’importe où. Pour les communautés d’accueil, nous travaillons à garantir la continuité des services sanitaires essentiels », a déclaré le Dr Arsène Dominique Konzelo Gassa-ngazo, chef du sous-bureau de l’OMS à Birao. « A ce jour, le défi majeur demeure la mise en place des mesures de contrôle sanitaire aux frontières, dans le cadre de la sécurité sanitaire. » Aujourd’hui, la situation sanitaire dans le camp de Korsi est relativement moins tendue et les efforts fournis pour assurer la santé des populations affectées par la crise sont largement appréciés. « Dès notre arrivée à Korsi, mes enfants ont été vaccinés contre la polio. Mon épouse, enceinte, a bénéficié d’une prise en charge médicale gratuite et a reçu le vaccin contre le tétanos néonatal. Moi-même, j’ai été vacciné contre la COVID-19 », témoigne Abrahim, 29 ans, marié et père de deux enfants. « Cette attention qu’on nous accorde nous réconforte beaucoup. »Pendant ce temps, la mère de Buruma a pu, elle aussi, bénéficier des soins adéquats et recouvrer la santé. « Alors que je me lamentais sur comment je pourrais régler la facture de l’hôpital, comme par magie, le médecin traitant m’a soufflé ceci : ‘‘ici, les soins et les médicaments sont gratuits pour tout le monde’’. C’était un véritable ouf de soulagement », révèle Buruma, qui s’adonne à du jardinage pour s’occuper. « Après le traitement, nous sommes revenus à l’hôpital pour refaire le test du paludisme qui s’est cette fois avéré négatif. »
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Histoire
29 avril 2024
Piqûres d'espoir : 50 ans de vies sauvées grâce à la vaccination.
“Cette semaine, la Semaine mondiale de la vaccination célèbre les 50 ans du Programme élargi de vaccination (PEV). En seulement 50 ans, nous sommes passés d'un monde où les parents craignaient souvent de perdre leurs enfants à un monde où chaque enfant vacciné a la possibilité non seulement de survivre, mais aussi de s'épanouir.”Le PEV est une initiative inaugurée par l'Organisation mondiale de la Santé en 1974. Il s'agit d'un effort mondial monumental visant à garantir un accès égal aux vaccins vitaux pour les enfants du monde entier. Cette initiative a non seulement joué un rôle pionnier dans la fourniture de vaccins essentiels, mais elle a également introduit le carnet de vaccination, documentant méticuleusement les vaccinations et les dosages requis pour chaque enfant, garantissant ainsi un suivi complet des soins de santé.Le PEV en République centrafricaine est soutenu par des partenaires financiers : GAVI, l'Alliance du Vaccin, USAID, Rotary, Bill & Melinda Gates, la Banque Mondiale, le Canada, l'Union Européenne, le CDC et par des partenaires techniques : l'UNICEF et l'OMS. En République centrafricaine, le gouvernement a lancé le PEV en 1975, sauvant ainsi des milliers de vie.Pour garantir l'efficacité des vaccins de routine, les enfants doivent recevoir les doses requises selon le calendrier établi, dès la naissance et jusqu'à l'âge d'un an.De plus, ils doivent recevoir toutes les doses supplémentaires lors des campagnes de vaccination, telles qu'annoncées par le ministère de la Santé et de la Population. En République centrafricaine, le gouvernement et ses partenaires travaillent sans relâche pour que les enfants puissent mener une vie saine et de qualité, sans avoir à subir l'impact d'une enfance passée à lutter contre des maladies évitables. La proportion des districts sanitaire sayant au moins une couverture 80% de pentavalent est passée de 54% en 2022 à 60% en 2023. Depuis 2020, la RCA maintient fièrement sa désignation de nation " exempte de polio ", ce qui indique que la transmission du poliovirus sauvage a été contenue avec succès dans le pays.Pour maintenir ce statut, le ministère de la Santé et de la Population met en œuvre des programmes de vaccination complets et des campagnes nationales de vaccination régulières.En 2023, le gouvernement, avec le soutien de ses partenaires, l'UNICEF et l'OMS, a organisé deux campagnes de vaccination de plus de 1,7 million d'enfants âgés de 0 à 59 mois contre la polio à chaque tour. Malgré les défis, la République centrafricaine a atteint l'une des meilleures couvertures vaccinales contre la COVID-19 dans la région en l'intégrant dans toutes les campagnes de vaccination. Cette approche proactive a permis au pays de maximiser l'adhésion à la vaccination et d'assurer une protection généralisée contre la COVID-19 dans des communautés diverses.À la fin de 2023, 49 % de la population âgée de 15 ans et plus avait reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19.Les agents de santé communautaire jouent un rôle vital dans l'extension de la couverture, en agissant comme des relais essentiels entre les populations locales et les services de santé.Leur proximité avec les communautés, leur capacité à fournir des informations précises et à dissiper les mythes sur les vaccins, ainsi que leur engagement à atteindre les zones les plus reculées, contribuent à accroître la confiance et l'acceptation des vaccins, améliorant ainsi la santé publique et réduisant le fardeau des maladies évitables par la vaccination.Le transport des vaccins dans des boîtes isothermes est absolument crucial pour garantir leur livraison en bon état, en particulier dans les régions les plus isolées du pays. Le mauvais état du réseau routier complique considérablement cette tâche déjà difficile.Malgré ces obstacles, l'UNICEF et ses partenaires ne ménagent aucun effort et mettent en œuvre divers moyens -camions, motos, voire pirogues - pour garantir que chaque enfant, quel que soit son lieu de résidence, ait accès aux vaccins qui lui sauveront la vie.Les coupures de courant récurrentes constituent un défi majeur pour la bonne conservation des vaccins. Pour garantir un stockage sûr des vaccins, des solutions pour maintenir une température de réfrigération constante sont nécessaires dans tout le pays.Au cours des deux dernières années, l'UNICEF, avec le soutien de ses partenaires USAID, BM et GAVI, a fourni au ministère de la Santé et de la Population 755 réfrigérateurs et congélateurs solaires, deux congélateurs ultra-froids, 2,910 boîtes isothermes et porte-vaccins, 180 kits d'éclairage solaire, 11 groupes électrogènes et six véhicules frigorifiques, en plus de la construction et dela remise en état de sept chambres froides.
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Histoire
01 février 2024
Les agences des Nations Unies accompagnent les communautés de Bossangoa à identifier les défis de développement
Accompagner la communauté à identifier ses problèmes et défis de développement, proposer des solutions possibles et surtout prendre des initiatives de réponses locales, c’est l’exercice auquel les habitants du groupement Gbélékota, dans la commune de Korompoko, sous-préfecture de Bossangoa, préfecture de l’Ouham se sont livrés ces derniers mois avec l’appui de l’UNICEF.
Grâce à cette initiative du « Diagnostic communautaire, la population s’est rendue compte qu’elle disposait de capacités locales pour entreprendre des petits projets qui n’ont pas besoin d’une intervention des partenaires humanitaires ou de développement. Pour certains leaders de la communauté, ce projet a profondément bousculé les habitudes de la population.
« Au départ, nous n’avions pas compris la démarche parce que d’habitude quand les organisations arrivent ici, c’est pour enrôler les ménages et distribuer des vivres, des semences ou encore des fournitures scolaires… Donc nous ne comprenions pas qu’il y ait des réunions où on ne parle pas de distribution. Beaucoup de personnes étaient démotivées. C’est au fur et à mesure, avec la formation et les simulations organisées par UNICEF que nous avons finalement compris la démarche », a témoigné Robert Zounendji, Pasteur de l’Eglise Liberté de Gbélékota qui a activement participé aux activités.
« Nous nous sommes rendus compte que nous avions aussi des capacités et des ressources. Nous n’allons plus croiser les bras pour attendre des dons. Nous essaierons de résoudre nos problèmes nous-mêmes », a-t-il souligné.
Des latrines pour commencer !
La cérémonie de remise officielle du Plan d’action communautaire a eu lieu le mercredi 6 décembre 2023 à l’école Gbélékota, un lieu symbolique car la première activité de l’engagement de la communauté a commencé dans cette école il y a plus 6 mois. Un bâtiment de trois salles de classe y avait été construit au temps sans prendre en compte les latrines pour les enfants.
Dès les premiers jours du diagnostic communautaire, la communauté s’est prise en charge et a décidé de construire des latrines pour l’école. Deux blocs ont été finalement construits grâce à leur initiative. Les communautés locales ont tout fait du creusage des fosses à l’élévation des murs, sans aucunes interventions de partenaires. L’UNICEF, à travers le partenaire Caritas Centrafrique de Bossangoa, a contribué par quelques sacs de ciment, du bois et des tôles pour la toiture.
« Depuis que notre groupement existe, c’est la première fois que nous faisons ce genre de chose. C’est exceptionnel ! Nous allons tout faire pour mettre en œuvre ce plan, notre plan pour le bien de notre communauté, » a déclaré Bernard Gounoumoundjou, un notable de Gbélékota.
Des engagements pour consolider la dynamique communautaire
Lors de la remise du document, les chefs des cinq villages ont apprécié l’initiative de diagnostic communautaire piloté accompagnée par UNICEF, PAM, UNFPA, PLAN INTERNATIONAL, AFEB et CARITAS. « Une grande première » dit le représentant de la communauté. Par suite, tous les chefs se sont engagés à faire de ce plan une feuille de route, et un document qui encadrera toutes les interventions possibles dans leurs localités. Ils se sont également engagés à prendre des initiatives pour répondre aux problèmes de leur communauté en attendant d’éventuels appuis extérieurs. Le slogan qui accompagne cette initiative est « Notre développement commence par nous-mêmes ».
L’UNICEF a pour sa part promis un accompagnement permanent de la communauté à travers ses différents partenaires opérationnels.
Beaucoup de partenaires ont apprécié cette initiative et se sont engagés à leur tour à accompagner la dynamique communauté développée à Gbélékota. Le Programme alimentaire mondial (PAM), a par exemple, a annoncé la mise en œuvre, dans un bref délai, du projet de cantine scolaire à l’école de Gbélékota, sollicité par la communauté.
UNICEF avec son partenaire dans le domaine de l’éducation et de la protection, l’Association des femmes évangéliques de Bossangoa (AFEB), a promis de construire un bâtiment de trois salles de classe et des latrines pour augmenter la capacité d’accueil de cette école (les agrégats sont déjà en cours de mobilisation). UNICEF va aussi former les maitres-parents, une action majeure inscrite dans le plan d’action communautaire. L’ONG Plan international s’est quant à elle intéressée à la préoccupation des femmes à propos de l’absence d’une structure villageoise d’épargne et de crédit.
Le groupement Gbélékota est un ensemble de cinq villages : Gbélékota1, Gbelekota2, Bourouna, Mandjia et Banda. Ce plan d’action communautaire est un outil de plaidoyer, une feuille de route pour la communauté. Il comprend neuf secteurs essentiels de développement social et économique. Neuf secteurs clé ont été explorés dans ce diagnostic communautaire ; à savoir l’éducation, la santé, la cohésion sociale, la sécurité alimentaire, économie et commerce, protection, jeunesse, communication/information et WASH. Pour chaque secteur, les problèmes majeurs, les solutions possibles, la contribution de la communauté et l’appui des partenaires ont été élaborés.
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Histoire
01 février 2024
L’UNFPA déploie son assistance humanitaire à proximité des femmes de Bocaranga
Elles n’ont pas le choix car la seule maternité à proximité est située au sein de l’Hôpital de Référence de Bocaranga, une des sous-préfectures les plus démunies de la Centrafrique située à la frontière avec le Tchad.
Grace à la clinique mobile organisée et animée par l’ONG ALIMA sur le site de déplacés internes de PK 3, Prisca une jeune femme de 20 ans a eu la vie sauve en parcourant 35km à pied avant de se faire déplacer sur une motocyclette de fortune sur les 5 derniers kilomètres.
Elle a été mise hors de danger grâce aux soins d’urgence dont elle a bénéficié gratuitement au sein de la clinique mobile que finance le Fonds des Nations pour la Population grâce aux ressources mobilisées auprès de DG ECHO de l’Union Européenne. En plus de l'instabilité et de l'insécurité, les communautés font face à desproblèmes sanitaires considérables, liés à la prévalence du VIH/Sida, du paludisme, de la faible couverture vaccinale et une absence des soins de santé sexuelle et reproductive ainsi que la prise en charge adéquate des personnes ayant survécu aux violences basées sur le genre.
Comme Prisca, des milliers de femmes accourent désormais vers ce centre en quête de soins prénataux et y reçoivent aussi l’accompagnement nécessaire pour la planification familiale.
Selon l’évaluation des acteurs humanitaires, environ 850 000 femmes sont touchées par la crise et ont besoin de services de santé et de protection d'urgence, notamment 136 000 femmes enceintes qui ont besoin de soins obstétriques et néonatals d'urgence pour rester en vie, et 16 900 femmes et filles (2 %) qui ne sont pas en bonne santé et qui seront violées. Dans le même temps, les structures de santé et de protection existantes ont été affaiblies par la crise et ne sont pas en mesure de fournir les services de santé et de protection nécessaires requis du fait du manque de personnel qualifié, d'infrastructures et d'équipements médicaux adéquats, associé à des difficultés d'accès physique.
Mais le parcours vers la clinique mobile demeure encore pour la plupart des femmes et filles une source de danger au regard de l’insécurité qui règne dans cette région minière de la RCA. Plusieurs groupes armés rivalisent pour le contrôle des minerais et prennent parfois pour cibles l’armée régulière et les populations civiles qui vivent en majorité dans des camps de déplacés.
Aux côtés de l'ONG ALIMA, l’ONG INTERSOS a aménagé un Espace Sûr pour les femmes et les filles pour favoriser leur autonomisation, renforcer leurs capacités de résilience communautaire à travers le soutien aux initiatives communautaires à promouvoir la cohésion sociale et la gestion des conflits et les activités d'atténuation de la VBG. La réalisation des initiatives profite à Prisca qui a été abandonné par l’auteur de sa grossesse et se retrouve sans la moindre ressource vitale dans le site de PK 3 où elle bénéficie gratuitement des consultations prénatales et assiste régulièrement aux séances de planification familiale. Avec la présence de la sage-femme humanitaire de UNFPA, elle reçoit des conseils sur la santé maternelle et un kit maman (pour soutenir les futures mères avec des articles essentiels). Elle sera prise en charge pour un soutien psychosocial au sein de l'espace sûr du site de PK3, soutien essentiel pour faire face aux défis émotionnels de sa situation.
Ce projet financé par ECHO à hauteur de 787 millions XAF permettra à l’UNFPA de soulager les souffrances de quelques 32 000 personnes dans les villes de DAMARA, BODA, BIMBO, BAMBARI et BOCARANGA et renforcer l’engagement de UNFPA en faveur de l'autonomisation des femmes et de la santé maternelle dans le pays.
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Communiqué de presse
01 février 2024
Lancement de la Plateforme d’appui aux solutions durables pour les Centrafricains déplacés de force
BANGUI — Un nouvel horizon se dessine pour les populations déplacées de force de la République centrafricaine grâce à l'engagement solide et unifié des pays limitrophes et des partenaires internationaux. Le HCR, l’Agence des Nations unies pour les Réfugiés se félicite du lancement réussi de la Plateforme d'Appui aux solutions durables pour les déplacés de force Centrafricains.
Il s’agit d’une initiative majeure concrétisée par la collaboration, la détermination et le soutien des sept pays concernés par la crise centrafricaine. Elle traduit aussi les engagements pris dans le cadre de la Déclaration de Yaoundé de avril 2022. Celle-ci visait, d’une part, à renforcer la protection des personnes déplacées de force et à promouvoir leur inclusion et leur résilience à travers des solutions durables dans les pays hôtes ; et d’autre part, à créer des conditions propices au retour durable et à la réintégration effective en République centrafricaine.
L’engagement des États membres de la plateforme « à protéger nos compatriotes, à les assister et à rechercher les solutions durables en leur faveur, restent pour la République Centrafricaine, le témoignage de la solidarité internationale et l’expression du partage des charges et des responsabilités tels que recommandés par le Pacte Mondial sur les Réfugiés » a souligné S.E M. Faustin-Archange Touadéra, Président de la République Centrafricaine.
“Il est important de saluer les efforts entrepris par l’État centrafricain pour le retour progressif de la paix et de la sécurité, ainsi que la réconciliation entre les fils et filles du pays.” dit Raouf Mazou, Haut-commissaire Adjoint chargé des opérations du HCR. “Il est essentiel que se poursuivent les efforts visant à la consolidation ou à l’établissement des conditions permettant un retour durable, dans leurs foyers, du plus grand nombre possible de centrafricains, dans la sécurité et la dignité, afin qu’ils puissent contribuer à la reconstruction et au développement de leur patrie.” a-t-il ajouté.
Cette initiative significative a été grandement enrichi par des concertations fructueuses et la formation d’un consensus robuste entre les pays affectés par la crise centrafricaine et les partenaires internationaux, soulignant une volonté commune d'apporter des solutions durables à environ 1,2 million de personnes déplacées de force.
Le Cameroun, le Tchad, la République Démocratique du Congo, la République de Congo, le République du Soudan du Sud et la République du Soudan ont, avec le soutien des acteurs de développement, réaffirmé leur engagement à œuvrer de manière collaborative pour aborder et surmonter les défis multifacettes auxquels font face les déplacés de force centrafricains.
La Banque africaine de développement, la Banque Mondiale, les États Unis, la Suisse et l’Union Européenne ont affiché leur soutien à la plateforme, en mobilisant la volonté stratégique et les ressources internationales pour assurer son succès. Le lancement de la plateforme inaugure ainsi une nouvelle ère de coopération sous-régionale et internationale, basée sur des principes de partenariat, de soutien mutuel et d'innovation pour le bien-être des déplacés centrafricains.
Le processus ayant conduit à l’établissement de la Plateforme d’Appui aux solutions durables pour les réfugiés, les déplacés et les retournés a été financé par l’Union européenne.
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Communiqué de presse
16 juin 2023
La RCA organise sa plus grande campagne de vaccination contre la polio depuis 2020 : plus de 1.6 million d’enfants à vacciner
Cette campagne, soutenue techniquement et financièrement par les partenaires de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP), notamment l’OMS, l’UNICEF, le CDC, la Bill & Melinda Gates Foundation, le Rotary International et Gavi, l’Alliance du Vaccin, prévoit la réalisation de l’approche porte à porte et intègre la vaccination contre la COVID-19 ciblant les personnes de 15 ans et plus en stratégie fixe dans les structures sanitaires et dans les postes fixes temporaires.
La poliomyélite est une maladie grave et invalidante, dont la souffrance et le poids socio-économique, peuvent être évités par un simple geste : l’administration de gouttes du vaccin polio oral aux enfants, principalement à ceux de moins de 5 ans.
« Grâce aux efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires, la RCA a été déclarée pays libre de la circulation de poliovirus sauvage en juin 2020. Toutefois, malgré les efforts considérables réalisés, la RCA, comme toute la Région africaine, reste confrontée aux défis d’un virus qui mute », a déclaré Mme Meritxell Relaño Arana, Représentante de l’UNICEF en RCA. « C’est pourquoi notre but est d’immuniser tous les enfants, même s’ils sont déjà vaccinés lors de la vaccination de routine, car aucun enfant ne doit être laissé sans protection contre la poliomyélite », a-t-elle poursuivi.
Pour sa part, Dr Ngoy Nsenga, Représentant de l’OMS en RCA, a signalé que « la fin de la COVID-19 en tant qu'urgence de santé publique de portée internationale, ne signifie pas que la maladie n'est plus une menace dans le monde et en République Centrafricaine ». « C’est pourquoi, le couplage de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite à la vaccination contre la COVID-19, est une initiative louable qui vise à combler les lacunes en matière de vaccination afin de protéger davantage la population contre ces maladies et éviter leurs résurgences », a-t-il ajouté.
La campagne permet aux agents de santé d’administrer désormais des vaccins à domicile, comme dans les lieux de culte, les marchés et les écoles, afin d’alléger le fardeau qui pèse sur les parents qui d’habitude fassent un long chemin pour faire vacciner leurs enfants dans les établissements de santé.
De plus, les chefs religieux et communautaires, en leur qualité de champions de l’éradication du poliovirus sauvage, jouent le rôle de sensibilisateurs en faveur de la vaccination des enfants et adultes en vue de les protéger respectivement contre la polio et la COVID-19.
« Cette fois, ils nous ont vraiment rendu la tâche facile. Le fait que les agents vaccinateurs passent de maison en maison pour vacciner nos enfants est une très bonne chose pour nous les femmes déjà très occupées à d’autres tâches ménagères. Avec cette méthode de porte à porte, je suis parvenu à faire vacciner tous mes trois enfants et je suis rassurée maintenant parce que je sais qu’ils sont bien protégés. Car sans vaccin, les enfants peuvent attraper des maladies et même en mourir » se réjouit Marie Claire Manzinga, 38 ans et cheffe de ménage de 3 enfants dans le district sanitaire de Bangui 2.
L’UNICEF, l’OMS et les partenaires de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP) continueront à soutenir les efforts du Gouvernement centrafricain jusqu’à ce que tout enfant en RCA soit vacciné et protégé contre la poliomyélitique. Un deuxième passage de vaccination est prévu d’ici la fin d’année 2023.
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Communiqué de presse
20 février 2023
Sécurité sanitaire et renforcement du système de santé : une mission de haut niveau de l’OMS en appui en République Centrafricaine
Plusieurs recommandations qui émanent de l’UHPR ont été considérées dans le Plan National de Développement Sanitaire de troisième génération (PNDSIII) pour la période 2022-2026 que le pays vient de développer.
C’est dans ce contexte qu’une mission de haut niveau composée d’experts multidisciplinaires venus du Siège de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et du Bureau Régional pour l’Afrique (AFRO) a séjourné à Bangui du 13 au 15 février 2023.
Reçue par le Ministre de la santé et de la Population, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et les Parlementaires, l’équipe de la mission et ces autorités du pays ont passé en revue les défis de la RCA en matière de santé, les nouvelles initiatives mondiales et le lien avec la couverture sanitaire universelle. La mission a surtout sensibilisé et plaidé pour la mobilisation des ressources en faveur de la sécurité sanitaire et le renforcement du système de santé.
Pour le Dr Stella Chungong, directrice de la Préparation et Sécurité Sanitaire basée à Genève, « il faut partir sur ce qui été bâti dans le pays, notamment le PNDSIII, l’UHPR, le plan d’action de sécurité sanitaire et voir comment renforcer le système pour préparer le pays à mieux gérer les urgences et garder les services essentiels pendant les crises. C’est dans ce contexte que nous sommes en RCA, pour discuter avec le Gouvernement, les partenaires, les parlementaires et les leaders communautaire pour définir ensemble dans un contexte plus holistique et compréhensible une feuille de route permettant au pays de gérer les épidémies et avoir des partenaires qui financent ses priorités ».
L’équipe de la mission a aussi participé à diverses réunions thématiques avec les structures gouvernementales, les partenaires techniques et financiers ainsi que la société civile.
Ainsi, ces experts multidisciplinaires de l’OMS ont apporté un appui technique à la pré-validation du dossier d’investissement pour les deux prochaines années (2023-2024) sur la sécurité sanitaire et le renforcement du système de santé, à l’occasion de la tenue de la troisième réunion de Coordination Sectorielle du Secteur de la Santé et de la Nutrition qui a réunis près de 150 partenaires techniques et financiers basés en RCA. Dans cette même perspective, l’équipe de la mission a conféré avec 300 leaders communautaires venus des 10 arrondissements de Bangui. L’OMS mise sur ces leaders communautaires pour accompagner le processus de renforcement de la sécurité sanitaire et le système de santé en RCA.
Le Ministre de la santé et de la Population, Dr Pierre Somse a « félicité les membres de la mission ainsi que le bureau pays de l’OMS pour l’appui continu dans l’atteinte des objectifs communs non sans souligner l’importance de la continuité de ce processus de marche progressive vers la mise en place d’un système de santé efficace dans la préparation et réponse aux urgences et le renforcement du système de santé ». Il a aussi indiqué que « les recommandations de cette mission de haut niveau enrichiront l’analyse et aideront le processus de validation du dossier d’investissement du pays ».
L’OMS collabore avec les gouvernements des pays de la Région africaine pour renforcer leur capacité à prévenir, à préparer, à détecter les situations d’urgence sanitaire et à y riposter. Depuis 2016, le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique a prêté son concours aux États Membres dans la riposte à plus de 200 urgences de santé publique, devenant ainsi l’organisation chef de file dans la mise en œuvre des mesures d’intervention d’urgence parmi les équipes d’appui aux pays des Nations Unies.
La Couverture Sanitaire Universelle (CSU) consiste à veiller à ce que l’ensemble de la population ait accès aux services de santé préventifs, curatifs, promotionnels et de réadaptation dont elle a besoin, et à ce que ces services soient de qualité suffisante pour être efficaces, sans que leur coût n’entraîne des difficultés financières pour les usagers. C'est un objectif majeur de réforme du système de santé dans de nombreux pays et un objectif prioritaire de l'Organisation Mondiale de la Santé en vue de la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) conformément à l’agenda post 2015.
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Communiqué de presse
15 février 2023
Intervention urgente de l’UNFPA en collaboration avec la MINUSCA pour répondre aux souffrances des populations dans la Haute Kotto.
Les structures bénéficiaires sont : l’hôpital régional et universitaire de la Haute Kotto, le centre de protection des victimes des droits de l’homme de Bria, le centre de santé secondaire de Sam-Ouandja et le centre de soutien psychosocial à Sam Ouandja qui commencera ses activités incessamment.
Cette aide humanitaire de UNFPA, qui complémente le travail de réhabilitation menée par la MINUSCA, permettra de répondre aux besoins exprimés par la population en améliorant la prise en charge des complications obstétricales, l’assistance à l’accouchement, la prise en charge des violences sexuelles et des IST, la prévention des grossesses non désirées, des IST et VIH, la préservation de la dignité des femmes et des filles. Alors que la majorité de ces kits couvriront les besoins de la population en Santé Sexuelle Reproductive et Violences Basées sur le Genre pendant 3 mois, les besoins restent énormes dans différents autres domaines.
Ce don de médicaments et divers matériels destiné à la population de la Haute-Kotto, fait suite à la mission effectuée du 25 au 27 janvier 2023 à Bria et à Sam-Ouandja par le Représentant de l’UNFPA en Centrafrique Dr Shible SAHBANI. Au cours de cette mission, menée conjointement entre l’UNFPA et la MINUSCA, les autorités administratives, les chefs coutumiers, les communautés, les femmes, les filles et les jeunes ont lancé un appel pressant à l’aide pour renforcer l’offre de services sociaux face à la crise humanitaire alarmante qui nécessite une mobilisation urgente de tous les acteurs et donateurs humanitaires.
En effet, le contrôle de la préfecture de la Haute-Kotto par les groupes armés pendant plus d’une décennie a laissé des populations affectées par des souffrances physiques, mentales et sociales. De plus, les deux villes de Bria et Sam Ouandja manquent cruellement de moyens pour répondre aux besoins des populations, y compris les personnes déplacées et les retournées, notamment les femmes enceintes dont la majorité sont des adolescentes, des survivantes de VBG et de violences sexuelles ainsi que les jeunes.
UNFPA invite toutes les parties prenantes à conjuguer leurs efforts afin d’assurer la complémentarité nécessaire pour répondre aux besoins urgents des femmes enceintes qui accouchent dans des conditions inhumaines, des filles victimes de violences sexuelles et des adolescentes mariées de force dans la Haute Kotto où les acteurs humanitaires et de développement se font rares.
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Communiqué de presse
04 août 2022
Le HCR fournit une assistance d’urgence aux victimes des inondations à Bangui
Les articles constitués de 1,500 couvertures, 300 sceaux et 300 Kits de cuisine ont été remis par le représentant du HCR en Centrafrique. « Cette assistance aux communautés touchées par les inondations explique que le HCR se tienne aux côtés de la population centrafricaine en cette période difficile. Nous restons déterminés à alléger les souffrances de celles et ceux qui ont été touchés par les inondations », a déclaré le représentant du HCR, monsieur Attidzah.
Depuis le 22 juillet dernier, plus de 19000 personnes ont été affectées par les inondations et contraintes de fuir leurs domiciles engloutis. Ces dernières manquent de tout. Outre Bangui, les inondations ont également affecté d’autres localités comme Begoua, Bimbo et Paoua.
A Bangui, certaines familles affectées par ces inondations vivent désormais chez des proches, occupent des bâtiments et des écoles. D’autres n’ayant nulle part où aller, dorment dans des abris de fortune qui leur permettent à peine de se protéger en cette saison de pluies.
L’aide fourni par le HCR ce jour intervient à la suite d’un appel lancé à l’endroit de la communauté nationale et internationale pour venir en aide aux victimes des inondations dans le pays. L’organisation non gouvernementale, dénommée Groupement des Femmes Agropastorales pour la Lutte contre le VIH s’est chargée de cette initiative.
« Le HCR ne saurait rester insensible à cette situation humanitaire très difficile qui engendre la désolation au sein des familles tant à Bangui qu’en province. Nous avons fourni en urgence des kits d’articles ménagers essentiels pour leur permettre de faire face aux inondations, » a expliqué Fafa Olivier Attidzah, Représentant du HCR en RCA.
En RCA, le HCR travaille avec le gouvernement et d'autres acteurs pour assurer une protection et une assistance à plus de 610.000 déplacés internes et environ 10.000 réfugiés et demandeurs d'asile de différentes nationalités vivant dans le pays.
L’Agence travaille également à la recherche des solutions durables pour les rapatriés et personnes déplacées internes qui ont retourné dans leurs foyers.
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